Poème:Et De Toujours

Et de toujours…

Une main caresse son visage, chassant les quelques embruns d’un reste de chagrin qui voilait encore ce si joli regard.

Mais qui lui a dit un jour que l’amour était une banalité ? Qu’il fallait le vivre comme une fatalité ? Qu’elle était assez forte, assez « carré » pour se contenter de ce que l’on voulait bien lui laisser ?

Aimer de moitié c’est comme un rêve, une histoire inachevée.

C’est l’hiver en plein été, c’est tué le peut de rêve dans la réalité

L’amour ne se bouscule pas, ne se froisse pas, ne s’isole pas, il se porte à bout de bras, serrer contre le cœur pour qu’il ne s’envole pas. Il est rare il est précieux, il est tout ce que l’on peut dire avec les yeux, il est tout ce que l’on peut vivre pour être heureux.

L’amour parfois prisonnier, fini par vous ignorer, par vous oublier vous isoler…

Ne pas pleurer ne pas bouger de peur de briser cet équilibre même, s’il est précaire de ces, êtres si chers que l’on ne finira jamais d’aimer. L’amour a ses raisons, ses déraisons, ces illusions ces désillusions. Il est simple ou compliqué, Secret ou inavoué. Passager de la vie, j’ai surpris au vol tant de mots tant de choses que l’on ne vous apprends pas à l’école. Mes sentiments dévoilés m’ont souvent interdit d’aimer, parce que bien souvent à la croisée des chemins j’étais seul à rêver, à vouloir aimer, à vouloir chérir, à vouloir offrir à la Mariée tout cet amour à partager, tous ces regards faits de complicité.
Même si parfois mes mots ont le goût des larmes, ils sont fait de toute ma tendresse, de ces sourires de ces désirs que la vie me laisse.
Tu iras un jour crier au plus haut sommet cet amour en toi retenu, j’aurais aimé être là pour l’avoir entendu. Tu ne regretteras jamais pour une fois et une fois seulement t’être laisser aller, car de tes secrets, de tes mots confiés je serais le gardien du silence. La route avance avec ou sans nous, emportant dans son sillage tant de romances qui naissent et meurent moi qui aimerait tant qu’elle demeure.

J’ai de toi cette belle image que même le temps n’efface, moi qui dans ta vie ne suis que cette ombre qui passe, une ombre en demi-teinte, un paysage sur une toile peinte.

De ce tableau tu en es les couleurs j’en suis juste le pinceau.

J’espère que tu ne m’en voudras pas pour toutes ces choses écrites à demi-mot, en espérant qu’elles ne seront pas de trop…

Elles sont sincères et sans détour, faites d’amitié et… de toujours…