Univers de poésie d'un auteur

Texte:Début D’une Histoire

A Propos du Texte

Ceci est le debut d’une histoire que j’écrit actuellement…

Le Texte

Différents
Chapitre 1 :
Rencontre inattendue
Un garçon restait dans son fauteuil, sans bouger, en regardant les flocons de neige tomber au dehors. Il se prénommait Nao. Dans ces moments, il en oubliait jusqu’à son essence même, il devenait blanc et éphémère tel la neige tombant inlassablement. L’existence même n’a pas de but parfois, tout est comme il doit être et nul questions ne se doit d’être poser. C’est ce qui fait la beauté sauvage et insaisissable de la nature. Cruelle, rude, mais magnifique.
Nao vivait avec sa grand mère au Canada dans une maison faite en bois. Elle ressemblait a une grande cabane mais elle était pour lui un refuge splendide au milieu de ces montagnes. Il vivait assez loin de l’école, et prenait le bus scolaire tout les matin au bord de la route. Une routine en soi car il le faisait depuis qu’il vivait las bas, depuis la mort de ses parents dans un incendie. Cela le rendait triste parfois mais il reprenait courage car il savait que ses parents n’auraient pas voulus qu’il soit malheureux a cause de leur souvenir. Alors il continuait. Se lever aller a l’école, apprendre, rentrer, manger, et dormir. Une spirale infinie et immuable. Tel était sa vie. Une vie
bien banale pour un adolescent de 18 ans.
Lorsqu’il voyait des amis de sa grand mère au village, il avait l’habitude qu’on lui dise :
-Tu ressemble tant a tes parents ! Tu a les yeux de ton père et le doux caractère de ta mère.
Oui, il savait cela. Il avait vu a plusieurs reprises des photos sur lesquels il figurait a cotés d’eux. Tous souriant et si innocent. A cette époque, il ne connaissait pas le chagrin, la colère, la mort. Il ne souhaitais cela a personne. Aucun être vivant ne devait souffrir de la sorte, c’était trop horrible. Trop difficile.
Il avait les cheveux long, d’un noir de jais, et des yeux aussi vert que le jade. De sortes, que lorsque quelqu’un le regardait il restait prisonnier dans cet océan de vert. Son nom signifiait dans la langue des Appalaches « esprit courageux », il en était fier car c’était sa mère qui l’avait choisit. Dans son lycée, quelques élèves seulement n’était pas indien. Les matières enseigner était des matières classiques comme l’anglais, l’histoire, les sciences, mais aucune n’avait la préférence de Nao sauf la littérature. Il rêvait de voyager et devenir écrivain. Bien sur, il adorait sa grand mère, mais il voulait plus, il voulait voir l’inconnue, affronter le danger. Vivre tout simplement. Rien ne le retenais vraiment ici, il n’avait pas d’amis. Seuls quelques camarades lui parlait mais seulement pour lui demander un stylo, ou une feuille. Alors il leurs donnaient puis les ignoraient.
Existence monotone, dépourvue de charme. Mais il se disait que c’était mieux que rien, et que cela pouvait changer un jour. Que la chance tournerait.
Un jour, en se rendant a l’épicerie du village, il trébucha sur une marche. Il tomba et se sentit plus ridicule que blesser. C’est alors qu’il vit en relevant la tète, une main tendue vers lui.
-Tu t’est fait mal ? Ça va ? Dis une voix grave et sensuelle.
Il saisit avec un sourir l’aide proposer, et se releva, gêner.
-Non, pas trop. Merci.
-Je t’en pris, lui répondit-il. Je m’appelle Malo. Je viens d’arriver dans le coin. C’est sympa d’ailleurs ici !
Il bredouillait un faible « oui » a peine audible, intimider. Le nouveau le fascinait, il respirait la confiance en lui, et la gentillesse. Il faisait environ 1, 85m de haut, tout en muscles, mais ce qui impressionnait le plus Nao était ses yeux. Deux saphir qui étincelait de mille éclats. Il aurait pu se noyer dans son regard des heures durant, quitte a paraître impoli.
Un ange passa, les adolescent ne pipait mot. C’était inutile, ils se regardait mutuellement avec un sourire au coin des lèvres. Une tension palpable s’installa alors instantanément.
-Ça te dit d’aller prendre un café ? Proposa Nao.
Malo ne réagit pas immédiatement, troubler par la rencontre qu’il venait de faire. Il hocha la tête et le suivit jusqu’au fameux café qui était plus une cantine qu’un café. Mais qui, tout de même, avait un certain charme et une certaine élégance rustique.
Ils prirent place sur l’une des nombreuses tables inoccupées. Un serveur s’approcha d’eux en les saluant chaleureusement. Pour lui, il n’était pas rare de voir des adolescents venir boire un verre en sortant des cours. C’était un lieu de rencontre avant tout pensât-il.
-Que prendrez-vous Messieurs ?
-Pour moi, ce sera un chocolat chaud s’il vous plaît, dit doucement Nao.
-Et pour vous ?
-Un café, merci. Dit a son tour Malo.
Le serveur s’éloigna, et Malo décida d’entamer une véritable conversation, avide de réponses.
-En quelle classe est tu ?
-En terminale, et toi ?
-Idem.
Nao parut perplexe.
-Tu sembles vieux pour être dans la même classe que moi !
Malo s’attendait a cette remarque qu’on lui faisait souvent.
-Oui, j’ai redoubler une classe parce que je n’arrêtait pas de déménager. Je n’ai pas réussi a suivre les cours avec assiduité. Et je reconnais que je n’ai rien fait non plus.
-Tu viens d’où ?
-Je suis originaire d’Irlande. Il est inutile que je te retourne la question. Tu n’a pas l’air d’aimer voyager.
-Tu te trompes ! Je rêve de visiter l’Europe depuis toujours. Je t’envie !
Malo eu un rire sans joie.
-Tu n’a vraiment pas de quoi m’envier quoi que ce soit. Ce n’est pas drôle de déménager tout les deux mois parce que ton père est muté en permanence. J’aurais aimer avoir une vie stable comme la tienne.
Une ombre passa soudain dans le regard de Nao que Malo ne comprit pas. Il se dit que peut être, c’était un sujet sensible, alors il ne releva pas.
-Et sinon qu’est ce que tu aimes faire ici bas ? Il y a quoi a de cool a faire dans le coin ?
-Oh rien du tout dit Nao dans un soupir lasse. Rien que des plaines, des foret, beaucoup de neige en hiver, et peu d’êtres humain. Note, que c’est étrange de voir un blanc échouer dans une région aussi perdue !
-Oui qu’est ce que tu veux, on choisit pas !
Ils poursuivirent leurs conversation quelques heures avant de se quitter lorsque la nuit tomba.
Malo était habituer a ressentir ce genre d’attirance pour des garçons, mais cela n’avait jamais été aussi fort. Aussi primale dès la première rencontre.
D’ordinaire, il était sur de lui, confiant. Mais ce garçon étrangement beau, l’avais désarçonner. Comme clouer sur place, de son regard perçant. Il était évident que Nao était encore inexpérimenté dans le domaine des sentiments homosexuels, mais cela ne le décourageait pas pour autant. Il voulait le revoir, lui parler pour apprendre tout de lui. Jusqu’à connaître par cœur son odeur, ses habitudes, ses goûts. Absolument tout le concernant. Pour commencer, il essaierais de le chercher au lycée, puis il aviserait ensuite.
Il avait adorer son après midi passer avec son nouvel ami, il y avait longtemps qu’il ne s’était pas autant amusé. L’avenir promettait d’être intéressant !
Ce soir la, en rentrant, Nao alla directement se coucher, en cherchant sans cesse le sommeil qui ne venait pas. Il repensait a Malo. Il le hantait, s’accrochant a lui tel une sangsue. Il l’avait surpris ce dernier entrain de reluquer sans retenue. Il était de toute évidence gay, sans l’ombre d’un doute, mais cela ne le derangait aucunement car un ami était un ami ! Qu’il soit noir, blanc, ou jaune.
Il ne savait cependant pas pourquoi il avait ressentit cette attirance si vive pour lui, un inconnue. Avait-il vraiment vu une lueur de désir dans ses prunelles bleu nuit ? Avait-il rêver tout cela ? Il n’en savait rien. Ce dont il était sur, c’est qu’il le reverrait bien assez tôt, et quelques part au fond de lui, il le désirait ardemment.
