Univers de poésie d'un auteur

Prose:Loindubagne (Suite Et Fin)

La Prose

SUITE.
A l’aube, une cacophonie de chants d’oiseaux, plus stridents les uns que les autres, réveillent la maisonnée ;
Sacha et Manue, tout excités, nous font découvrir leur nouvelle vie. Ici, le soleil se lève à cinq heures, et se couche a dix huit heures précises, sans prendre le temps, ni de se lever, ni de se coucher… Il apparaît, et disparaît sans façon, pas moyen d’apercevoir « le rayon vert » !
Le ciel est lumineux, pur, les étoiles semblent scintiller avec plus de force qu’en métropole, la moiteur est constante, de décembre à mai ; parfois difficile à supporter ; Imaginez-vous, être dans une immense serre, ou la végétation luxuriante abonde, exubérante et colorée, géante, parfois inquiètante. La flore tropicale guyanaise, est fascinante…
Sacha nous fait découvrir la forêt de « Remire » au trot, nous cherchons les « paresseux » dans les arbres, ils sont si silencieux que nous avons du mal à les repérés.
Nous savourons des jus de fruits frais, au gingembre, aux agrumes de pays, au maracuja, un véritable délice ; Je suis ravie de constater que le rhum n’est pas la seule boisson régionale.
La vie s’écoule, agréable et sereine, tout au moins pour nous, touristes ; Mais il semble que la population, cosmopolite à souhait, souffre plus de la chaleur, que nous, métros ; Mais à chacun sa vie ! Sacha, semble être né pour cette vie, dans cette région, rien ne l’incommode ; Il s’adapte, communique, parle créole, se familiarise avec l’entourage, la nature, les différences ;
Durant ce court séjour, sous l’équateur, nous avons arpenter un endroit inoubliable, « les îles du Salut ». ;
Si, les vestiges du bagne semblent « déplacés » dans ces endroits, « maintenant » paradisiaques, il n’y a qu’en vous y rendant vous même, que vous pourrez ressentir ce mélange de bonheur, et de béatitude. Si comme nous, vous vous y rendez en famille, vous aurez l’impression d’atteindre le « nirvana ». Après une heure de bateau, apparaissent au milieu d’une eau de plus en plus claire, trois îlots, recouverts de cocotiers, de manguiers, et d’arbres a pain ; Les petits singes vous font des pieds de nez, les iguanes, nonchalants, vous ignorent, les agoutis s’empressent de se cacher sous les racines, enchevêtrées des arbres gigantesques ;
Les ruines du bagne apparaissent ! Sentinelles d’un odieux passé, grotesques dans cette endroit devenu enchanteur avec le temps ; Elles ne laissent pas indifférends, que d’hommes sont morts, ici, condamnés pour des broutilles.
Mon Robinson Crusoé de fils, a vite fait de fixer hamacs et moustiquaires aux troncs des cocotiers ; Nous faisons griller la pêche du jour, les poissons fourmillent là-bas ! Et, sur cette île, perdue au milieu de l’océan atlantique, nous passons une soirée mémorable ; Chants et rires fusent dans la nuit noire, les vagues clapotent, la vie nocturne s’éveille, mille petits bruits nous bercent, lorsque, enfin, très tard, nous nous couchons dans nos hamacs, sous un ciel merveilleusement étoilé. N’est elle pas belle la vie ? ?
Ce fut une nuit mémorable, communion totale avec l’environnement, présence de ceux qu’on aime, unenuit de béatitude absolue ; Merci à notre guide de nous avoir convier à partager sa vie d’errance momentanée. Revenus chez eux, au retour de ce week-end, si cher à mon cœur de mère, je pressentais que mon insatiable rejeton, avait encore quelques tours dans son sac. . Mais, cette fois ci, il avançait, sur la pointe des pieds, Manue, sa petite femme, le trouvait bizarre, elle aussi ; Le sachant casse-cou, nous étions perplexes, attentifs, mais surtout, ne pas le brusquer ; C’est ainsi que nous l’avons vu disparaître discrètement de la pièce, ou nous étions tous rassembler. Une fois revenu, il s’est mis a nous raconter une drôle d’histoire.
