Poème:Ma Maladie : L’automutilation, Le Suicide

J’ai rechuté, ma lame m’a encore libéré…
J’y ai pensé pendant toute la soirée,
Et puis je suis partie dans ma chambre,
Dans cet endroit où je ne résiste pas à mes idées sombres…

Vous savez j’ai mon rituel, c’est toujours pareil : j’allume ma lampe de chevet,
Je nettoie mes 3 lames de rasoirs, puis je les pose sur mon poignet…
Ensuite de droite à gauche je les enfonce progressivement dans ma peau,
Et puis je recommence cette boucherie chaque fois de bas en haut…

Qu’il est beau ce sang, Mon sang,
D’un rouge vif éclatant, je l’admire tant…
Je le laisse couler sur ma peau blessée, et je le regarde passionément,
Je le comtemple, je suis fière, il se balade le long de mon bras paisiblement…

Je ne suis pas folle, je le sais et vous le savez aussi,
Mais est-ce de ma faute si rien ne me réussis ?
Comment y remédier ? Moi je m’automutile,
Cela m’aide un court instant à oublier cette vie si débile…

Je perds tout, à commencer par les gens que j’aime le plus au monde,
Mon frère, ma meilleure amie et je n’ai même pas d’excuse, la vie est immonde…
Je sais pourquoi je les éloigne de moi, pour qu’ils me haissent,
Je veux tout simplement mourir et savoir qu’on ne me regrettera pas, pour j’ en finisse…

On dit de moi que je me plainds sans cesse,
Que de toute façon je n’oserai jamais partir à cause de ma tristesse…
Vous croyez que je n’aurai pas le courage de réaliser cette acte là…
Vous avez tort, vous me connaissez bien mal, vous ne pourrez rien contre cela…

J’ai l’impression que tout le monde se fout de moi,
Je pense tellement à eux, à vous, à tout cela…
Je suis inutile maintenant, je ne suis plus celle que vous aimiez tant…
Je ne suis qu’une herbe fragile livrée aux terribles ravages du vent…

Je suis l’herbe et la vie le vent,
Je suis cette fille si fragile, je ne suis pas si forte, j’ai 16 ans
Et je ne pense qu’à ma fin, qu’à ma mort,
Peut-être est-ce de la bétise ou tout simplement que je n’ai pas de destin en or ?

L’adolescence et ses problèmes qui lui sont liées est une période délicate,
Pour moi, elle me sera fatale. Malgré que j’ai en mains les cartes,
Les cartes de ma vie, je préférai les laisser à un autre,
Qui lui se battrai pour la vie, je te laisse, Amoureux de la Vie, mon corps pour rennaître…

J’avais promis,
Je vous ai mentis…
Je ne vais pas bien,
Et vous n’y changerai plus rien…

Je vous ai trahi,
En recommençant mes conneries et à haïr ma vie…
Mais je m’en fiche tellement,
Je voudrais mourir maintenant…

A tous ceux qui m’aiment,
Ne croyez pas que je n’avais que de la haine,
Je vous aimais et vous ne le saviez pas,
A tous ceux j’aime et qui se reconnaitront, ne m’oubliez pas…

Sur ma pierre tombale, vous inscriverez cela :
« Ce n’est pas tant qu’elle a aimé la sienne, mais ce qui est sûr c’est qu’elle a aimé la vie »