Le lendemain au lycée, Nao ne put s’empercher de bailler en classe, il était fatigué de sa presque-nuit. Il s’était lever en retard et avait juste eu le temps de prendre un pan cake en sortant. Il rattrapa son bus de justesse, et arriva a l’école essouffler et tremper a cause de la pluie. Ses chaussures émirent un bruit étrange sur le sol sec, il avait l’impression d’être dans une piscine. La scène en était presque risible. Ses cheveux collait a sa nuque sans qu’il puisse rien y faire, lui procurant de ce fait des frissons incontrôlables.
Certains jours sont pourris pensât-il, et il vivait l’un d’eux. Que ferait-il si il croisait le joli blond dans les couloirs ? Il passerait encore pour un imbécile finit. Hors de question que cela se reproduisent une seconde fois ! Il courut vers son casier et pris un t-shirt qu’il gardait dedans au cas ou, puis alla le mettre rapidement dans les toilettes des garçons. C’est alors qu’il vit de nouveau Malo. Ce dernier fumait une cigarette près des robinets.
-Comme on se retrouve ! Que fait tu ici ? Tu n’est pas canser être en cours ?
-Si. Mais je tenais a enfiler un vêtement plus adéquat, je ne tient pas a attraper une pneumonie ! Et toi ? Sais tu que fumer est proscrit a l’intérieur du lycée ?
Malo rit a sa réplique faussement agressive.
-Oui mais mais ça m’est égale. C’est cool de transgresser les règles, tu devrais essayer un de ces jours.
Nao lui rendit son sourire.
-Je ne m’attendais pas a te revoir de ci tôt ! Désoler mais je doit vraiment me dépêcher si je veux arriver en cours a l’heure.
-Pas de souci t’inquiète.
Nao alla dans une cabine et se changea, avant de sortir des toilettes des garçons sans se soucier de Malo qui n’avait pas bouger d’un millimètre. Plus tard dans la matinée, il se dit que qu’il n’aurait jamais du aller au toilettes, car il n’avait pas prévue de le revoir tout de suite.
C’est a cet instant que la porte s’ouvrit. La proviseur apparue sur le pas de la porte.
-Bonjour, je vous pris de bien vouloir accueillir un nouvel arrivant : Malo Opburn.
Impossible ! Le sort s’acharnait contre lui, il n’en croyait pas ses oreilles. Malo fit un geste rapide de la main avant de venir dans sa direction.
-On dirait que l’on va être amener a se voir souvent dit ce dernier en lui faisant un clin d’oeuil.
En effet, tel serait le cas si ce dernier était dans sa classe. Au moins, il aurait de la compagnie. Cela l’aiderait peut être a supporter ces cours fatigants et tous plus pénibles les uns que les autres
-Oui on dirait, dit Nao.
La journée se déroula normalement, sans encombre. Les deux garçons se parlèrent un peu durant les cours avant de rentrer avec le bus scolaire plein a craquer.
D’accord, cela n’avait pas été si terrible de le revoir se dit Nao, mais il lui en voulait d’avoir un tel pouvoir d’attraction sur lui. Comme si son âme appelait la sienne a fusionner en une seule. Il ne savait que penser car il n’avait jamais eu dans l’idée qu’un garçon pourrait lui plaire. Les gens trouvait en général que c’était malsain, pas naturel. Mais Nao se moquait de tout ces ignorants qui ne faisait que juger autrui. Il voulait savoir de quoi il retournait vraiment. Il avait donc décider d’inviter son nouvel ami a aller manger au fast food du village en sa compagnie, le samedi suivant. Naturellement, Malo en fut ravi et accepta avec plaisir. Ils passèrent ainsi du temps ensembles et purent se découvrir un peux plus.
Très vite, ils devinrent amis. Nao passait tout les week-end chez Malo a jouer aux jeux vidéos, ou a faire des jeux de société. Ils ne pouvait se passer l’un de l’autre. Pour quelles raisons ? Ils n’en savait rien. C’était naturel pour eux. Chacun parlait de se qu’il aimait ou rêvait de voir. Malo lui, voulait explorer les plaines, et Nao voir le reste du monde.
Les mois passèrent, puis vint Noël. Nao invita Malo pour le réveillon.
-Veut tu du chocolat chaud ?
-Avec plaisir se sera ! Dit Malo théâtralement.
Il lui tendit alors une tasse fumante de chocolat chaud, s’en servit également, puis ils s’assirent près de la cheminée. La grand mère de Nao avait fait un excellent dîner, la dinde était géante.
-Tiens dit Nao en tendant un paquet bleu a son ami.
-Qu’est ce que c’est ?
-Ouvre et tu saura !
C’était un livre de légendes indiennes.
Nao avait penser qu’ainsi, ce dernier en apprendrait plus sur sa culture et que cela répondrait aux questions qu’il lui posait souvent.
Malo en fut ravis, il ne s’attendait pas a un tel présent.
-Merci Nao. Dit-il avec un air émerveiller. Je le lirais dès que je pourrais, promit.
-De rien, j’ai cru que cela te plairait. Et c’est le cas apparemment ! Alors tant mieux.
La soirée se déroula dans une ambiance relaxante et festive, comme le voulait la tradition. Le lendemain, qui était le jour de noël, se fut a Nao de se rendre chez Malo.
Sa maison était grande, épurée, splendide. Elle avait 5 chambres et 3 salles de bain. Le salon était vaste. Des meubles étaient disposées de manière classique mais sans surplus. Des fleurs trônait sur une table basse, devant le canapé. Elle diffusait un merveilleux parfin que Nao ne sut décrire. Il était enchanter d’être ici, chez son ami, et de découvrir enfin son univers. Il y avait des rires d’enfants qui résonnait dans la cuisine, c’était les deux sœurs de Malo s’amusait avec sa mère. Le père lui, était étendue nonchalamment sur le canapé avec un journal quelconque entre les mains. Il leva la tête en le voyant arriver, et le salua gentiment.
-Bienvenue jeune homme ! Entre je t’en prit, fait comme chez toi ! Veut tu des cookie ? Ils sont délicieux, c’est ma femme qui les a faits avec les enfants.
-Avec plaisir Monsieur. Je suis ravie de vous rencontrer également. Ainsi que toute votre famille. Malo m’a beaucoup parler de vous (ce qui en soit était archifaux) .
-Parfait dit le père, je vais les chercher, attend un instant.
Ils gouttèrent alors ensembles les biscuits et se régalèrent.
-Viens dit Malo, je vais te faire visiter la maison. Ce qui était une façon simple mais clair de débarrasser le plancher rapidement.
Ils franchirent les escaliers, et se dirigèrent vers une porte bleu dans le fond du couloir. La lettre M y figurait en grand, probablement pour Malo se dit Nao.
-Ne fait pas attention dit Malo, c’est le bazar ici. Je n’ai pas eu le temps de ranger ma chambre.
-Elle équivaut largement la mienne en ce qui concerne la propreté et le rangement répondit Nao.
-Un point partout la balle au centre.
-Elle est quand même moins en bazar que je m’y attendais, alors tu mérite un 10 sur 10.
-Merci dit Malo en faisant une révérence disgracieuse.
-Je voulait monter pour te donner mon cadeau a mon tour. Tiens dit-il en lui tendant un petit paquet.
Nao s’en saisit et l’ouvrit. C’était une gourmette en argent avec inscrit dessus en lettres majuscules « NAO ». Il l’adorait déjà.
-Merci beaucoup. Elle est top ! Dit-il avec un sourire béat.
-Content qu’elle te plaise. J’ai mit un temps fou a la choisir ! Attend ! Laisse moi te la mettre.
Il lui saisit délicatement le poignet et lui mit le fin bijoux argenté.
Un poème vint alors a l’esprit de Nao :
Précieux et argenté
Symbole d’une sincère amitié
Liant ainsi deux être au cœur pure
Que cela perdure
La main de Malo était douce, chaude. Elle l’avait brûle a l’endroit ou il l’avait toucher. Le désir traversa alors le regard de ce dernier.
-Je ne te l’ai jamais dit avec des mots, mais tu le sais n’est ce pas ? Tu sais que tu me rend fou. Que je pense a toi jours et nuits.
