Poème:Je De Maux

Les mots résonnent dans mon corps
En corps et encore, raisonnent dans ma tête
Pensées irraisonnées, pour panser ma blessure
Sur de tout sur de rien, sur un fil de rasoir
Fil du temps, tu m’entends ? Je t’appelle a l’aide
Tu m’appelles « mon amour », mais tu n’m’appelles jamais
Et ta pelle creuse mon trou, troué par la fleche de cupidon
Don de sang pour mon ame, amoureuse d’un trésor
Trésorier du bonheur, il n’est pas l’heure de partir
Puisque ta voix me manque, quel chemin emprunter ?
Ton emprunte sur ma peau, payer les pots cassés
Les mots casés entre deux faits et gestes
Reste oh ma fée, oh ma fée reste
Les restes de nos maux, nous en ferons des poemes
Aimer ne sera qu’un nous, nous ne serons qu’un
Quinze milliers de roses pour tes joues rosées
Oser venir te voir, voire venir t’embrasser
En ses bras je m’élance, mais lancé je m’évade
Vague de bonheur, souffle de chaleur
Souffle dans son cou, coup dur, je souffre
Odeur de soufre, Ode parfumée
Bouffée de fumée, Doigts bouffés par le plaisir
Plaisir reçu à donner, redonner un plaisir reçu
Redonner l’espoir a un aveugle, garder l’espoir aveuglemment
Tendre la main au prochain, Prochainement on meurt
Meurtri par le passé, passer du temps a ne rien faire
Fers croisés, croiser la haine. Battue par l’amour
L’amour nous en veut de nous etre croisés
Fais un voeu d’amour, et nous te croirons
Ronds de fumée, beau l’espace d’un instant
Regarder l’espace un instant, et le trouver beau
Beauté inaccessible, à acces réservé
Assez de haine ailleurs pour la laisser rentrer
La laisse est infinie, mais on n’est jamais libre
On nait deja délaissé, alors laisse tomber
Si la vie te rattrape, alors c’est que tu meurs
Moeurs et coutumes figés. J’ai peur
Peur d’être délaissé, ainsi peur d’être libre
Peur d’ëtre abandonné. Donner tout ce qu’on a
Et meme ce qu’on a pas
Pas a pas partir se tirer s’retirer
Tirer c’est faire partir et ramener
Ramer toute sa vie sans jamais abandonner
Aimer
Aimer
Aimer faire la fete, faite de rire et de mille sourire
Sourire a un inconnu, a un nain connu
Passe partout, Tout passe par la
Il repassera par la, la bas, la haut,
Ici bat mon cœur, La couleur bat la suite
La suite est inconnue, personne ne peut la programmer
Pourtant on est tous programmés, formatés
Si tu dépasses, tu trépasses
Tes pas ç’qu’ils veulent alors ils t’en veulent
Il te veulent plus, tu leur a déplu,
Des plus beaux ont déja pris ta place
Tu pars a la chasse, histoire de chasser tes mauvaises idées
Mais c’est décidé, tu passeras toujours a coté
Personne a tes cotés, A t’écouter, la vie est une poésie
Mais ton pere sonne a la porte, Il faut qu’tu prennes en main ta vie
Qu’tu penses a demain… que tu laves tes mains, que tu assures ton maintien
Tiens, prends toi ça, Un coup de réalité en pleine figure,
Au sens figuré bien sur, Sur de toi, sur un toit
Tu t’balances d’un coté a l’autre
D’toute maniere tu t’en balances, t’es né en octobre
Tu t’réveilles un beau matin et tu t’dis putain qu’est-ce que jfous la ?
La vie sent bon, alors tu la bois, jusqu’a en être bourré
Bourré d’idées, besoin de creer, A la craie et au stylo
Tu écris les plus beaux mots
Et cries tes plus beaux maux
Tu te vides, mais tu restes avide de creation
Alors tu t’arretes plus
Tu n’peux arreter ce poeme, Ce poeme ne peut pas avoir de fin
T’en veux encore, t’as toujours faim
Les mots résonnent dans mon corps
En corps et encore, raisonnent dans ma tête…

Les mots résonnent dans mon corps
En corps et encore, raisonnent dans ma tête…