Un jour de sortie avec des amis, lorsque son épouse était en métropole, ils décident de se rendre en pirogue sur « l’Oyapock », fleuve, envahi par les « Garimpéros », chercheurs d’or, travaillant le long du fleuve. Des guides, brésiliens, qui assurent le ravitaillement des « orpailleurs », leur proposent de les accompagner. Le trajet est rude, le soleil redoutable, la pluie les agresse, le bateau est sommaire et rugueux, ça blesse le dos, les jambes, mais l’équipe de copains, ravie de cette sortie inopinée, avec des gens du crû, ont les yeux qui brillent de plaisir.
Gilmar, le guide, leur livre les secrets de polichinelle, insistant sur la présence de pépites, à un endroit connu de lui seul, la fièvre del’or semble éclairer son regard ; Nos hommes sont figés d’étonnement, Sacha, songeur, l’interroge. Et, Gilmar, parle, parle, sans arrêt du « métal jaune » d’eldorado, de puissance, d’argent ! ! Le silence s’installe sur la pirogue, qui glisse, indolente, sur le fleuve calme.
Sacha, après nous avoir servi à boire, continue a nous raconter ;
Après plusieurs heures de navigation, nous arrivons à l’ancien village indien des « émerillons » ; Là Gilmar nous oriente vers Camopi ; La nuit tombe vite, nous installons nos hamacs au carbet « Pékaïa », demain il fera jour ;
Après un frugal repas, chacun s’endort, rêvant de pépites, et de riches fortunes.
Sacha, explique-t-il, se réveiIlle aux alentours de quatre heures. Tout est calme. Discrètement, il se dirige vers le fleuve, longe la berge, prenant soin de regarder ou il met les pieds. Il s’arrête, gratte le sol, marécageux, du bout de ses bottes, observe l’eau du fleuve, il chemine, avec l’inconscience de la jeunesse, en pleine forêt tropicale, au milieu de la nuit, dans un endroit inconnu ; Il aperçoit soudain, masqué par la végétation, l’entrée d’une grotte, resserrée vers le milieu, et vérifiant sa lampe frontale, il pénètre à l’intérieur ;
Tout en l’écoutant bouche bée, j’ai une furieuse envie de l’enguirlander, pour tant de témérité, et si peu de cas des dangers ;
Il continue.
Je pénètre dans cette grotte naturelle, sous l’effet de ma torche, le sol brille. Le chemin continue plus loin. Une certaine moiteur se dégage de cet endroit ; de l’humidité coule le long des murs. Je continue a suivre ce chemin légèrement en pente, rocailleux et glissant ; Au bout d’une cinquantaine de mètres, dans une cavité, un petit lac souterrain, pas très profond, d’une pureté incroyable apparait ; Du quartz semble étinceler au fond ;
Les « racontards » de Gilmar, me reviennent à l’esprit, et pour rire, je plonge mes mains, mes bras, dans cette eau fraiche, je ramène à la surface une multitude de petits amas brillants, bosselés, brunâtres. . Perplexe, j’observe ces drôles de petits cailloux, à l’état brut, , et je les rejette dans l’eau, ça ne ressemble vraiment pas à de l’or ;
Je retourne au camps ;
Tout le monde dort encore ; seul Gilmar semble moitié réveiller ; Me voyant debout, il me dit doucement ; dors donc encore un peu, la route sera longue jusqu’à la mine d’or ; Ici il n’y a pas le moindre filon d’or, il se retourne et entonne une série de ronflements ;
Alors que chacun finit sa nuit dans son hamac, Sacha retourne vers cette grotte, qui semble l’attirer, l retrouve le petit lac, perdu au fond de nulle part, et sans états d’âme, il remplit un petit sac de ces drôles de pierres brunes, tombées d’on ne sait où !
A ce moment de l’histoire, il déballe un petit sac en toile de jute, en sort une vingtaine de petites pierres, d’une pureté absolue, brillantes a souhait, des petites pépites d’or, plus hallucinantes les unes que les autres.
Nous sommes bouche bée, croyant à une blague, mais non, il semble aussi ébahi que nous, surtout depuis qu’il a contacté un revendeur d’or, lui assurant la valeur de sa trouvaille ;
Depuis sa « virée » sur l’ Oyapock, nous sommes les premiers, à qui il montre sa découverte !
Alors, au bout d’un long silence, les murmures reprennent,
. Que va-tu faire de cette trouvaille ?
Qu’en auriez-vous fait, vous qui me lisez ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
Et bien, nous aussi ! ! ! ! ! ! ! !
N’est ce pas que la Guyane est imprévisible.
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PostScriptum

