Slam:Les Constellations

Face aux constellations enivrantes d’une nuit typique
Rehaussées de symphonie paisible
Je brave le vent récalcitrant qui hurle à mes oreilles trouées de son froid épais et singulier
Les plantes qui ornent man champ visuel semblent à vue d’œil funèbres et inertes
Ravagées par une négligence scandaleuse
Et d’un vert morbide qui attire l’impassibilité
Le firmament est austèrement décoré
Ses fruits nobles paraissent orgueilleuse en me saluant
D’une vénusté recherchée et une ivresse d’un monde inexistant
La froideur de l’inspiration effleure ma peau dévasté comme celle d’un belluaire chanceux
Pour me faire une idée abstraite sur un monde sans étoiles
Un monde sans empyrée
Des questions sans réponses
Des lignes sans fin
Et des livres sans préface
Un horizon sans couleurs
Des êtres sans émotions
Un bien sans mal
Une utopie sans citoyens
De l’amour sans haine
Je me contente de privilégier le centre de l’univers de l’existence de toutes choses
Ma rose fleurie est recroquevillée dans sa chaleur innée
Chuchotant à ses membres les défauts de ses semblables
Et l’existence fatal de ceux qu’elle convoite
Un discours ne peut être philosophique sans la présence de l’amertume au sein d’une normalité
Un succès ne peut être savouré sans la souffrance sempiternelle ayant menée à lui
Les étoiles enivrantes ne sont qu’une lueur vespéral
Pour atténuer l’âpreté d’une vie fade
Il m’arrive d’être grièvement pâle
Et de contempler ce ciel noirâtre
Pour savourer ces rires et ces larmes
Et d’une sensation je fais de longues phrases
Pour paraître ivre d’art. .