Choqué par les paroles si franches de son ami, Nao ne sut que dire. Qu’auriez vous dit vous ? Si du jour au lendemain, votre meilleur ami vous sortait d’un coup qu’il vous aimes. Certes, quelques part, il s’en doutait, mais il n’avait pas prévu qu’il le lui dise de cette manière, et ce soir la.
Nao se remémora les moments super qu’ils avaient partager depuis le début de l’année, et il se dit qu’il n’avait jamais connut quelque chose d’aussi beau. D’aussi fort. Il sut alors qu’il c’était voiler la face durant des mois entiers. Il éprouvait bien plus que de l’amitié envers Malo. Bien plus que tout ce qu’il connaissait.
Il prit alors a son tour, timidement la main de celui qui contait tant pour lui, et la porta a ses lèvres. Il y déposa un baiser aussi doux qu’une brise d’été. Les mots se bousculaient dans sa tête. Désir, amour, amitié, beauté, volupté.
Les mots ne pouvait décrire cet instant si parfait, si merveilleux. Malo avait hésiter avant de prononcer ses paroles, redoutant la réaction de celui pour qui son cœur battait, qui faisait augmenter son rythme cardiaque a chaque fois qu’il le voyait.
Touts ces doutes s’effacèrent lorsque Nao avait saisit sa main. Il n’hésita plus une seule seconde. Il décida de ne jamais le laisser s’en aller, même si il ne voulait un jour plus de lui.
Il s’approcha alors lentement de Nao qui n’avait pas lâcher sa main un instant. Il admira la beauté des deux émeraudes qui le fixait, leurs profondeur. Leur beauté. Puis, leur lèvres s’effleurèrent lentement, délicatement, comme si ils avaient peur de se découvrir.
Instinctivement Nao avait fermé les yeux, il avait adorer la sensation des lèvres chaudes de Malo posées sur les siennes. Il en voulue soudain plus, cela ne lui suffisait pas. Alors, d’un coup, il l’embrassa de nouveaux. Mais cette fois, sans crainte ni retenue. Avec passion. Avec amour.
Malo enfouit ses doigts dans les cheveux d’un noir de jais de Nao, il se serra davantage a lui. S’y raccrochant comme si il n’y avait que lui qui conte le plus au monde.
Nao fit de même, ses mains le touchèrent. Partout, tête, bras, torse. Il explorait, goûtait l’inconnu. L’inconcevable. Et oui, il adorait ça. Il n’aurait su combien de temps ils restèrent coller l’un a l’autre, cela n’avait aucune importance. Il se prirent des les bras l’un de l’autre, et se serrèrent jusqu’à s’étouffer.
-Je crois que je t’aime Malo, dit très bas Nao. Comme si il craignait que quelqu’un ne l’entende. Il avait trouver étrange de s’entendre prononcer un tel aveu a voix haute, mais il ne le regretta pas car cela sonnaient parfaitement juste en lui. Ces paroles étaient la traduction de ce que lui disait son cœur. Il l’aimait. C’était une évidence pour lui, et il n’en était que plus heureux.
-Moi aussi je t’aime ! S’exclama Malo. Tu en a mis du temps avant de comprendre. C’était pourtant évident. Je n’ai pas cesser de te regarder, de boire tes paroles, de t’effleurer la main ou l’épaule.
Il rirent, puis s’embrassèrent une dernière fois avant de redescendre dîner avec les autres. Nao se dit alors qu’il n’avait jamais passer de meilleur Noël que celui-ci, et qu’il avait reçu le plus beau des cadeaux : Une personne a aimer et qui l’aimait en retour.

Chapitre 2 :
Main dans la main
Les vacances furent trop courtes au goût des deux amoureux. Ils n’avaient pas passer une seconde, l’un sans l’autre. Même la grand mère de Nao lui en avait fait la remarque. Il quittait la maison sans manger parfois, et rentrait tard le soir. Cela ne lui convenait pas du tout.
-Ou vas tu mon garçon ? Lui demanda t’elle.
-Chez Malo, on a prévue de réviser la géographie ensembles.
-J’ai l’impression qu’il a beaucoup d’importance pour toi, je me trompe ?
Nao ne sut que répondre.
-Oui, c’est vraie. Il est gentil, on s’entend bien.
La vieille femme le regarda longuement en souriant.
-Oui c’est un bon petit. Je ne parlais pas de ça. Tu ressent bien plus que de l’amitié pour lui n’est ce pas ?
-Oui. Je ne le nierais pas.
-C’est très courageux d’oser assumer tes sentiments. Je suis très fière de toi. N’ai pas honte de ce que tu éprouve, ta différence fait ta force. Tu le comprendra bien assez tôt en grandissant.
Sur ces mots elle le prit dans ses bras et l’embrassa avant qu’il ne parte. Il était tout ce qu’importait a ses yeux, malgré sa différence, dans une certaine mesure elle avait toujours su qu’il était gay, mais cela n’avait pas d’importance. Elle continuerais a l’aimer jusqu’à sa mort et même après.
En allant chez Malo, Nao se remémora les paroles réconfortantes de sa grand mère. Elles résonnaient comme un mentra dans sa tête. Tel le refrain d’une chanson. Il était émue de savoir que sa grand mère le soutenait, l’aimait, même après ce qu’il lui avait dit. Les discussions qu’il avait avec elle étaient courtes mais précises. Ils ne tournaient pas autour du pot, allant droit au but. Cela leurs convenaient parfaitement car Nao n’aimait pas attendre. Il aimait les choses claires, les choses dites.
Il retrouva Malo dans la foret, près du lac. C’était leurs endroit préféré, comme si ils étaient les seuls a en connaître l’existence, a pouvoir s’y rendre. Malo sourit en le voyant approcher et déposa un baiser sur ses lèvres.
-Tu en a mis du temps ! J’ai cru que tu ne viendrait plus.
-Oui désolé, j’ai été retenue par grand mère.
-Elle sais ?
Nao hocha de la tête.
-Et que t’a t-elle dit ?
-Rien de spécial, elle est d’accord. Je crois qu’elle se moque de ça, Elle n’a jamais émis la moindre remarque négative a ce propos. Si elle avait eu quelque chose a dire elle l’aurait fait. Ce n’est pas dans sa nature de ne pas dire ce qu’elle pense.
-Parfait. C’est mieux ainsi.
-Et ta famille ?
Malo haussa les épaules.
-Ils s’en doutent, ce n’est pas un problème non plus. Ils font leurs vies, je fait la mienne. Ça a toujours été comme ça. Ils t’aiment bien.
-C’est réciproque, dit Nao en posant sa tête sur l’épaule de Malo. Ils sont cool. Nous sommes censer réviser la géographie je te signale !
-Abon ? Ce n’est pas ce que nous sommes entrain de faire ?
-Si, et nous le faisons accidument d’ailleurs ! Dis Malo en prenant un air innocent.
Ils passèrent le reste de l’après midi a bavarder et a jouer ensembles, comme de simples adolescents.
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Poeme de Mathi

Écrivain Mathi

Mathi a publié sur le site 175 écrits. Mathi est membre du site depuis l'année 2016.

