Poème:Promise

Qui peut bien savoir où l’on va comme ça ? On s’en va, on part, dos au vent, les mains chaudes, on bouge d’un lieu à l’autre. Tout le monde le fait, mais personne n’y pense.
La vie est là, en nous ; la mort, elle, n’est pas loin… Ne serait-elle pas aussi en nous ? Certains y verront une évidence… Laquelle cherche-t-on ? Les deux ? Aucune ? En tous cas les feuilles, elles, ne s’arrêteront jamais de tomber, le soleil, lui, ne s’arrêtera pas de tourner, le vent non plus de souffler, et les oiseaux de voler… car il vaut mieux penser ça qu’autre chose croyez-moi.
L’homme veut voir plus loin que ce qu’il est capable d’admettre. Ne voudrait-on pas tous vivre dans un rêve ? Quelle réalité ? Pour qui ?
Nous sommes tous frères étranger, coupables d’innombrables fautes morales, religieuses, et autres armes redoutables destinées à nous flageler toute notre vie, sans répit, sans même que nous le sachions. Jésus a montré l’exemple : nous souffrons tous le marthyre, et même si ceux qui souffrent de maladies physiques sont en générale plaints de belle manière par ceux qui souffrent de maladie mentale, ceux-ci sont bien plus à plaindre ; oui car la maladie physique térrasse la maladie mentale. Nous somme donc tous atteint de l’une ou l’autre de ces maladies, qui finalement fait de nous ce que nous sommes. L’homme cessera-t-il un jour d’être tourmenté de la sorte ? Probablement jamais… La folie nous a tous atteint, et nous la transmettons à nos enfants ainsi qu’aux autres. Alors rêvons.