Poème:Adieu Petit Crunch

Tu n’étais pas du tout à moi
Mais ta perte me laisse sans voix
Te voilà parti au paradis trop vite
Trop tôt hélas ce n’était pas ton mérite
Ta mère pleure, je ne peux la consoler
Tu n’es qu’une bestiole mais tant aimé
Tu retrouveras mon ami qui aussi s’en est allé
Avec ses deux mètres de toi il va s’occuper
Mon ti pote tu vas me manquer
C’est dingue comme tu nous faisais délirer
Surtout ta mère si souvent par toi malmenée
Avec toi s’en va un peu de sa gaieté
Tes tours de cons elle les adorait
Des fois elle pétait les plombs c’est vrai
Tout les deux, vous vous étiez apprivoisés
Et sous le même toit la vie vous avez traversés
Tu es parti brutalement je le déplore
Ce n’est pas sa faute mais juste celle du sort
Ta vie fût courte mais vraiment intense
Avec ta tite roue qui te mettait en transe !
Je te revois courir dans tout l’apparte
Poussant ton ti cri de Spartiate
Jouant à la rendre folle à te cacher
Obligée aussi pour dormir de tout t’enlever
Je me souviens du jour où on t’a amené
Faire un tour dehors, même au supermarché !
Dans mon pull tu étais vraiment apeuré
Ça on peut le dire vu toutes les boulettes que tu m’as chié !
Petit Crunch comme elle t’appelait
Un sal rat qui nous a fait marrer
Tu te dorais la pilule attendant l’été
Mais tu ne le verras jamais

Je vais la soutenir jusqu’à tomber
Ou jusqu’à me faire virer
Je m’en fous je veux revoir son sourire
Qui avec toi vient tout juste de partir
Repose en paix petit Crunch sauvage
Je guérirais ta mère de sa rage
Se sera long certes mais je vais y parvenir
Alors toi profite de ce nouveau monde qui est ton avenir