Syllabation De L'Écrit

Phonétique : Début D’une Histoiredifeʁɑ̃
ʃapitʁə œ̃ :
ʁɑ̃kɔ̃tʁə inatɑ̃dɥ
œ̃ ɡaʁsɔ̃ ʁεstε dɑ̃ sɔ̃ fotəj, sɑ̃ buʒe, ɑ̃ ʁəɡaʁdɑ̃ lε flɔkɔ̃ də nεʒə tɔ̃be o dəɔʁ. il sə pʁenɔmε nao. dɑ̃ sε mɔmɑ̃, il ɑ̃n- ubljε ʒyska sɔ̃n- esɑ̃sə mεmə, il dəvənε blɑ̃ e efemεʁə tεl la nεʒə tɔ̃bɑ̃ ɛ̃lasabləmɑ̃. lεɡzistɑ̃sə mεmə na pa də byt paʁfwa, tut- ε kɔmə il dwa εtʁə e nyl kεstjɔ̃ nə sə dwa dεtʁə poze. sε sə ki fε la bote sovaʒə e ɛ̃sεzisablə də la natyʁə. kʁyεllə, ʁydə, mε maɲifikə.
nao vivε avεk sa ɡʁɑ̃ mεʁə o kanada dɑ̃z- ynə mεzɔ̃ fεtə ɑ̃ bwa. εllə ʁəsɑ̃blε a ynə ɡʁɑ̃də kabanə mεz- εllə etε puʁ lɥi œ̃ ʁəfyʒə splɑ̃didə o miljø də sε mɔ̃taɲə. il vivε ase lwɛ̃ də lekɔlə, e pʁənε lə bys skɔlεʁə tu lε matɛ̃ o bɔʁ də la ʁutə. ynə ʁutinə ɑ̃ swa kaʁ il lə fəzε dəpɥi kil vivε las ba, dəpɥi la mɔʁ də sε paʁɑ̃ dɑ̃z- œ̃n- ɛ̃sɑ̃di. səla lə ʁɑ̃dε tʁistə paʁfwa mεz- il ʁəpʁənε kuʁaʒə kaʁ il savε kə sε paʁɑ̃ noʁε pa vulys kil swa maləʁøz- a kozə də lœʁ suvəniʁ. alɔʁz- il kɔ̃tinɥε. sə ləve ale a lekɔlə, apʁɑ̃dʁə, ʁɑ̃tʁe, mɑ̃ʒe, e dɔʁmiʁ. ynə spiʁalə ɛ̃fini e imɥablə. tεl etε sa vi. ynə vi
bjɛ̃ banalə puʁ œ̃n- adɔlesɑ̃ də diz- ɥit ɑ̃.
lɔʁskil vwajε dεz- ami də sa ɡʁɑ̃ mεʁə o vilaʒə, il avε labitydə kɔ̃ lɥi dizə :
ty ʁəsɑ̃blə tɑ̃ a tε paʁɑ̃ ! ty a lεz- iø də tɔ̃ pεʁə e lə du kaʁaktεʁə də ta mεʁə.
ui, il savε səla. il avε vy a plyzjœʁ ʁəpʁizə dε fɔto syʁ lekεlz- il fiɡyʁε a kɔte dø. tus suʁjɑ̃ e si inɔse. a sεtə epɔkə, il nə kɔnεsε pa lə ʃaɡʁɛ̃, la kɔlεʁə, la mɔʁ. il nə suεtε səla a pεʁsɔnə. okœ̃ εtʁə vivɑ̃ nə dəvε sufʁiʁ də la sɔʁtə, setε tʁo ɔʁiblə. tʁo difisilə.
il avε lε ʃəvø lɔ̃, dœ̃ nwaʁ də ʒε, e dεz- iøz- osi vεʁ kə lə ʒadə. də sɔʁtə, kə lɔʁskə kεlkœ̃ lə ʁəɡaʁdε il ʁεstε pʁizɔnje dɑ̃ sεt ɔseɑ̃ də vεʁ. sɔ̃ nɔ̃ siɲifjε dɑ̃ la lɑ̃ɡ dεz- apalaʃəs « εspʁi kuʁaʒøks », il ɑ̃n- etε fje kaʁ setε sa mεʁə ki lavε ʃwazi. dɑ̃ sɔ̃ lise, kεlkz- elεvə sələmɑ̃ netε pa ɛ̃djɛ̃. lε matjεʁəz- ɑ̃sεɲe etε dε matjεʁə klasik kɔmə lɑ̃ɡlε, listwaʁə, lε sjɑ̃sə, mεz- okynə navε la pʁefeʁɑ̃sə də nao sof la liteʁatyʁə. il ʁεvε də vwajaʒe e dəvəniʁ ekʁivɛ̃. bjɛ̃ syʁ, il adɔʁε sa ɡʁɑ̃ mεʁə, mεz- il vulε plys, il vulε vwaʁ lɛ̃kɔnɥ, afʁɔ̃te lə dɑ̃ʒe. vivʁə tu sɛ̃pləmɑ̃. ʁjɛ̃ nə lə ʁətənε vʁεmɑ̃ isi, il navε pa dami. səl kεlk kamaʁadə lɥi paʁlε mε sələmɑ̃ puʁ lɥi dəmɑ̃de œ̃ stilo, u ynə fœjə. alɔʁz- il lœʁ dɔnε pɥi lεz- iɲɔʁε.
εɡzistɑ̃sə monotɔnə, depuʁvɥ də ʃaʁmə. mεz- il sə dizε kə setε mjø kə ʁjɛ̃, e kə səla puvε ʃɑ̃ʒe œ̃ ʒuʁ. kə la ʃɑ̃sə tuʁnəʁε.
œ̃ ʒuʁ, ɑ̃ sə ʁɑ̃dɑ̃ a lepisəʁi dy vilaʒə, il tʁebyʃa syʁ ynə maʁʃə. il tɔ̃ba e sə sɑ̃ti plys ʁidikylə kə blese. sεt- alɔʁ kil vit ɑ̃ ʁələvɑ̃ la tεtə, ynə mɛ̃ tɑ̃dɥ vεʁ lɥi.
ty tε fε mal ? sa va ? di ynə vwa ɡʁavə e sɑ̃sɥεllə.
il sεzi avεk œ̃ suʁiʁ lεdə pʁɔpoze, e sə ʁələva, ʒεne.
nɔ̃, pa tʁo. mεʁsi.
ʒə tɑ̃ pʁi, lɥi ʁepɔ̃di til. ʒə mapεllə malo. ʒə vjɛ̃ daʁive dɑ̃ lə kwɛ̃. sε sɛ̃pa dajœʁz- isi !
il bʁədujε œ̃ fεblə « ui » a pεnə odiblə, ɛ̃timide. lə nuvo lə fasinε, il ʁεspiʁε la kɔ̃fjɑ̃sə ɑ̃ lɥi, e la ʒɑ̃tijεsə. il fəzε ɑ̃viʁɔ̃ œ̃ viʁɡylə katʁə vɛ̃- sɛ̃k εm də-o, tut- ɑ̃ mysklə, mε sə ki ɛ̃pʁesjɔnε lə plys nao etε sεz- iø. dø safiʁ ki etɛ̃səlε də milə ekla. il oʁε py sə nwaje dɑ̃ sɔ̃ ʁəɡaʁ dεz- œʁ dyʁɑ̃, kitə a paʁεtʁə ɛ̃pɔli.
œ̃n- ɑ̃ʒə pasa, lεz- adɔlesɑ̃ nə pipε mo. setε inytilə, il sə ʁəɡaʁdε mytɥεllmɑ̃ avεk œ̃ suʁiʁə o kwɛ̃ dε lεvʁə. ynə tɑ̃sjɔ̃ palpablə sɛ̃stala alɔʁz- ɛ̃stɑ̃tanemɑ̃.
sa tə di dale pʁɑ̃dʁə œ̃ kafe ? pʁɔpoza nao.
malo nə ʁeaʒi pa imedjatəmɑ̃, tʁuble paʁ la ʁɑ̃kɔ̃tʁə kil vənε də fεʁə. il oʃa la tεtə e lə sɥivi ʒysko famø kafe ki etε plysz- ynə kɑ̃tinə kœ̃ kafe. mε ki, tu də mεmə, avε œ̃ sεʁtɛ̃ ʃaʁmə e ynə sεʁtεnə eleɡɑ̃sə ʁystikə.
il pʁiʁe plasə syʁ lynə dε nɔ̃bʁøzə tabləz- inɔkype. œ̃ sεʁvœʁ sapʁoʃa døz- ɑ̃ lε salɥɑ̃ ʃaləʁøzəmɑ̃. puʁ lɥi, il netε pa ʁaʁə də vwaʁ dεz- adɔlesɑ̃ vəniʁ bwaʁə œ̃ veʁə ɑ̃ sɔʁtɑ̃ dε kuʁ. setε œ̃ ljø də ʁɑ̃kɔ̃tʁə avɑ̃ tu pɑ̃sa til.
kə pʁɑ̃dʁe vu mesjœʁ ?
puʁ mwa, sə səʁa œ̃ ʃɔkɔla ʃo sil vu plε, di dusəmɑ̃ nao.
e puʁ vu ?
œ̃ kafe, mεʁsi. di a sɔ̃ tuʁ malo.
lə sεʁvœʁ selwaɲa, e malo desida dɑ̃tame ynə veʁitablə kɔ̃vεʁsasjɔ̃, avidə də ʁepɔ̃sə.
ɑ̃ kεllə klasə ε ty ?
