Poème:Adultère

Je vais t’asphyxier de mes pensées
Laisse-moi t’enlacer sans t’offenser
Me glisser, m’immiscer dans tes idées

J’ai joué de mon charme, je te désarme
Tu veux résister, ça t’fais hésiter
Moi entant que femme, je te condamne
A m’aimer et te laisser aller

Je te sens faillir, tu pousses un soupir
Tu rêves d’autres choses, d’instants grandioses
Quand je te jette un sourire, qu’tu me désire
Sur mes lèvres s’expose une envie d’osmose

Je vais t’asphyxier de mes pensées
Laisse-moi t’enlacer sans t’offenser
Me glisser, m’immiscer dans tes idées

Je pense que ta Belle est artificielle
Pas à la hauteur et joue en amateur
Moi j’excelle dans les plaisirs sensuels
J’te guide en ma demeure, n’aies pas peur

Ose, glisse dans les draps et colle-toi à moi
Allumons la nuit par cette tromperie
Déchire mes bas je suis tout à toi
Je n’ai qu’une seule envie : qu’elle entende nos cris

Je vais t’asphyxier de mes pensées
Laisse-moi t’enlacer sans t’offenser
Me glisser, m’immiscer dans tes idées

Je n’te conte pas de fables, j’suis redoutable
Imprégné de mon corps, tu demandes encore
J’te suis indispensable, j’reste indomptable
Nous lui causons du tort sans un remord

Profite de l’instant, vivons au présent
Sois cet adultère, j’me laisserai faire
Tu chavire, tu te rends et, en ce moment
Elle t’indiffère face aux flammes de l’enfer