Poème:Je Ne T’aime Pas

Puisque je n’ais rien à lui repprocher, puisqu’il ne ma pas brisé le cœur, puisqu’on ne s’aimait pas vraiment.

Pour l’oublier, je lui ferais croire que je le déteste. J’éviterais sa présence. Je ne lui adresserais pas la parole, du moins autant que possible. je me ferais désagreable, je lui ferais croire que sa présence m’irrite.
Peut être qu’ansi, en pensant que je le déteste, il disparaîtra de ma vie ?

Je n’ai pas la force de rester là, à côté de lui et faire encore semblant de penser que tout vas bien, que c’était peut être mieux que sa finisse comme ça. Sa présence me fait souffrir. Son regard fait naître en moi des larmes difficiles à retenir. Il faut que je prenne sur moi, je m’y prends si bien, pourtant, d’habitude. Mais là, ça ne marche pas comme ça.

Il n’est rien pour moi. C’est ce qu’il faut que je me dise. Je le déteste. Je dois le détester. Mais je n’y arrive pas. Je ne peux même pas prononcer ses mots envers lui. Mais il le faut, pour l’oublier.
Oublier ses yeux d’un vert profond, comme celui de la mer sauvage où l’on a peur de plonger. Et j’ai plongé, je me suis noyée.
Oublier ce sourire qui me donnait envie de rire et de pleurer de joie. Maintenant, mon sourire est devenu triste, je pleure de peine.

Mentir, pour moins souffrir. Mentir, encore et toujours. Lui faire du mal, pour qu’il me déteste. Pour qu’il regrette. Pour qu’on s’oublie.
Est-ce que je regrette ? Est-ce que, encore une fois, je regrette ce que j’ai ressenti ? Pour devoir en arriver là ?
Mentir. Souffrir. Mentir. Souffrir. Oublier. Détester. Mentir. Souffrir. Vivre.