CECI EST UNE FICTION… HELAS… LOL

Poeme de Loulette

Poète Loulette

Loulette a publié sur le site 44 écrits. Loulette est membre du site depuis l'année 2016.

Syllabation De L'Écrit

Phonétique : Loindubagne (Suite Et Fin)sɥitə.
a lobə, ynə kakɔfɔni də ʃɑ̃ dwazo, plys stʁidɑ̃ lεz- œ̃ kə lεz- otʁə, ʁevεje la mεzɔne,
saʃa e manɥ, tut- εksite, nu fɔ̃ dekuvʁiʁ lœʁ nuvεllə vi. isi, lə sɔlεj sə lεvə a sɛ̃k œʁ, e sə kuʃə a diz- ɥi œʁ pʁesizə, sɑ̃ pʁɑ̃dʁə lə tɑ̃, ni də sə ləve, ni də sə kuʃe… il apaʁε, e dispaʁε sɑ̃ fasɔ̃, pa mwajɛ̃ dapεʁsəvwaʁ « lə ʁεjɔ̃ vεʁt » !
lə sjεl ε lyminø, pyʁ, lεz- etwalə sɑ̃ble sɛ̃tije avεk plys də fɔʁsə kɑ̃ metʁɔpɔlə, la mwatœʁ ε kɔ̃stɑ̃tə, də desɑ̃bʁə a mε, paʁfwa difisilə a sypɔʁte, imaʒine vu, εtʁə dɑ̃z- ynə imɑ̃sə seʁə, u la veʒetasjɔ̃ lyksyʁjɑ̃tə abɔ̃də, εɡzybeʁɑ̃tə e kɔlɔʁe, ʒeɑ̃tə, paʁfwaz- ɛ̃kjεtɑ̃tə. la flɔʁə tʁɔpikalə ɡianεzə, ε fasinɑ̃tə…
saʃa nu fε dekuvʁiʁ la fɔʁε də « ʁəmiʁə » o tʁo, nu ʃεʁʃɔ̃ ləs « paʁesøks » dɑ̃ lεz- aʁbʁə, il sɔ̃ si silɑ̃sjø kə nuz- avɔ̃ dy mal a lε ʁəpeʁe.
nu savuʁɔ̃ dε ʒy də fʁɥi fʁε, o ʒɛ̃ʒɑ̃bʁə, oz- aɡʁymə də pεi, o maʁakyʒa, œ̃ veʁitablə delisə, ʒə sɥi ʁavi də kɔ̃state kə lə ʁɔm nε pa la sələ bwasɔ̃ ʁeʒjɔnalə.
la vi sekulə, aɡʁeablə e səʁεnə, tut- o mwɛ̃ puʁ nu, tuʁistə, mεz- il sɑ̃blə kə la pɔpylasjɔ̃, kɔsmɔpɔlitə a suε, sufʁə plys də la ʃalœʁ, kə nu, metʁo, mεz- a ʃakœ̃ sa vi ! saʃa, sɑ̃blə εtʁə ne puʁ sεtə vi, dɑ̃ sεtə ʁeʒjɔ̃, ʁjɛ̃ nə lɛ̃kɔmɔdə, il sadaptə, kɔmynikə, paʁlə kʁeɔlə, sə familjaʁizə avεk lɑ̃tuʁaʒə, la natyʁə, lε difeʁɑ̃sə,
dyʁɑ̃ sə kuʁ seʒuʁ, su lekatœʁ, nuz- avɔ̃z- aʁpɑ̃te œ̃n- ɑ̃dʁwa inubljablə, « ləs ilə dy salyt ». ,
si, lε vεstiʒə dy baɲə sɑ̃blεnt « deplases » dɑ̃ sεz- ɑ̃dʁwa, « mɛ̃tənɑ̃t » paʁadizjak, il ni a kɑ̃ vuz- i ʁɑ̃dɑ̃ vu mεmə, kə vu puʁʁe ʁəsɑ̃tiʁ sə melɑ̃ʒə də bɔnœʁ, e də beatitydə. si kɔmə nu, vu vuz- i ʁɑ̃dez- ɑ̃ famijə, vuz- oʁe lɛ̃pʁesjɔ̃ datɛ̃dʁə lə « niʁvana ». apʁεz- ynə œʁ də bato, apaʁεse o miljø dynə o də plysz- ɑ̃ plys klεʁə, tʁwaz- ilo, ʁəkuvεʁ də kɔkɔtje, də mɑ̃ɡje, e daʁbʁəz- a pɛ̃, lε pəti sɛ̃ʒə vu fɔ̃ dε pje də ne, lεz- iɡanə, nɔ̃ʃalɑ̃, vuz- iɲɔʁe, lεz- aɡuti sɑ̃pʁəse də sə kaʃe su lε ʁasinə, ɑ̃ʃəvεtʁe dεz- aʁbʁə- ʒiɡɑ̃tεsk,
lε ʁɥinə dy baɲə apaʁεse ! sɑ̃tinεllə dœ̃n- ɔdjø pase, ɡʁɔtεsk dɑ̃ sεtə ɑ̃dʁwa dəvəny ɑ̃ʃɑ̃tœʁ avεk lə tɑ̃, εllə nə lεse pa ɛ̃difeʁɑ̃, kə dɔmə sɔ̃ mɔʁ, isi, kɔ̃damne puʁ dε bʁutijə.
