Slam:Triste Constatation

Mais qui tu es toi, pour dicter ma vie sans préavis sans ordonnance,
sans même me donner ma propre chance ?
Depuis toujours tu t’efforce de me soumettre a tes lois de dictatrice,
de femme dominatrice qui se prend pour la police.
Tu t’accapare tous les pouvoirs, tente même de me faire croire,
Que rêver, penser ne sert à rien car m’ont destin est tracé par tes propres mains.
Tu t’es tué a la tache pour que jamais je ne devienne autonome
Pourtant je rêve de liberté, de vivre ma vie comme je le voudrais, et t’oses me dire que ça t’étonne ?
Non mais qu’est ce que tu croyais ? Que t’allais me pourrir la vie et qu’en plus j’allais te dire merci ?
Mais redescend sur terre, il touche à sa fin ton règne de chef militaire.
Petite fille sage ne se laissera plus jamais faire…
Refrain :
Arête, arête, arête…
Maman arête stp, arête
J’ai trop luter je vais flancher, a trop vouloir m’anéantir
Je n’arrive même plus a survivre
Arête, arête, arête…
Maman arête stp, arête
C’est bon tu as gagné, tu peu être fière,
17 ans a peine et je ne sais déjà plus ou je vais…
Maman j’veux bien croire que ton enfance n’a été que misère et souffrance,
mais t’étais pas obligé de nourrir la mienne de haine, de violence mental
et surtout de ta parano lamentable !
A cause de toi je traine cette foutue carapace qui prend toute la place,
Et qui fait que je ne suis pas celle que vous voyez dans la glace.
Pour finir en beauté, t’as rien fait pour que je sois sociabilisé,
m’empêchant toute sortie et du coup de me faire des amies.
Pourtant la vie a eu pitié, elle m’a offert une amitié, une fille sur qui j’pouvais compter
Mais ce n’était hélas qu’un prêt, une histoire de courte durée,
Après 6 ans à mes cotés, la mort est venue la récupérer
Refrain :
Arête, arête, arête…
Maman arête stp, arête
J’ai trop luter je vais flancher, a trop vouloir m’anéantir
Je n’arrive même plus a survivre
Arête, arête, arête…
Maman arête stp, arête
C’est bon tu as gagné, tu peu être fière,
17 ans a peine et je ne sais déjà plus ou je vais…
Mais maman regarde moi ! Regarde ce que t’as fais de moi !
J’ai une machine a la place du cerveau et le surmenage est pour bientôt,
Parce que j’en peux plus d’encaisser sans me révolter, sans pleurer
Sans jamais te dire que je te hais ! Regarde moi, non mais regarde moi,
Je ne sais même pas ce que c’est d’aimer car tu m’as jamais enlacé.
Mon cœur déborde d’amour a offrir mais jamais personne ne lui a appris a s’en servir,
A le partager, à l’exprimer ! Alors mon cœur s’est refermé, cadenassé, emprisonné,
Par peur d’être maladroit, de faire un faux pas mais surtout par peur de Toi…

Tu m’a pas appris a parler, encore moins a m’exprimer,
c’est pourquoi je soigne mes plaies en grattant ma plume sur du papier.
Lueur d’espoir