Poème:Belle, Blanche Et Froide

Le cœur nerveux, j’admire ton étendu. Belle, blanche, froide… … … … … … . . vierge
Vierge de toute trace d’homme, mais pourtant, tu es parfaite. Parfaite et seule devant moi.
Ton corps pâle ne demande qu’à être explorer, et je ne veux que sauter dans tes contrées lointaines.
L’inconnu me fait peur, tu me fais peur. Mais suffit de ton souffle frais sur mes joues, mais suffit de ton souffle frais dans mon cou
Comment ne pas craindre l’échec ? Craindre de ne pas être à la hauteur. La crainte d’un faux mouvement
Mais la peur n’a plus sa place, déjà j’avance
J’avance lentement mais toujours plus vite, toujours plus vite, plus vite, vite
Je ne peux plus m’arrêter, ton souffle se fait plus fort, ton souffle me mord, milliers de morsures glacées
Tout autour de moi est flou, tu n’es qu’une vallée blanche où je me perds, seul, passionné, enivrée…
Je descends, je descends… … … … … … . Sur ton corps… … … … … . . je descends toujours… . Toujours plus vite… … … … … … . . plus vite… … … … et la peur disparait… … … … . disparait
Tout disparait, il n’y a que toi… … seulement toi… … seulement cette passion
Seulement cette sensation extraordinaire de liberté qui enivre tous les pores de ma peau
Seulement le ciel où tu m’as catapulté de tes endroits les plus secrets
Et je suis là, flottant au milieu de nulle part, défiant toute règle de la gravité
Je suis la proie de mes désirs les plus profonds, et je me laisse consommer
Ici, les siècles passe en 2 coups d’aiguilles
Et je me laisse retomber
Retomber sur ton corps, retomber sur ton étendue
Étendue… … … … … … belle, blanche, froide
Je ne peux plus m’arrêter, je ne peux plus m’en passer
Avec toi, Tout autour de moi est flou, tu n’es qu’une vallée blanche où je me perds, seul, passionné, enivrée… … … . . tu n’es qu’une vallée blanche où je me perds, seul… … … . tu n’es qu’une vallée, belle, blanche, froide… …