mɔ̃ ʁɔbɛ̃sɔ̃ kʁyzɔe də fis, a vitə fε də fikse-amakz- e mustikεʁəz- o tʁɔ̃k dε kɔkɔtje, nu fəzɔ̃ ɡʁije la pεʃə dy ʒuʁ, lε pwasɔ̃ fuʁmije la ba ! e, syʁ sεtə ilə, pεʁdɥ o miljø də lɔseɑ̃ atlɑ̃tikə, nu pasɔ̃z- ynə swaʁe memɔʁablə, ʃɑ̃z- e ʁiʁə fyze dɑ̃ la nɥi nwaʁə, lε vaɡ klapɔte, la vi nɔktyʁnə sevεjə, milə pəti bʁɥi nu bεʁse, lɔʁskə, ɑ̃fɛ̃, tʁε taʁ, nu nu kuʃɔ̃ dɑ̃ no-amak, suz- œ̃ sjεl mεʁvεjøzəmɑ̃ etwale. nεt- εllə pa bεllə la vi ? ?
sə fy ynə nɥi memɔʁablə, kɔmynjɔ̃ tɔtalə avεk lɑ̃viʁɔnəmɑ̃, pʁezɑ̃sə də sø kɔ̃n- εmə, ynənɥi də beatitydə absɔlɥ, mεʁsi a nɔtʁə ɡidə də nuz- avwaʁ kɔ̃vje a paʁtaʒe sa vi deʁɑ̃sə mɔmɑ̃tane. ʁəvənys ʃez- ø, o ʁətuʁ də sə wik εnd, si ʃεʁ a mɔ̃ kœʁ də mεʁə, ʒə pʁəsɑ̃tε kə mɔ̃n- ɛ̃sasjablə ʁəʒətɔ̃, avε ɑ̃kɔʁə kεlk tuʁ dɑ̃ sɔ̃ sak. mε, sεtə fwa si, il avɑ̃sε, syʁ la pwɛ̃tə dε pje, manɥ, sa pətitə famə, lə tʁuvε bizaʁə, εllə osi, lə saʃɑ̃ kasə ku, nuz- esjɔ̃ pεʁplεksə, atɑ̃tif, mε syʁtu, nə pa lə bʁyske, sεt- ɛ̃si kə nu lavɔ̃ vy dispaʁεtʁə diskʁεtəmɑ̃ də la pjεsə, u nuz- esjɔ̃ tus ʁasɑ̃ble. ynə fwa ʁəvəny, il sε miz- a nu ʁakɔ̃te ynə dʁolə distwaʁə.
œ̃ ʒuʁ də sɔʁti avεk dεz- ami, lɔʁskə sɔ̃n- epuzə etε ɑ̃ metʁɔpɔlə, il deside də sə ʁɑ̃dʁə ɑ̃ piʁɔɡ syʁ « lwajapɔk », fləvə, ɑ̃vai paʁ ləs « ɡaʁɛ̃peʁɔs », ʃεʁʃœʁ dɔʁ, tʁavajɑ̃ lə lɔ̃ dy fləvə. dε ɡidə, bʁeziljɛ̃, ki asyʁe lə ʁavitajmɑ̃ dəs « ɔʁpajəʁs », lœʁ pʁɔpoze də lεz- akɔ̃paɲe. lə tʁaʒε ε ʁydə, lə sɔlεj ʁədutablə, la plɥi lεz- aɡʁεsə, lə bato ε sɔmεʁə e ʁyɡø, sa blεsə lə do, lε ʒɑ̃bə, mε lekipə də kɔpɛ̃, ʁavi də sεtə sɔʁti inɔpine, avεk dε ʒɑ̃ dy kʁy, ɔ̃ lεz- iø ki bʁije də plεziʁ.
ʒilmaʁ, lə ɡidə, lœʁ livʁə lε sεkʁε də pɔliʃinεllə, ɛ̃sistɑ̃ syʁ la pʁezɑ̃sə də pepitə, a œ̃n- ɑ̃dʁwa kɔny də lɥi səl, la fjεvʁə dəlɔʁ sɑ̃blə eklεʁe sɔ̃ ʁəɡaʁ, no ɔmə sɔ̃ fiʒe detɔnəmɑ̃, saʃa, sɔ̃ʒœʁ, lɛ̃teʁɔʒə. e, ʒilmaʁ, paʁlə, paʁlə, sɑ̃z- aʁε dy « metal ʒonə » dεldɔʁado, də pɥisɑ̃sə, daʁʒe ! ! lə silɑ̃sə sɛ̃stalə syʁ la piʁɔɡ, ki ɡlisə, ɛ̃dɔlɑ̃tə, syʁ lə fləvə kalmə.
saʃa, apʁε nuz- avwaʁ sεʁvi a bwaʁə, kɔ̃tinɥ a nu ʁakɔ̃te,
apʁε plyzjœʁz- œʁ də naviɡasjɔ̃, nuz- aʁivɔ̃z- a lɑ̃sjɛ̃ vilaʒə ɛ̃djɛ̃ dəs « eməʁijɔ̃s », la ʒilmaʁ nuz- ɔʁjɛ̃tə vεʁ kamɔpi, la nɥi tɔ̃bə vitə, nuz- ɛ̃stalɔ̃ no-amakz- o kaʁbət « pekaja », dəmɛ̃ il fəʁa ʒuʁ,
apʁεz- œ̃ fʁyɡal ʁəpa, ʃakœ̃ sɑ̃dɔʁ, ʁεvɑ̃ də pepitə, e də ʁiʃə fɔʁtynə.
