Poème:Là Où La Vie N’y Peut Rien, Où Même Le Destin L’ignore.

Pourquoi les princesses ont toujours ce qu’elles veulent
Et pourquoi, chaque fois je m’esseule
Devrais-je me sentir plus grande
Donner mon bonheur en offrandes

Dois-je continuer à croire
Et voir enfin l’espoir
De celle que je pourrais être
Sans plus cacher mes amourettes

Et puis-je enfin montrer
Celle que je suis au monde entier
Mais crois-tu qu’il pourrait comprendre
Sans me juger et à cœur fendre

Pourquoi ne puis-je rien qu’une fois
Prouver au monde que c’est bien moi
Et pourrai-je enfin être heureuse
Sans qu’on ne me juge trop présomptueuse

Et j’aimerais qu’ils me comprennent
Mais ce si douloureux poème
Reflète le paradis perdu
D’un rêve bien trop ingénu

Toute seule assise sur cette roche
Je regarde le monde qui cloche
Et j’espère au fond de mon cœur
Que plus jamais je n’aurais peur

Mais je peux avec certitude
Dire ce que j’ai comme aptitudes
Mais par contre mes émotions
Jamais personne ne les connaîtront

Et j’aimerais tant pouvoir dire
Et je voudrais tellement guérir
Mais je sais j’en suis incapable
En étant principale coupable

Et je devrais tout foutre en l’air
Me dire que l’homme est éphémère
Pourtant la vie et puis le rêve
Poursuivent et me gâche sans trêve

Mais le pire reste à venir
La haine, le mensonge j’aimerais les bannir
Mais une seule chose m’en empêche
J’ai beau courir, je me dépêche

Et pourtant malgré tout l’amour
Me suis et j’en fais le tour
Et pour toujours je me questionne
Le doute pour toujours me talonne

Et la question si émouvante
D’une réponse si fulgurante
Ais-je une seule fois au grand dieu
Vraiment goûter la joie à deux

Et pourtant sans cesse je regrette
Mais au fond du puits je jette
Tous ces questionnements
Qui ne rajoutent que de tourments

Mais toujours là l’amertume
Et toujours plus que de coutumes
Pourrais-je en être un jour gracié
Ou tout simplement l’oublier

Et tout me manques, tout me surprends
Et je ne vois rien au présent
Et tout ce passé qui m’échappe
S’enfuit même à travers cette trappe

Et l’enfance dans une catapulte
Se remplace par l’âge adulte
S’envole au loin toute innocence
Et va trouver la descendance

Mais dites-moi à quoi ça sert
Et pourquoi devrais-je me taire
Laisser à l’avenir son chemin
Sans me demander et demain ?

Mais la vie n’est qu’une question
Une immense interrogation
Et dont personne n’a la réponse
Mais dont tout le monde croit en avoir l’once

Trouverais-je un jour le détenteur
De ce que l’on appelle mon cœur
Et lui peut-être pourrait-il
Me dire je t’aime sans être docile

Et personne ne peut savoir
On a chacun sa propre histoire
Essayer en vain et toujours
De vouloir remplacer l’amour

Et chaque jour quêtant de l’aide
Mais jamais le monde ne s’entraide
Et on regarde à petit feu
S’éteindre la lumière dans tes yeux

Pour enfin dire lors du départ
Dommage il est déjà trop tard
Mais on aurait dû réagir
Avant qu’il décide de mourir

Et dans un monde moins égoïste
Peut-être les matérialistes
Cesseront de s’entretuer
Et voudront peut-être s’aimer

Mais au fond l’être humain
N’est-il qu’un projet d’ange gardien
Qui de là observe chaque geste
Et qui d’un poids se déleste

Et si une bavure est commise
C’est avec gourmandise
Qu’ils prendront alors en charge
Le banni et ses bagages

Et pour se faire pardonner
Obligatoirement payer
Ce si douloureux tribut
D’une vie et de bonheurs perdus

Et enfin arrivé au ciel
Plus rien là-bas ne m’émerveille
Et sous la protection des anges
Je ne suis que monnaie d’échange

Ne croyez pas au paradis
Il existe mais vous n’êtes qu’un prix
Pour les anges qui pourrait y accéder
Vous n’êtes qu’un laissez-passer

Et puis croyez-moi d’expérience
Vous n’avez pas plus d’importance
Qu’une si simple vendange
Qui leur permet le rang d’archanges…