ɑ̃ tεʁminalə, e twa ?
idεm.
nao paʁy pεʁplεksə.
ty sɑ̃blə vjø puʁ εtʁə dɑ̃ la mεmə klasə kə mwa !
malo satɑ̃dε a sεtə ʁəmaʁkə kɔ̃ lɥi fəzε suvɑ̃.
ui, ʒε ʁəduble ynə klasə paʁsə kə ʒə naʁεtε pa də demenaʒe. ʒə nε pa ʁeysi a sɥivʁə lε kuʁz- avεk asidɥite. e ʒə ʁəkɔnε kə ʒə nε ʁjɛ̃ fε nɔ̃ plys.
ty vjɛ̃ du ?
ʒə sɥiz- ɔʁiʒinεʁə diʁlɑ̃də. il εt- inytilə kə ʒə tə ʁətuʁnə la kεstjɔ̃. ty na pa lεʁ dεme vwajaʒe.
ty tə tʁɔ̃pə ! ʒə ʁεvə də vizite ləʁɔpə dəpɥi tuʒuʁ. ʒə tɑ̃vi !
malo y œ̃ ʁiʁə sɑ̃ ʒwa.
ty na vʁεmɑ̃ pa də kwa mɑ̃vje kwa kə sə swa. sə nε pa dʁolə də demenaʒe tu lε dø mwa paʁsə kə tɔ̃ pεʁə ε myte ɑ̃ pεʁmanɑ̃sə. ʒoʁεz- εme avwaʁ ynə vi stablə kɔmə la tjεnə.
ynə ɔ̃bʁə pasa sudɛ̃ dɑ̃ lə ʁəɡaʁ də nao kə malo nə kɔ̃pʁi pa. il sə di kə pø εtʁə, setε œ̃ syʒε sɑ̃siblə, alɔʁz- il nə ʁələva pa.
e sinɔ̃ kε sə kə ty εmə fεʁə isi ba ? il i a kwa a də kul a fεʁə dɑ̃ lə kwɛ̃ ?
ɔ ʁjɛ̃ dy tu di nao dɑ̃z- œ̃ supiʁ lasə. ʁjɛ̃ kə dε plεnə, dε fɔʁε, boku də nεʒə ɑ̃n- ivεʁ, e pø dεtʁə- ymɛ̃. nɔtə, kə sεt- etʁɑ̃ʒə də vwaʁ œ̃ blɑ̃ eʃue dɑ̃z- ynə ʁeʒjɔ̃ osi pεʁdɥ !
ui kε sə kə ty vø, ɔ̃ ʃwazi pa !
il puʁsɥiviʁe lœʁ kɔ̃vεʁsasjɔ̃ kεlkz- œʁz- avɑ̃ də sə kite lɔʁskə la nɥi tɔ̃ba.
malo etε-abitɥe a ʁəsɑ̃tiʁ sə ʒɑ̃ʁə datiʁɑ̃sə puʁ dε ɡaʁsɔ̃, mε səla navε ʒamεz- ete osi fɔʁ. osi pʁimalə dε la pʁəmjεʁə ʁɑ̃kɔ̃tʁə.
dɔʁdinεʁə, il etε syʁ də lɥi, kɔ̃fjɑ̃. mε sə ɡaʁsɔ̃ etʁɑ̃ʒəmɑ̃ bo, lavε dezaʁsɔne. kɔmə klue syʁ plasə, də sɔ̃ ʁəɡaʁ pεʁsɑ̃. il etε evide kə nao etε ɑ̃kɔʁə inεkspeʁimɑ̃te dɑ̃ lə dɔmεnə dε sɑ̃timɑ̃z- omosεksɥεl, mε səla nə lə dekuʁaʒε pa puʁ otɑ̃. il vulε lə ʁəvwaʁ, lɥi paʁle puʁ apʁɑ̃dʁə tu də lɥi. ʒyska kɔnεtʁə paʁ kœʁ sɔ̃n- ɔdœʁ, sεz- abitydə, sε ɡu. absɔlymɑ̃ tu lə kɔ̃sεʁnɑ̃. puʁ kɔmɑ̃se, il esεəʁε də lə ʃεʁʃe o lise, pɥiz- il avizəʁε ɑ̃sɥitə.
il avε adɔʁe sɔ̃n- apʁε midi pase avεk sɔ̃ nuvεl ami, il i avε lɔ̃tɑ̃ kil nə setε pa otɑ̃ amyze. lavəniʁ pʁɔmεtε dεtʁə ɛ̃teʁesɑ̃ !
sə swaʁ la, ɑ̃ ʁɑ̃tʁɑ̃, nao ala diʁεktəmɑ̃ sə kuʃe, ɑ̃ ʃεʁʃɑ̃ sɑ̃ sεsə lə sɔmεj ki nə vənε pa. il ʁəpɑ̃sε a malo. il lə-ɑ̃tε, sakʁoʃɑ̃ a lɥi tεl ynə sɑ̃ɡsɥ. il lavε syʁpʁi sə dεʁnje ɑ̃tʁɛ̃ də ʁəlyke sɑ̃ ʁətənɥ. il etε də tutə evidɑ̃sə ɡε, sɑ̃ lɔ̃bʁə dœ̃ dutə, mε səla nə lə dəʁɑ̃ɡε okynəmɑ̃ kaʁ œ̃n- ami etε œ̃n- ami ! kil swa nwaʁ, blɑ̃, u ʒonə.
il nə savε səpɑ̃dɑ̃ pa puʁkwa il avε ʁəsɑ̃ti sεtə atiʁɑ̃sə si vivə puʁ lɥi, œ̃n- ɛ̃kɔnɥ. avε til vʁεmɑ̃ vy ynə lɥœʁ də deziʁ dɑ̃ sε pʁynεllə blø nɥi ? avε til ʁεve tu səla ? il nɑ̃ savε ʁjɛ̃. sə dɔ̃ il etε syʁ, sε kil lə ʁəveʁε bjɛ̃ ase to, e kεlk paʁ o fɔ̃ də lɥi, il lə deziʁε aʁdamɑ̃.
lə lɑ̃dəmɛ̃ o lise, nao nə pyt sɑ̃pεʁʃe də baje ɑ̃ klasə, il etε fatiɡe də sa pʁεskə nɥi. il setε ləve ɑ̃ ʁətaʁ e avε ʒystə y lə tɑ̃ də pʁɑ̃dʁə œ̃ pɑ̃ kakə ɑ̃ sɔʁtɑ̃. il ʁatʁapa sɔ̃ bys də ʒystεsə, e aʁiva a lekɔlə esufle e tʁɑ̃pe a kozə də la plɥi. sε ʃosyʁəz- emiʁe œ̃ bʁɥi etʁɑ̃ʒə syʁ lə sɔl sεk, il avε lɛ̃pʁesjɔ̃ dεtʁə dɑ̃z- ynə pisinə. la sεnə ɑ̃n- etε pʁεskə ʁiziblə. sε ʃəvø kɔlε a sa nykə sɑ̃ kil pɥisə ʁjɛ̃ i fεʁə, lɥi pʁɔkyʁɑ̃ də sə fε dε fʁisɔ̃z- ɛ̃kɔ̃tʁolablə.
sεʁtɛ̃ ʒuʁ sɔ̃ puʁʁi pɑ̃sa til, e il vivε lœ̃ dø. kə fəʁε til si il kʁwazε lə ʒɔli blɔ̃ dɑ̃ lε kulwaʁ ? il pasəʁε ɑ̃kɔʁə puʁ œ̃n- ɛ̃besilə fini. ɔʁ də kεstjɔ̃ kə səla sə ʁəpʁɔdɥize ynə səɡɔ̃də fwa ! il kuʁy vεʁ sɔ̃ kazje e pʁiz- œ̃ te ʃiʁ kil ɡaʁdε dədɑ̃z- o ka u, pɥiz- ala lə mεtʁə ʁapidəmɑ̃ dɑ̃ lε twalεtə dε ɡaʁsɔ̃. sεt- alɔʁ kil vit də nuvo malo. sə dεʁnje fymε ynə siɡaʁεtə pʁε dε ʁɔbinε.
kɔmə ɔ̃ sə ʁətʁuvə ! kə fε ty isi ? ty nε pa kɑ̃se εtʁə ɑ̃ kuʁ ?
si. mε ʒə tənεz- a ɑ̃file œ̃ vεtəmɑ̃ plysz- adeka, ʒə nə tjɛ̃ pa a atʁape ynə pnømɔni ! e twa ? sε ty kə fyme ε pʁɔskʁi a lɛ̃teʁjœʁ dy lise ?
malo ʁit a sa ʁeplikə fosəmɑ̃ aɡʁesivə.
ui mε mε sa mεt- eɡalə. sε kul də tʁɑ̃zɡʁese lε ʁεɡlə, ty dəvʁεz- esεje œ̃ də sε ʒuʁ.
nao lɥi ʁɑ̃di sɔ̃ suʁiʁə.
