Univers de poésie d'un auteur

Texte:La Quête Des Jeunes Princes

Le Texte

Il était une fois en plein milieu de l’Océan Atlantique, quatre iles qui formaient trois royaumes distincts. Le premier royaume, le plus au Nord s’appelait Fard, le second royaume à l’Ouest s’appelait Thulé, le troisième royaume le plus au Sud s’appelait Ordad, et le quatrième royaume se prénommait Arcadis. Les royaumes de Fard, Thulé, et d’Ordad était dirigé par trois grand rois qui gouvernait avec sagesse. Le quatrième royaume cependant était gouverné par une sorcière qui vivait dans des marécages et qui punissait quiconque s’aventurait sur son ile sans y avoir été invité. Tous craignaient sa colère légendaire qui avait servit plus d’une fois d’exemple car elle se plaisait à faire disparaitre tous les jeunes guerriers qui avait tenté de la tuer en vain. On pensait qu’elle les dévorait alors qu’en réalité elle les enfermait et les gardaient avec elle afin de créer de nouveau sortilèges maléfiques. Les trois royaumes voisins de celui de la sorcière était doc entrer en guerre contre elle afin de faire régner la paix et d’éviter d’autre souffrances inutiles à des innocents. Chaque roi avait eu un fils. Ils se connaissait fort bien et était à présent en âge de devenir adulte. Afin de prouver leur valeur et leur force ils furent mit au défi par leur pères respectif de se rendre sur l’ile Arcadis, de tuer la sorcière, et de retrouver les malheureux qu’on n’avait perdu par le passé. Un oracle avait prédit que les trois jeunes princes allaient rencontrer de grands dangers sur l’ile de la sorcière et subir plusieurs épreuves. Celui qui les réussirait était destiné à gagner un trésor inestimable. Les princes se hâtèrent donc de rassembler leur arme et de se préparer pour leur quête. Ils avaient choisi de partir ensembles pour l’ile mystérieuse et ensuite de se séparer afin de tenter leur chance. Ils étaient très motivés car l’honneur de leur royaume et le leur étaient en jeu. Malgré leur complicité revenir sans le trésor aurait signifier qu’ils avaient échouer et qu’ils ne pourraient jamais être de bon souverain aux yeux de leurs peuples. Ainsi, Armen prince de Fard choisit d’emporter une épée magique qui tuait d’un coup tout se qui entrait en contact avec elle, le prince de Thulé Maras avait préféré prendre une armure magique qui le protégeait de tout et qui le rendait intouchable face aux ennemis qui tentait de le tuer, et Caven prince d’Ordad s’était résigner à prendre une carte magique qui lui indiquait la direction à prendre pour trouver ce qu’il cherchait. L’épée, l’armure, et la carte formait ensemble un trio qui rendaient leur maitre inattaquable et sans égale. On dit qu’a l’origine ces objets appartenait à un roi qui régnait sur les quatre iles en même temps et qui était mort en se faisant détrôner par trois de ses frères qui l’avait dépouillé de tout ses biens. Chaque frère, qui était les ancêtres supposées des rois actuels, s’était réserver un objet magique, et l’avait transmis à leur descendance.
Le jour du départ arriva et chacun en profité pour faire ses adieux. Les rois donnèrent leurs dernières instructions et leur précieux conseils, puis les princes s’en allèrent vers leur destin cote a cote. Bien sur la sorcière qui régnait sur Arcadis avait vu l’avenir et savaient qu’on venait la défier grâce a sa boule de cristal magique. Elle les attendait et jura de ne jamais les laisser lui prendre son royaume.
-Il n’est pas question que ces jeunes diables viennent troubler mon sanctuaire qui est mon havre de paix ! Je ne les laisserais même pas approcher du foret noir. Ils périront bien avant de m’atteindre ! dit-elle pour elle-même et a son chat noir qui se reposait.
