Univers de poésie d'un auteur

Prose:Force Invisible.

La Prose

Il était une fois, une femme qui n’était encore qu’une enfant, traversa une rivière semée d’embûches.
Elle apprit, bien à ses dépends, que l’eau n’était pas seulement source de fraîcheur, s’écoulant lentement le long de la berge. L’eau lui est
apparue malsaine, parfois tumultueuse. Elle devait passer à travers la rivière pour atteindre l’autre rive. Elle se devait de la traverser car sur la berge, qui lui apparaissait au loin humait l’amour, un parfum de fleurs tombées du ciel, aux couleurs d’un arc en ciel de vérités.
Elle hésitait. Elle savait que si elle n’atteignait pas l’autre côté, elle dériverait, elle échouerait, sans doute noyée.
Finalement, elle s’élança. Pas sans appréhension.
La traversée fut extrêmement difficile. Plus d’une fois, elle voulut rebrousser chemin. Cependant, elle ressentait prés d’elle une force invisible
qui lui maintenait la tête hors de l’eau. La soutenant lorsque les tourbillons, qui se formaient autour d’elle, tentaient de l’emporter ailleurs.
Elle s’agrippait à la force invisible, avec foi.
Jours après jour, sans le moindre répit, nuit après nuit, elle luttait contre les courants néfastes. Les semaines se changèrent en mois et les
mois cédèrent la place aux années et pourtant, elle s’accrochait à ce voeu souhaité, un soir de pleine lune.
Elle pleurait de douleur tant l’eau violente lui déchirait la peau, elle riait de bon cœur lorsqu’elle dépassait sa peur de mourir noyée.
Quand enfin, elle posa le pied sur le bord de la rive, elle ne fut pas étonnée de voir la force invisible qui l’avait soutenu tout ce temps.

Cette femme, c’est moi.
Cette force, c’est toi.
Tu aurais pu seulement me tenir la main ou me hisser simplement sur ton dos.
Tu aurais pu m’abandonner sur le chemin boueux des marécages, dans les sables mouvants ténébreux.
Cette force, c’est toi.
Et tu m’as posé sur tes épaules, porté à bout de bras.
Tu m’as montré le bon chemin à suivre.
Tu m’as prouvé qu’un homme peut Aimer dans le meilleur et le pire.
Cette femme, c’est moi et tu m’as fait grandir en me guidant sur le chemin à suivre.
Et je n’ai que mon amour à t’offrir en retour.
La force, c’est toi.
Ma force, c’est toi.

Marie-France.
05/07/2013
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Poeme de Lysbõa

Poète Lysbõa

Lysbõa a publié sur le site 32 écrits. Lysbõa est membre du site depuis l'année 2013.

Syllabation De L'Écrit

Phonétique : Force Invisible.il etε ynə fwa, ynə famə ki netε ɑ̃kɔʁə kynə ɑ̃fɑ̃, tʁavεʁsa ynə ʁivjεʁə səme dɑ̃byʃə.
εllə apʁi, bjɛ̃ a sε depɑ̃, kə lo netε pa sələmɑ̃ suʁsə də fʁεʃœʁ, sekulɑ̃ lɑ̃təmɑ̃ lə lɔ̃ də la bεʁʒə. lo lɥi ε
apaʁy malsεnə, paʁfwa tymyltɥøzə. εllə dəvε pase a tʁavεʁ la ʁivjεʁə puʁ atɛ̃dʁə lotʁə ʁivə. εllə sə dəvε də la tʁavεʁse kaʁ syʁ la bεʁʒə, ki lɥi apaʁεsε o lwɛ̃ ymε lamuʁ, œ̃ paʁfœ̃ də flœʁ tɔ̃be dy sjεl, o kulœʁ dœ̃n- aʁk ɑ̃ sjεl də veʁite.
εllə ezitε. εllə savε kə si εllə natεɲε pa lotʁə kote, εllə deʁivəʁε, εllə eʃuəʁε, sɑ̃ dutə nwaje.
finaləmɑ̃, εllə selɑ̃sa. pa sɑ̃z- apʁeɑ̃sjɔ̃.
la tʁavεʁse fy εkstʁεməmɑ̃ difisilə. plys dynə fwa, εllə vuly ʁəbʁuse ʃəmɛ̃. səpɑ̃dɑ̃, εllə ʁəsɑ̃tε pʁe dεllə ynə fɔʁsə ɛ̃viziblə
ki lɥi mɛ̃tənε la tεtə ɔʁ də lo. la sutənɑ̃ lɔʁskə lε tuʁbijɔ̃, ki sə fɔʁmε otuʁ dεllə, tɑ̃tε də lɑ̃pɔʁte ajœʁ.
εllə saɡʁipε a la fɔʁsə ɛ̃viziblə, avεk fwa.
ʒuʁz- apʁε ʒuʁ, sɑ̃ lə mwɛ̃dʁə ʁepi, nɥi apʁε nɥi, εllə lytε kɔ̃tʁə lε kuʁɑ̃ nefastə. lε səmεnə sə ʃɑ̃ʒεʁe ɑ̃ mwaz- e lε
mwa sedεʁe la plasə oz- anez- e puʁtɑ̃, εllə sakʁoʃε a sə vø suεte, œ̃ swaʁ də plεnə lynə.
εllə pləʁε də dulœʁ tɑ̃ lo vjɔlɑ̃tə lɥi deʃiʁε la po, εllə ʁjε də bɔ̃ kœʁ lɔʁskεllə depasε sa pœʁ də muʁiʁ nwaje.
kɑ̃t- ɑ̃fɛ̃, εllə poza lə pje syʁ lə bɔʁ də la ʁivə, εllə nə fy pa etɔne də vwaʁ la fɔʁsə ɛ̃viziblə ki lavε sutəny tu sə tɑ̃.