saʃa, εksplikə til, sə ʁevεjə oz- alɑ̃tuʁ də katʁə œʁ. tut- ε kalmə. diskʁεtəmɑ̃, il sə diʁiʒə vεʁ lə fləvə, lɔ̃ʒə la bεʁʒə, pʁənɑ̃ swɛ̃ də ʁəɡaʁde u il mεt lε pje. il saʁεtə, ɡʁatə lə sɔl, maʁekaʒø, dy bu də sε bɔtə, ɔpsεʁvə lo dy fləvə, il ʃəminə, avεk lɛ̃kɔ̃sjɑ̃sə də la ʒənεsə, ɑ̃ plεnə fɔʁε tʁɔpikalə, o miljø də la nɥi, dɑ̃z- œ̃n- ɑ̃dʁwa ɛ̃kɔny, il apεʁswa sudɛ̃, maske paʁ la veʒetasjɔ̃, lɑ̃tʁe dynə ɡʁɔtə, ʁeseʁe vεʁ lə miljø, e veʁifjɑ̃ sa lɑ̃pə fʁɔ̃talə, il penεtʁə a lɛ̃teʁjœʁ,
tut- ɑ̃ lekutɑ̃ buʃə be, ʒε ynə fyʁjøzə ɑ̃vi də lɑ̃ɡiʁlɑ̃de, puʁ tɑ̃ də temeʁite, e si pø də ka dε dɑ̃ʒe,
il kɔ̃tinɥ.
ʒə penεtʁə dɑ̃ sεtə ɡʁɔtə natyʁεllə, su lefε də ma tɔʁʃə, lə sɔl bʁijə. lə ʃəmɛ̃ kɔ̃tinɥ plys lwɛ̃. ynə sεʁtεnə mwatœʁ sə deɡaʒə də sεt ɑ̃dʁwa, də lymidite kulə lə lɔ̃ dε myʁ. ʒə kɔ̃tinɥ a sɥivʁə sə ʃəmɛ̃ leʒεʁəmɑ̃ ɑ̃ pɑ̃tə, ʁɔkajøz- e ɡlisɑ̃, o bu dynə sɛ̃kɑ̃tεnə də mεtʁə, dɑ̃z- ynə kavite, œ̃ pəti lak suteʁɛ̃, pa tʁε pʁɔfɔ̃, dynə pyʁəte ɛ̃kʁwajablə apaʁε, dy kaʁts sɑ̃blə etɛ̃səle o fɔ̃,
ləs « ʁakɔ̃taʁds » də ʒilmaʁ, mə ʁəvjεne a lεspʁi, e puʁ ʁiʁə, ʒə plɔ̃ʒə mε mɛ̃, mε bʁa, dɑ̃ sεtə o fʁεʃə, ʒə ʁamεnə a la syʁfasə ynə myltitydə də pətiz- ama bʁijɑ̃, bɔsəle, bʁynatʁə. pεʁplεksə, ʒɔpsεʁvə sε dʁolə də pəti kaju, a leta bʁyt, e ʒə lε ʁəʒεtə dɑ̃ lo, sa nə ʁəsɑ̃blə vʁεmɑ̃ pa a də lɔʁ,
ʒə ʁətuʁnə o kɑ̃,
tu lə mɔ̃də dɔʁ ɑ̃kɔʁə, səl ʒilmaʁ sɑ̃blə mwatje ʁevεje, mə vwajɑ̃ dəbu, il mə di dusəmɑ̃, dɔʁ dɔ̃k ɑ̃kɔʁə œ̃ pø, la ʁutə səʁa lɔ̃ɡ ʒyska la minə dɔʁ, isi il ni a pa lə mwɛ̃dʁə filɔ̃ dɔʁ, il sə ʁətuʁnə e ɑ̃tɔnə ynə seʁi də ʁɔ̃fləmɑ̃,
alɔʁ kə ʃakœ̃ fini sa nɥi dɑ̃ sɔ̃-amak, saʃa ʁətuʁnə vεʁ sεtə ɡʁɔtə, ki sɑ̃blə latiʁe, εl ʁətʁuvə lə pəti lak, pεʁdy o fɔ̃ də nylə paʁ, e sɑ̃z- eta damə, il ʁɑ̃pli œ̃ pəti sak də sε dʁolə də pjeʁə- bʁynə, tɔ̃be dɔ̃ nə sε u !
a sə mɔmɑ̃ də listwaʁə, il debalə œ̃ pəti sak ɑ̃ twalə də ʒytə, ɑ̃ sɔʁ ynə vɛ̃tεnə də pətitə pjeʁə, dynə pyʁəte absɔlɥ, bʁijɑ̃təz- a suε, dε pətitə pepitə dɔʁ, plys-alysinɑ̃tə lεz- ynə kə lεz- otʁə.
nu sɔmə buʃə be, kʁwajɑ̃ a ynə blaɡ, mε nɔ̃, il sɑ̃blə osi ebai kə nu, syʁtu dəpɥi kil a kɔ̃takte œ̃ ʁəvɑ̃dœʁ dɔʁ, lɥi asyʁɑ̃ la valœʁ də sa tʁuvajə,
dəpɥi sa « viʁeə » syʁ lwajapɔk, nu sɔmə lε pʁəmje, a ki il mɔ̃tʁə sa dekuvεʁtə !
alɔʁ, o bu dœ̃ lɔ̃ silɑ̃sə, lε myʁmyʁə ʁəpʁεne,
. kə va ty fεʁə də sεtə tʁuvajə ?
kɑ̃n- oʁje vu fε, vu ki mə lize ? ? ?
e bjɛ̃, nuz- osi ! ! !
nε sə pa kə la ɡianə εt- ɛ̃pʁeviziblə.

