Poème:Improvisation Courte

Devant mon piano j’étais rêveur
Mes doigts fins de compositeur
Comme un ivrogne, des doigts de trembleur
Je voudrais tant en ton honneur
Que j’arrive dans les heures
À faire la chanson du bonheur.

Mes doigts encore figés s’approchaient
Des touches encore gelées
Par des années abandonnées
Tout ce que j’avais délaissé
Comme un idiot d’aliéné
J’allais aujourd’hui certain remédier.

Cela y est cette fois je ressens
Et je me jette je la sens
Un dernier effort c’était le printemps
Je vais écrire au présent
Et j’espère dans l’attente
Que cette chanson te contente.

Une musique tendre et douce
Sortie comme de la bouche
D’un enfant qui sans doute
Improvise goutte par goutte
Mon inspiration courte
Je vais y arriver pas de doute.

Musique, musique, que je t’aime
Mais je préfère quand même
Faire une mélodie pour toi-même
Car sans toi tout serait blême
Cette chanson là, sera la tienne
Pour te prouver que je t’aime.