Poème:Poème Français

L’amour fait battre mon coeur,
Quand tu es là, tout près.
De mes sentiments je meurs
Face à ton cruel désintérêt.
De la tristesse et des pleurs
Que j’enfouis dans mon oreiller.
Je dors la tête dans mon malheur,
Comment pourrais-je me reposer ?
La fatigue déroute mes pensées.
Mon amour est une flèche,
Sa lame est empoisonnée.
Le jour comme la nuit je pense à toi ;
Je te hais et je t’adore, comment pourrais-je expliquer cela ?
Puisque je ne peux te faire de mal,
Je n’en ferai qu’à moi.
Des entailles sur ma peau,
Du sang sur un couteau.
Mes yeux s’embuent, j’ai peur
De me perdre dans ma douleur.
Allongée près du rivage,
Le sable effleure ma peau.
J’écris ma dernière page,
Mes lèvres en esquissent le dernier mot.
J’appelle à l’aide et crie ton nom,
Tu apparais à l’horizon,
J’ai sûrement perdu la raison.
Je suis tes pas
Et ils m’emmènent jusqu’au ponton.
Dans l’eau se reflètent les souvenirs,
La vie tente de me retenir.
J’essaie de croire en mon avenir,
De résister à l’envie de partir.
Mais de la pointe de tes cheveux,
Tu troubles la surface qui reflète tes yeux bleus.
Je contemple à nouveau ton visage
Alors que la rambarde disparaît,
Mes pieds quittent le sol,
J’ai l’impression de voler.
Mon âme s’évade vers les cieux,
Mais mon coeur reste sur la plage.
La peine a lancé son dernier assaut,
Alors j’ai fait le dernier saut.
Ma toute dernière pensée
Fut celle de ton image,
Ainsi avec toi je demeurerai,
Mon rêve devient réalité,
La réalité devient mirage.
Mon amour ne fut pas une bénédiction,
Mon départ délectas les dieux,
On m’a jeté une malédiction,
Quand sur toi j’ai posé les yeux.