Poème:Le Delire Ou Le Testament Du Fou.

O fils unique adoré !
Avec le grand prénom, le loué.
Né, tes doigts décrivaient celui qui te m’a gratifié,
Que tu sauras reconnaitre, aimer et louer
Quand je serai peut être déjà dévoré
Par ces minuscules qui m’attendent pour exister,
Avant de disparaître comme arrivés.

O le loué !
Par la méthode Coué, j’ai résisté
A celui qui me ronge depuis des années.
Jusqu’à mon dernier souffle j’aurai pu résister,
Mais l’annonciateur m’a encore rappelé
Dame invisible et visible, belle et horrible qui fait sourire et pleurer.

Pleurer ? Non ! Souris, le loué,
Prends soins de la jeune chamelle sevrée ;
De la reine, la dernière-née ;
De celle qui en son sein vous a porté,
Quand minuscule chair mâchée vous étiez
Avant d’innocents bébés ;
Et de princesse nature que tu sauras contempler,
En silence et avec maturité,
Pour voir celui que tu dois adorer.

O fils unique adoré !
Outre votre éducation et ce que j’ai loyalement amassé,
Vous avez le livre que j’aime réciter
Et la voie que j’ai empruntée
En aimant Princesse Nature pour aimer
Celui qui derrière elle est caché.

O le loué !
Que sa miséricorde permette de nous retrouver.
Nous retrouver pour le contempler.
Le contempler dans sa divine beauté,
En oubliant belles vierges aux grands yeux noirs pleins de chastetés,
Couchées sur leurs lits en or avec des pierres précieuses incrustées
Et jardins sous lesquels coulent les ruisseaux savamment tracés ;

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Le FOU
« Seul le fou fait son testament avant que son âme arrive aux clavicules » [inspirée du livre]