En réalité elle n’était ni laid, ni maléfique. Elle était même très belle et elle traitait avec respect ses prisonnier venu la tuer. Elle se servait bien sûr de leur énergie pour créer des sorts mais elle ne le faisait que si elle était contrainte de jeter plus de sort de protection autour de son ile. Sa maison était une bicoque au fond d’une prairie accueillante et chaleureuse. Elle vivait en paix et vivaient sereinement au sein d’un calme apaisant. Elle ne se mettait en colère que si on approchait son ile sans y avoir été invité comme le disait la légende mais elles ne mangeaient jamais ses ennemis. En sortant cueillir des plantes médicinales elle dit à son chat :
-Comment peut-on penser autant de mal de moi sans même me connaitre. Ce sont eux les sauvages ! Ils agiraient de même si on avait pénétré armés et avec de mauvaises intentions dans leurs royaumes. Pourquoi devrais-je agir autrement alors ? Nulle réponse ne vint et elle se remit au travail en fredonnant des airs d’autrefois.
Les trois jeunes hommes voguaient donc vers le repère de la sorcière avec vigueur et détermination. Caven pris sa carte et chercha le chemin à suivre pour trouver leur destination.
-Je me demande ce que nous allons affronter sur cette ile maudite ! dit Armen pour lui-même.
Maras se tourna vers lui et lui répondit avec conviction :
-Nous le saurons bien assez tôt je pense. Inutiles de s’en faire pour quelque chose qui n’est pas encore advenu. L’importance est de rester ensembles pour l’instant et d’aviser quand nous serons seul. Vous êtes comme mes frères et je ne vous ferais jamais de tort. Cependant une récompense est en jeux et je ne puis y renoncer même pour vous mes amis !
Le reste du voyage se fit en silence car nul ne sut quoi dire face a l’appréhension qui grandissait. La sorcière était plus proche à chaque seconde et elle ne leur faciliterait pas la tâche. Ils arrivèrent finalement devant l’Ile Arcadis tant redouté. Les trois princes accostèrent et embarquèrent sur des barques pour arriver jusqu’au rivage. A partir de cet instant ils se séparèrent et cherchèrent leur un sentier qui pourraient les mener jusqu’à la reine de ces lieux si étranges et austères a tout étranger. Armen partit donc vers la foret noire, Maras vers les montagnes, et Caven restât un instant sur place afin de réfléchir a la bonne marche à suivre. Etant le plus réfléchit et le plus sage, il se dit qu’il n’était pas bon de partir au hasard dans un paysage inconnu.
Armen brandit son épée et entreprit de couper les ronces qui l’empêchait d’avancer. La forêt noire portait bien son nom car elle était remplie de ronces et de roses aux couleurs noires et grises. Il lui était presque impossible d’avancer et ses yeux n’y voyait rien dans cet amas de plantes. La sorcière avait prévu qu’un des princes entreprendrait de traverser la forêt noire, et les montagnes. Les roses sombres de la forêt noire contenaient un venin puissant qui endormait aussitôt celui qui se piquait avec, et les collines commençait à se mouvoir et a s’agiter dès que quelqu’un foulait leurs sols. Armen était donc condamné à se faire piquer et à s’endormir pour un temps indéterminé et Maras a se retrouver prisonnier d’une mer de montagne qui le retiendrait prisonnier. Le but de la sorcière n’était pas de condamner mais d’arrêter ceux qui ne lui voulait pad du bien comme nous le disions précédemment. Elle aurait laissé passer sans encombre une personne avec de bonne intentions. Or tel n’était pas le cas et elle dut prendre les mesures nécessaires à sa sécurité. Armen ne tardât pas à s’endormir sans même sans rendre compte et Maras à se trouver entre deux grands monts en colère. Resté seul, le prince Caven avait entendu les cris perçant de Maras et des bruissements dans la forêt noire qui laissait entrevoir le sort qu’avaient subit ses compagnons de quête.