ʒə nə matɑ̃dε pa a tə ʁəvwaʁ də si to ! dezɔle mε ʒə dwa vʁεmɑ̃ mə depεʃe si ʒə vøz- aʁive ɑ̃ kuʁz- a lœʁ.
pa də susi tɛ̃kjεtə.
nao ala dɑ̃z- ynə kabinə e sə ʃɑ̃ʒa, avɑ̃ də sɔʁtiʁ dε twalεtə dε ɡaʁsɔ̃ sɑ̃ sə susje də malo ki navε pa buʒe dœ̃ milimεtʁə. plys taʁ dɑ̃ la matine, il sə di kə kil noʁε ʒamε dy ale o twalεtə, kaʁ il navε pa pʁevɥ də lə ʁəvwaʁ tu də sɥitə.
sεt- a sεt ɛ̃stɑ̃ kə la pɔʁtə suvʁi. la pʁɔvizœʁ apaʁy syʁ lə pa də la pɔʁtə.
bɔ̃ʒuʁ, ʒə vu pʁi də bjɛ̃ vulwaʁ akœjiʁ œ̃ nuvεl aʁivɑ̃ : malo ɔpbyʁn.
ɛ̃pɔsiblə ! lə sɔʁ saʃaʁnε kɔ̃tʁə lɥi, il nɑ̃ kʁwajε pa sεz- ɔʁεjə. malo fi œ̃ ʒεstə ʁapidə də la mɛ̃ avɑ̃ də vəniʁ dɑ̃ sa diʁεksjɔ̃.
ɔ̃ diʁε kə lɔ̃ va εtʁə aməne a sə vwaʁ suvɑ̃ di sə dεʁnje ɑ̃ lɥi fəzɑ̃ œ̃ klɛ̃ dəj.
ɑ̃n- efε, tεl səʁε lə ka si sə dεʁnje etε dɑ̃ sa klasə. o mwɛ̃, il oʁε də la kɔ̃paɲi. səla lεdəʁε pø εtʁə a sypɔʁte sε kuʁ fatiɡɑ̃z- e tus plys peniblə lεz- œ̃ kə lεz- otʁə
ui ɔ̃ diʁε, di nao.
la ʒuʁne sə deʁula nɔʁmaləmɑ̃, sɑ̃z- ɑ̃kɔ̃bʁə. lε dø ɡaʁsɔ̃ sə paʁlεʁe œ̃ pø dyʁɑ̃ lε kuʁz- avɑ̃ də ʁɑ̃tʁe avεk lə bys skɔlεʁə plɛ̃ a kʁake.
dakɔʁ, səla navε pa ete si teʁiblə də lə ʁəvwaʁ sə di nao, mεz- il lɥi ɑ̃ vulε davwaʁ œ̃ tεl puvwaʁ datʁaksjɔ̃ syʁ lɥi. kɔmə si sɔ̃n- amə apəlε la sjεnə a fyzjɔne ɑ̃n- ynə sələ. il nə savε kə pɑ̃se kaʁ il navε ʒamεz- y dɑ̃ lide kœ̃ ɡaʁsɔ̃ puʁʁε lɥi plεʁə. lε ʒɑ̃ tʁuvε ɑ̃ ʒeneʁal kə setε malsɛ̃, pa natyʁεl. mε nao sə mɔkε də tu sεz- iɲɔʁɑ̃ ki nə fəzε kə ʒyʒe otʁɥi. il vulε savwaʁ də kwa il ʁətuʁnε vʁεmɑ̃. il avε dɔ̃k deside dɛ̃vite sɔ̃ nuvεl ami a ale mɑ̃ʒe o fast fud dy vilaʒə ɑ̃ sa kɔ̃paɲi, lə samədi sɥivɑ̃. natyʁεllmɑ̃, malo ɑ̃ fy ʁavi e aksεpta avεk plεziʁ. il pasεʁe ɛ̃si dy tɑ̃z- ɑ̃sɑ̃bləz- e pyʁe sə dekuvʁiʁ œ̃ pø plys.
tʁε vitə, il dəvɛ̃ʁe ami. nao pasε tu lε wik εnd ʃe malo a ʒue o ʒø video, u a fεʁə dε ʒø də sɔsjete. il nə puvε sə pase lœ̃ də lotʁə. puʁ kεllə ʁεzɔ̃ ? il nɑ̃ savε ʁjɛ̃. setε natyʁεl puʁ ø. ʃakœ̃ paʁlε də sə kil εmε u ʁεvε də vwaʁ. malo lɥi, vulε εksplɔʁe lε plεnə, e nao vwaʁ lə ʁεstə dy mɔ̃də.
lε mwa pasεʁe, pɥi vɛ̃ nɔεl. nao ɛ̃vita malo puʁ lə ʁevεjɔ̃.
vø ty dy ʃɔkɔla ʃo ?
avεk plεziʁ sə səʁa ! di malo teatʁaləmɑ̃.
il lɥi tɑ̃di alɔʁz- ynə tasə fymɑ̃tə də ʃɔkɔla ʃo, sɑ̃ sεʁvi eɡaləmɑ̃, pɥiz- il sasiʁe pʁε də la ʃəmine. la ɡʁɑ̃ mεʁə də nao avε fε œ̃n- εksεllɑ̃ dine, la dɛ̃də etε ʒeɑ̃tə.
tjɛ̃ di nao ɑ̃ tɑ̃dɑ̃ œ̃ pakε blø a sɔ̃n- ami.
kε sə kə sε ?
uvʁə e ty soʁa !
setε œ̃ livʁə də leʒɑ̃dəz- ɛ̃djεnə.
nao avε pɑ̃se kɛ̃si, sə dεʁnje ɑ̃n- apʁɑ̃dʁε plys syʁ sa kyltyʁə e kə səla ʁepɔ̃dʁε o kεstjɔ̃ kil lɥi pozε suvɑ̃.
malo ɑ̃ fy ʁavi, il nə satɑ̃dε pa a œ̃ tεl pʁezɑ̃.
mεʁsi nao. di til avεk œ̃n- εʁ emεʁvεje. ʒə lə liʁε dε kə ʒə puʁʁε, pʁɔmi.
də ʁjɛ̃, ʒε kʁy kə səla tə plεʁε. e sε lə ka apaʁamɑ̃ ! alɔʁ tɑ̃ mjø.
la swaʁe sə deʁula dɑ̃z- ynə ɑ̃bjɑ̃sə ʁəlaksɑ̃tə e fεstivə, kɔmə lə vulε la tʁadisjɔ̃. lə lɑ̃dəmɛ̃, ki etε lə ʒuʁ də nɔεl, sə fy a nao də sə ʁɑ̃dʁə ʃe malo.
sa mεzɔ̃ etε ɡʁɑ̃də, epyʁe, splɑ̃didə. εllə avε sɛ̃- ʃɑ̃bʁəz- e tʁwa salə də bɛ̃. lə salɔ̃ etε vastə. dε məbləz- etε dispoze də manjεʁə klasikə mε sɑ̃ syʁply. dε flœʁ tʁonε syʁ ynə tablə basə, dəvɑ̃ lə kanape. εllə difyzε œ̃ mεʁvεjø paʁfɛ̃ kə nao nə syt dekʁiʁə. il etε ɑ̃ʃɑ̃te dεtʁə isi, ʃe sɔ̃n- ami, e də dekuvʁiʁ ɑ̃fɛ̃ sɔ̃n- ynive. il i avε dε ʁiʁə dɑ̃fɑ̃ ki ʁezɔnε dɑ̃ la kɥizinə, setε lε dø sœʁ də malo samyzε avεk sa mεʁə. lə pεʁə lɥi, etε etɑ̃dɥ nɔ̃ʃalamɑ̃ syʁ lə kanape avεk œ̃ ʒuʁnal kεlkɔ̃kə ɑ̃tʁə lε mɛ̃. il ləva la tεtə ɑ̃ lə vwajɑ̃ aʁive, e lə salɥa ʒɑ̃time.