sεtə famə, sε mwa.
sεtə fɔʁsə, sε twa.
ty oʁε py sələmɑ̃ mə təniʁ la mɛ̃ u mə ise sɛ̃pləmɑ̃ syʁ tɔ̃ do.
ty oʁε py mabɑ̃dɔne syʁ lə ʃəmɛ̃ buø dε maʁekaʒə, dɑ̃ lε sablə muvɑ̃ tenebʁø.
sεtə fɔʁsə, sε twa.
e ty ma poze syʁ tεz- epolə, pɔʁte a bu də bʁa.
ty ma mɔ̃tʁe lə bɔ̃ ʃəmɛ̃ a sɥivʁə.
ty ma pʁuve kœ̃n- ɔmə pø εme dɑ̃ lə mεjœʁ e lə piʁə.
sεtə famə, sε mwa e ty ma fε ɡʁɑ̃diʁ ɑ̃ mə ɡidɑ̃ syʁ lə ʃəmɛ̃ a sɥivʁə.
e ʒə nε kə mɔ̃n- amuʁ a tɔfʁiʁ ɑ̃ ʁətuʁ.
la fɔʁsə, sε twa.
ma fɔʁsə, sε twa.

maʁi fʁɑ̃sə.
zeʁo sɛ̃k slaʃ zeʁo sεt slaʃ dø milə tʁεzə

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Commentaires Sur La Poesie

Auteur de Poésie
05/07/2013 14:29Worker

Bel écrit. Belles émotions. Beau style.
Merci.
Amicalement, Yann.

Auteur de Poésie
05/07/2013 14:39Lysbõa

Merci Worker pour ton commentaire.
C’est du vécu, donc ravie si tu as ressenti les émotions qui se dégagent de ce texte.
En toute amitiè.

Auteur de Poésie
05/07/2013 15:42Loup Gris

Une lecture plaisante qui nous plonge dans un monde quasi féerique avant qu’on ne réalise qu’en fait, c’est une image de ta vie. Certes, le destinataire en sera comblé, amitiés du Loup.

Auteur de Poésie
05/07/2013 15:46Lysbõa

Tu passes toujours furtivement sur le site et c’est toujours un réel plaisir que lire tes écrits et les commentaires que tu laisses dérrière toi. 🙂
Je te remercie de celui-ci.
Je te souhaite d’autres bonnes lectures sur le site.
Amitiès Loup gris.

Auteur de Poésie
21/07/2013 23:22Loriginal

Marie France,
il y a quelques années j’ai fait un rêve précis comme un songe et qui ressemblait un peu à ce poème...
"Une rivière avec un courant impétueux qu’il fallait que je traverse...
Moi qui ne sait pas nager, un homme me dit de m’abriter à lui...l’eau paraissait tiède...
De l’autre côté de la rive, les lumières de la ville...
Mais le courant était fort, et nous étions emportés vers la mer d’où on ne revient pas du large et surtout de nuit...
Au moment où tout semblait perdu, nous accostèrent à une bande de sable, la dernière avant l’étendue infinie...
Nous retrouvâmes la terre ferme et là il me laissa mon indépendante et mon but, aller vers les lumières de la ville..."
Je n’ai jamais pu interpréter dans ma vie cette image symbolique...qui je pense est d’ordre spirituel...
Mais cela peut encore éclairer un jour ma vie...car je ne suis pas au bout du chemin, Dieu aidant...
En tous cas, bravo pour cet écrit...qui ne me déstabilise pas au contraire...
A bientôt de se lire.
Amitié.
Jean Marc B.

Auteur de Poésie
22/07/2013 12:06Lysbõa

Oui, les rêves ont leurs significations Jean-Marc.
Merci pour ton passage et ton commentaire.
Bonne aprés midi.

Prose Confiance
Du 05/07/2013 10:00

L'écrit contient 407 mots qui sont répartis dans 3 strophes.