-Cela était prévisible. Je pense qu’en réfléchissant d’avantage je trouverais le fin mot de l’histoire ! Voyons voir. Armen et Maras étaient tout deux armés en arrivant sur l’ile. Ils se sont précipités vers la sorcière dans l’intention de la tuer. La différence est que je suis resté sur la plage et que je n’ai pris avec moi qu’une carte magique. Je n’ai aucune arme. Dit Caven avec un air songeur. Pourquoi ne suis-je pas en proie a quelques maléfices comme eux ?
Soudain Caven comprit. Il lui suffisait de demander à voir la sorcière et non à venir la combattre comme ces prédécesseurs.
-Voilà la solution ! Je demande à rencontrer la maitresse de ces lieux et à lui parler ! dit-il haut et fort.
Une lumière vive apparut à ces mots et un chemin se dessina sur le sable. Il suivit le sentier, traversa une rivière, les montagnes, et la foret pour arriver près d’une prairie verdoyante. Il vit la bicoque et vit une jeune femme blonde avec de grands yeux bleu près de la porte. Elle était assise dans un fauteuil et le regardait curieusement.
-Qui est tu étranger ? dit la jeune femme.
Caven était si surpris qu’il lui fallut plusieurs instants pour répondre à la question.
-Je suis Caven, prince de d’Ordad. Je viens en ces lieux pour mener une quête et délivrer les guerriers disparut sur cette ile. Savez vous ou je puis les trouver ?
La sorcière lui dit :
-Oui bien sûr. Il suffisait de demander. Permets-moi de me présenter. Je m’appelle Raya, reine de Arcadis et fille de l’ancien roi qui fut détrôner par tes ancêtres.
Caven n’en crut pas ses oreilles. Devant lui se tenait la sorcière dont on lui avait tant parler et qu’il avait tant craint étant petit. Il s’avança vers elle et demanda :
-C’est donc vous la sorcière ? Pourquoi être rester ici loin de tout ? Pourquoi avoir condamner tant de guerrier ? Je ne comprends pas.
-C’est simple. Je ne suis sorcière que de nom et je ne fais pas ailleurs que de la magie blanche. Les sorts qui entourent l’ile ne sont que des sorts de protection contre ceux qui me veulent du mal. Tes compagnons et toi aviez le même but mais tu es le seul à avoir pénétrer dans Arcadis sans armes. Tu as été le plus ingénieux. Quant aux guerriers disparus dont tu parle ils sont tout autour de toi dans la foret. Je les ai changés en animaux pour qu’ils apprennent ce qu’est le respect. Ils seront délivrés à la seconde ou ils auront renoncé au projet de me tuer.
-Vous avez raison je suppose. Je n’aurais pas aimé qu’on vienne à Ordad sans ma permission en foulant mes terres avec des armes. Je vous demande pardon pour les préjudices que nous avons commis contre vous. Si c’est possible, pourriez vous relâcher mes amis s’il vous plait ? dit Caven avec un air las.
La sorcière acquiesça. Elle chanta trois notes et Armen suivit de Maras apparurent en flottant dans le ciel avant d’être poser à terre. Ils étaient fatigués et ne comprenait pas la situation comme Caven quelques minutes plus tôt. Il entreprit de leur expliquer toute la situation et après ces retrouvailles discutèrent avec la belle reine.
-Comme vous le voyez seul Caven à réussit l’épreuve. Il recevra une récompense très précieuse. Pour ses exploits je lui accorde ma main et nous uniront ainsi nos royaumes. Une grande fête sera célébrée et nous rétabliront ensemble la vérité ainsi que la paix dans les quatre royaumes qui ne formait qu’un par le passé. Dit Raya.
Tous partirent vers leurs iles, et le jour même un mariage en grandes pompes fut célébré comme il se devait. Le père de chaque prince se réunirent et s’excusèrent auprès de la reine Raya. Elle leur pardonna volontiers et tous convinrent de la fin des combats et des représailles. La reine Raya continua après cela de pratiquer ses enchantements et elle réussit peu à peu à se faire aimer par tous. On dit qu’a chaque anniversaire de mariage, le prince Caven et la reine Raya s’offraient mutuellement des roses sombres pour se prouver leur amour et ne jamais oublier la vérité sur leur histoire.
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Poeme de Mathi

