Poème:Mensonge

Mensonge.

Je regrette amèrement de t’avoir menti.
SI seulement je t’avais avoué la vérité, je t’avais tout dit.
Je t’aime plus que tout au monde.
Et c’est pour cela que je t’ai tenu ces propos immondes.

C’était la seule façon que j’avais trouvé pour me rapprocher de toi.
Pour te connaître mieux, sans effroi.
La vérité est très dure à te raconter.
Tu m’aurais pris pour une effrontée, une folle en liberté.

Au début, tu as cru à toutes mes insanités.
Tu t’es confié à moi mais sans vanité.
Progressivement, je ressentais que tu devenais plus distant.
C’est à dire que t’avais découvert mes propos attristants.

Je regrettais, mais j’avais rien à faire.
Me repentir aurait été une seconde erreur.
Je devais garder le silence et me taire.
Pour ne pas me retrouver encore une fois dans mes pleurs.

Car t’avouer la vérité aurait été un opprobre.
La dure vérité que je t’aimais.
Je ne me le serais jamais pardonné.
Et je me serais enfermée dans un endroit sombre.
Pour pleurer mon amour.
Jusqu’à la fin de mes jours.

Si seulement tu pouvais savoir ce qui m’a poussé à répéter ce mensonge.
Ressentir la douleur qui me ronge.
Tu m’aurais prit en pitié.
Et m’aurait pardonné mon forfait.

Je n’ai fait tout cela que parce que je t’aimais.
D’un amour loyal qui me pousse à égrener.
Ces quelques lignes sans lendemin.
Que difficilement retapent mes mains.