bjɛ̃vənɥ ʒənə ɔmə ! ɑ̃tʁə ʒə tɑ̃ pʁi, fε kɔmə ʃe twa ! vø ty dε kuki ? il sɔ̃ delisjø, sε ma famə ki lεz- a fεz- avεk lεz- ɑ̃fɑ̃.
avεk plεziʁ məsjø. ʒə sɥi ʁavi də vu ʁɑ̃kɔ̃tʁe eɡaləmɑ̃. ɛ̃si kə tutə vɔtʁə famijə. malo ma boku paʁle də vus (sə ki ɑ̃ swa etε aʁʃifoks) .
paʁfε di lə pεʁə, ʒə vε lε ʃεʁʃe, atɑ̃t- œ̃n- ɛ̃stɑ̃.
il ɡutεʁe alɔʁz- ɑ̃sɑ̃blə lε biskɥiz- e sə ʁeɡalεʁe.
vjɛ̃ di malo, ʒə vε tə fεʁə vizite la mεzɔ̃. sə ki etε ynə fasɔ̃ sɛ̃plə mε klεʁ də debaʁase lə plɑ̃ʃe ʁapidəmɑ̃.
il fʁɑ̃ʃiʁe lεz- εskalje, e sə diʁiʒεʁe vεʁz- ynə pɔʁtə blø dɑ̃ lə fɔ̃ dy kulwaʁ. la lεtʁə εm i fiɡyʁε ɑ̃ ɡʁɑ̃, pʁɔbabləmɑ̃ puʁ malo sə di nao.
nə fε pa atɑ̃sjɔ̃ di malo, sε lə bazaʁ isi. ʒə nε pa y lə tɑ̃ də ʁɑ̃ʒe ma ʃɑ̃bʁə.
εllə ekivo laʁʒəmɑ̃ la mjεnə ɑ̃ sə ki kɔ̃sεʁnə la pʁɔpʁəte e lə ʁɑ̃ʒəmɑ̃ ʁepɔ̃di nao.
œ̃ pwɛ̃ paʁtu la balə o sɑ̃tʁə.
εllə ε kɑ̃ mεmə mwɛ̃z- ɑ̃ bazaʁ kə ʒə mi atɑ̃dε, alɔʁ ty meʁitə œ̃ di- syʁ dis.
mεʁsi di malo ɑ̃ fəzɑ̃ ynə ʁeveʁɑ̃sə dizɡʁasjøzə.
ʒə vulε mɔ̃te puʁ tə dɔne mɔ̃ kado a mɔ̃ tuʁ. tjɛ̃ di til ɑ̃ lɥi tɑ̃dɑ̃ œ̃ pəti pakε.
nao sɑ̃ sεzi e luvʁi. setε ynə ɡuʁmεtə ɑ̃n- aʁʒe avεk ɛ̃skʁi dəsyz- ɑ̃ lεtʁə- maʒyskyləs « naɔ ». il ladɔʁε deʒa.
mεʁsi boku. εllə ε tɔp ! di til avεk œ̃ suʁiʁə bea.
kɔ̃tɑ̃ kεllə tə plεzə. ʒε mit œ̃ tɑ̃ fu a la ʃwaziʁ ! atɑ̃ ! lεsə mwa tə la mεtʁə.
il lɥi sεzi delikatəmɑ̃ lə pwaɲε e lɥi mit lə fɛ̃ biʒuz- aʁʒɑ̃te.
œ̃ pɔεmə vɛ̃ alɔʁz- a lεspʁi də nao :
pʁesjøz- e aʁʒɑ̃te
sɛ̃bɔlə dynə sɛ̃sεʁə amitje
ljɑ̃ ɛ̃si døz- εtʁə o kœʁ pyʁə
kə səla pεʁdyʁə
la mɛ̃ də malo etε dusə, ʃodə. εllə lavε bʁylə a lɑ̃dʁwa u il lavε tuʃe. lə deziʁ tʁavεʁsa alɔʁ lə ʁəɡaʁ də sə dεʁnje.
ʒə nə tə lε ʒamε di avεk dε mo, mε ty lə sε nε sə pa ? ty sε kə ty mə ʁɑ̃ fu. kə ʒə pɑ̃sə a twa ʒuʁz- e nɥi.
ʃɔke paʁ lε paʁɔlə si fʁɑ̃ʃə də sɔ̃n- ami, nao nə syt kə diʁə. koʁje vu di vu ? si dy ʒuʁ o lɑ̃dəmɛ̃, vɔtʁə mεjœʁ ami vu sɔʁtε dœ̃ ku kil vuz- εmə. sεʁtə, kεlk paʁ, il sɑ̃ dutε, mεz- il navε pa pʁevy kil lə lɥi dizə də sεtə manjεʁə, e sə swaʁ la.
nao sə ʁəmemɔʁa lε mɔmɑ̃ sype kilz- avε paʁtaʒe dəpɥi lə deby də lane, e il sə di kil navε ʒamε kɔny kεlkə ʃozə dosi bo. dosi fɔʁ. il syt alɔʁ kil setε vwale la fasə dyʁɑ̃ dε mwaz- ɑ̃tje. il epʁuvε bjɛ̃ plys kə də lamitje ɑ̃vεʁ malo. bjɛ̃ plys kə tu sə kil kɔnεsε.
il pʁi alɔʁz- a sɔ̃ tuʁ, timidəmɑ̃ la mɛ̃ də səlɥi ki kɔ̃tε tɑ̃ puʁ lɥi, e la pɔʁta a sε lεvʁə. il i depoza œ̃ bεze osi du kynə bʁizə dete. lε mo sə buskylε dɑ̃ sa tεtə. deziʁ, amuʁ, amitje, bote, vɔlypte.
lε mo nə puvε dekʁiʁə sεt ɛ̃stɑ̃ si paʁfε, si mεʁvεjø. malo avε ezite avɑ̃ də pʁonɔ̃se sε paʁɔlə, ʁədutɑ̃ la ʁeaksjɔ̃ də səlɥi puʁ ki sɔ̃ kœʁ batε, ki fəzε oɡmɑ̃te sɔ̃ ʁitmə kaʁdjakə a ʃakə fwa kil lə vwajε.
tu sε dutə sefasεʁe lɔʁskə nao avε sεzi sa mɛ̃. il nezita plysz- ynə sələ səɡɔ̃də. il desida də nə ʒamε lə lεse sɑ̃n- ale, mεmə si il nə vulε œ̃ ʒuʁ plys də lɥi.
il sapʁoʃa alɔʁ lɑ̃təmɑ̃ də nao ki navε pa laʃe sa mɛ̃ œ̃n- ɛ̃stɑ̃. il admiʁa la bote dε døz- eməʁodə ki lə fiksε, lœʁ pʁɔfɔ̃dœʁ. lœʁ bote. pɥi, lœʁ lεvʁə- sefləʁεʁe lɑ̃təmɑ̃, delikatəmɑ̃, kɔmə si ilz- avε pœʁ də sə dekuvʁiʁ.
ɛ̃stɛ̃ktivəmɑ̃ nao avε fεʁme lεz- iø, il avε adɔʁe la sɑ̃sasjɔ̃ dε lεvʁə- ʃodə də malo poze syʁ lε sjεnə. il ɑ̃ vulɥ sudɛ̃ plys, səla nə lɥi syfizε pa. alɔʁ, dœ̃ ku, il lɑ̃bʁasa də nuvo. mε sεtə fwa, sɑ̃ kʁɛ̃tə ni ʁətənɥ. avεk pasjɔ̃. avεk amuʁ.
malo ɑ̃fui sε dwa dɑ̃ lε ʃəvø dœ̃ nwaʁ də ʒε də nao, il sə seʁa davɑ̃taʒə a lɥi. si ʁakʁoʃɑ̃ kɔmə si il ni avε kə lɥi ki kɔ̃tə lə plysz- o mɔ̃də.
nao fi də mεmə, sε mɛ̃ lə tuʃεʁe. paʁtu, tεtə, bʁa, tɔʁsə. il εksplɔʁε, ɡutε lɛ̃kɔny. lɛ̃kɔ̃səvablə. e ui, il adɔʁε sa. il noʁε sy kɔ̃bjɛ̃ də tɑ̃z- il ʁεstεʁe kɔle lœ̃n- a lotʁə, səla navε okynə ɛ̃pɔʁtɑ̃sə. il sə pʁiʁe dε lε bʁa lœ̃ də lotʁə, e sə seʁεʁe ʒyska setufe.