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Commentaires Sur La Poesie

Auteur de Poésie
23/01/2016 18:49Loulette

dommage!
95% de l’histoire est vraie;Probablement pas suffisement bien racontée!
amicalement

Auteur de Poésie
24/01/2016 10:13Coburitc

Une jolie visite guidée, c’est bien mieux que le guide du routard.
jean-Pierre

Auteur de Poésie
24/01/2016 12:38Isa

Comme dit Jean-Pierre, c’est une jolie visite...
Si je peux émettre une tout petite suggestion (je ne suis certainement pas la meilleure conseillère) mais c’est juste au niveau ponctuation et espaces, on dirait que tu l’as écrit tout d’une traite, et je trouve que cela manque un peu de "respiration"... Il faudrait plus d’aération pour nous permettre de prendre le temps de bien lire ton texte qui est par ailleurs très intéressant car on a vraiment l’impression d’y être

Auteur de Poésie
24/01/2016 15:51Loulette

Isa merci de ce commentaire, en fait j’ai recopié une nouvelle écrite il y a quelques années, sur la vie de nos enfants en Guyane;Mais j’ai vraiment un problème avec la ponctuation!!!Voilà une bonne occasion d’essayer de me corriger; amicalement et merci
Merci aussi Jean Pierre de cette visite, si un jour l’occasion vous est donnée de visiter la Guyane, sautez sur l’occasion, c’est vraiment à voir; amities

Prose Voyage
Du 23/01/2016 12:31

L'écrit contient 1349 mots qui sont répartis dans 1 strophes.