ʒə kʁwa kə ʒə tεmə malo, di tʁε ba nao. kɔmə si il kʁεɲε kə kεlkœ̃ nə lɑ̃tɑ̃də. il avε tʁuve etʁɑ̃ʒə də sɑ̃tɑ̃dʁə pʁonɔ̃se œ̃ tεl avø a vwa-otə, mεz- il nə lə ʁəɡʁεta pa kaʁ səla sɔnε paʁfεtəmɑ̃ ʒystə ɑ̃ lɥi. sε paʁɔləz- etε la tʁadyksjɔ̃ də sə kə lɥi dizε sɔ̃ kœʁ. il lεmε. setε ynə evidɑ̃sə puʁ lɥi, e il nɑ̃n- etε kə plysz- œʁø.
mwa osi ʒə tεmə ! sεksklama malo. ty ɑ̃n- a mi dy tɑ̃z- avɑ̃ də kɔ̃pʁɑ̃dʁə. setε puʁtɑ̃ evide. ʒə nε pa sese də tə ʁəɡaʁde, də bwaʁə tε paʁɔlə, də tefləʁe la mɛ̃ u lepolə.
il ʁiʁe, pɥi sɑ̃bʁasεʁe ynə dεʁnjεʁə fwaz- avɑ̃ də ʁədesɑ̃dʁə dine avεk lεz- otʁə. nao sə di alɔʁ kil navε ʒamε pase də mεjœʁ nɔεl kə səlɥi si, e kil avε ʁəsy lə plys bo dε kado : ynə pεʁsɔnə a εme e ki lεmε ɑ̃ ʁətuʁ.

ʃapitʁə dø :
mɛ̃ dɑ̃ la mɛ̃
lε vakɑ̃sə fyʁe tʁo kuʁtəz- o ɡu dε døz- amuʁø. il navε pa pase ynə səɡɔ̃də, lœ̃ sɑ̃ lotʁə. mεmə la ɡʁɑ̃ mεʁə də nao lɥi ɑ̃n- avε fε la ʁəmaʁkə. il kitε la mεzɔ̃ sɑ̃ mɑ̃ʒe paʁfwa, e ʁɑ̃tʁε taʁ lə swaʁ. səla nə lɥi kɔ̃vənε pa dy tu.
u va ty mɔ̃ ɡaʁsɔ̃ ? lɥi dəmɑ̃da tεllə.
ʃe malo, ɔ̃n- a pʁevɥ də ʁevize la ʒeɔɡʁafi ɑ̃sɑ̃blə.
ʒε lɛ̃pʁesjɔ̃ kil a boku dɛ̃pɔʁtɑ̃sə puʁ twa, ʒə mə tʁɔ̃pə ?
nao nə syt kə ʁepɔ̃dʁə.
ui, sε vʁε. il ε ʒɑ̃til, ɔ̃ sɑ̃tɑ̃ bjɛ̃.
la vjεjə famə lə ʁəɡaʁda lɔ̃ɡəmɑ̃ ɑ̃ suʁjɑ̃.
ui sεt- œ̃ bɔ̃ pəti. ʒə nə paʁlε pa də sa. ty ʁəse bjɛ̃ plys kə də lamitje puʁ lɥi nε sə pa ?
ui. ʒə nə lə njəʁε pa.
sε tʁε kuʁaʒø doze asyme tε sɑ̃timɑ̃. ʒə sɥi tʁε fjεʁə də twa. nε pa ɔ̃tə də sə kə ty epʁuvə, ta difeʁɑ̃sə fε ta fɔʁsə. ty lə kɔ̃pʁɑ̃dʁa bjɛ̃ ase to ɑ̃ ɡʁɑ̃disɑ̃.
syʁ sε moz- εllə lə pʁi dɑ̃ sε bʁaz- e lɑ̃bʁasa avɑ̃ kil nə paʁtə. il etε tu sə kɛ̃pɔʁtε a sεz- iø, malɡʁe sa difeʁɑ̃sə, dɑ̃z- ynə sεʁtεnə məzyʁə εllə avε tuʒuʁ sy kil etε ɡε, mε səla navε pa dɛ̃pɔʁtɑ̃sə. εllə kɔ̃tinɥəʁεz- a lεme ʒyska sa mɔʁ e mεmə apʁε.
ɑ̃n- alɑ̃ ʃe malo, nao sə ʁəmemɔʁa lε paʁɔlə ʁekɔ̃fɔʁtɑ̃tə də sa ɡʁɑ̃ mεʁə. εllə ʁezɔnε kɔmə œ̃ mɑ̃tʁa dɑ̃ sa tεtə. tεl lə ʁəfʁɛ̃ dynə ʃɑ̃sɔ̃. il etε emɥ də savwaʁ kə sa ɡʁɑ̃ mεʁə lə sutənε, lεmε, mεmə apʁε sə kil lɥi avε di. lε diskysjɔ̃ kil avε avεk εllə etε kuʁtə- mε pʁesizə. il nə tuʁnε pa otuʁ dy po, alɑ̃ dʁwa o byt. səla lœʁ kɔ̃vənε paʁfεtəmɑ̃ kaʁ nao nεmε pa atɑ̃dʁə. il εmε lε ʃozə klεʁə, lε ʃozə ditə.
il ʁətʁuva malo dɑ̃ la fɔʁε, pʁε dy lak. setε lœʁz- ɑ̃dʁwa pʁefeʁe, kɔmə si ilz- etε lε səlz- a ɑ̃ kɔnεtʁə lεɡzistɑ̃sə, a puvwaʁ si ʁɑ̃dʁə. malo suʁi ɑ̃ lə vwajɑ̃ apʁoʃe e depoza œ̃ bεze syʁ sε lεvʁə.
ty ɑ̃n- a mi dy tɑ̃ ! ʒε kʁy kə ty nə vjɛ̃dʁε plys.
ui dezɔle, ʒε ete ʁətənɥ paʁ ɡʁɑ̃ mεʁə.
εllə sε ?
nao oʃa də la tεtə.
e kə ta te εllə di ?
ʁjɛ̃ də spesjal, εllə ε dakɔʁ. ʒə kʁwa kεllə sə mɔkə də sa, εllə na ʒamεz- emi la mwɛ̃dʁə ʁəmaʁkə neɡativə a sə pʁɔpo. si εllə avε y kεlkə ʃozə a diʁə εllə loʁε fε. sə nε pa dɑ̃ sa natyʁə də nə pa diʁə sə kεllə pɑ̃sə.
paʁfε. sε mjøz- ɛ̃si.
e ta famijə ?
malo-osa lεz- epolə.
il sɑ̃ dute, sə nε pa œ̃ pʁɔblεmə nɔ̃ plys. il fɔ̃ lœʁ vi, ʒə fε la mjεnə. sa a tuʒuʁz- ete kɔmə sa. il tεme bjɛ̃.
sε ʁesipʁɔkə, di nao ɑ̃ pozɑ̃ sa tεtə syʁ lepolə də malo. il sɔ̃ kul. nu sɔmə sɑ̃se ʁevize la ʒeɔɡʁafi ʒə tə siɲalə !
abɔ̃ ? sə nε pa sə kə nu sɔməz- ɑ̃tʁɛ̃ də fεʁə ?
si, e nu lə fəzɔ̃z- aksidyme dajœʁ ! di malo ɑ̃ pʁənɑ̃ œ̃n- εʁ inɔse.
il pasεʁe lə ʁεstə də lapʁε midi a bavaʁde e a ʒue ɑ̃sɑ̃blə, kɔmə də sɛ̃pləz- adɔlesɑ̃.

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Poesie sans commentaire

Commentaire poème
26/04/2024Poeme-France
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Texte Amour
Du 02/01/2018 17:20

L'écrit contient 4005 mots qui sont répartis dans 2 strophes.