Écrivain Mathi

Mathi a publié sur le site 175 écrits. Mathi est membre du site depuis l'année 2016.

Syllabation De L'Écrit

Phonétique : La Quête Des Jeunes Princesil etε ynə fwaz- ɑ̃ plɛ̃ miljø də lɔseɑ̃ atlɑ̃tikə, katʁə ilə ki fɔʁmε tʁwa ʁwajomə distɛ̃. lə pʁəmje ʁwajomə, lə plysz- o nɔʁ sapəlε faʁ, lə səɡɔ̃ ʁwajomə a luεst sapəlε tyle, lə tʁwazjεmə ʁwajomə lə plysz- o syd sapəlε ɔʁdad, e lə katʁjεmə ʁwajomə sə pʁenɔmε aʁkadi. lε ʁwajomə də faʁ, tyle, e dɔʁdad etε diʁiʒe paʁ tʁwa ɡʁɑ̃ ʁwa ki ɡuvεʁnε avεk saʒεsə. lə katʁjεmə ʁwajomə səpɑ̃dɑ̃ etε ɡuvεʁne paʁ ynə sɔʁsjεʁə ki vivε dɑ̃ dε maʁekaʒəz- e ki pynisε kikɔ̃kə savɑ̃tyʁε syʁ sɔ̃n- ilə sɑ̃z- i avwaʁ ete ɛ̃vite. tus kʁεɲε sa kɔlεʁə leʒɑ̃dεʁə ki avε sεʁvi plys dynə fwa dεɡzɑ̃plə kaʁ εllə sə plεzε a fεʁə dispaʁεtʁə tus lε ʒənə ɡeʁje ki avε tɑ̃te də la tɥe ɑ̃ vɛ̃. ɔ̃ pɑ̃sε kεllə lε devɔʁε alɔʁ kɑ̃ ʁealite εllə lεz- ɑ̃fεʁmε e lε ɡaʁdε avεk εllə afɛ̃ də kʁee də nuvo sɔʁtilεʒə malefik. lε tʁwa ʁwajomə vwazɛ̃ də səlɥi də la sɔʁsjεʁə etε dɔk ɑ̃tʁe ɑ̃ ɡeʁə kɔ̃tʁə εllə afɛ̃ də fεʁə ʁeɲe la pε e devite dotʁə sufʁɑ̃səz- inytiləz- a dεz- inɔsɑ̃. ʃakə ʁwa avε y œ̃ fis. il sə kɔnεsε fɔʁ bjɛ̃ e etε a pʁezɑ̃ ɑ̃n- aʒə də dəvəniʁ adyltə. afɛ̃ də pʁuve lœʁ valœʁ e lœʁ fɔʁsə il fyʁe mit o defi paʁ lœʁ pεʁə ʁεspεktif də sə ʁɑ̃dʁə syʁ lilə aʁkadi, də tɥe la sɔʁsjεʁə, e də ʁətʁuve lε maləʁø kɔ̃ navε pεʁdy paʁ lə pase. œ̃n- ɔʁaklə avε pʁedi kə lε tʁwa ʒənə pʁɛ̃səz- alε ʁɑ̃kɔ̃tʁe də ɡʁɑ̃ dɑ̃ʒe syʁ lilə də la sɔʁsjεʁə e sybiʁ plyzjœʁz- epʁəvə. səlɥi ki lε ʁeysiʁε etε dεstine a ɡaɲe œ̃ tʁezɔʁ inεstimablə. lε pʁɛ̃sə sə atεʁe dɔ̃k də ʁasɑ̃ble lœʁ aʁmə e də sə pʁepaʁe puʁ lœʁ kεtə. ilz- avε ʃwazi də paʁtiʁ ɑ̃sɑ̃blə puʁ lilə misteʁjøzə e ɑ̃sɥitə də sə sepaʁe afɛ̃ də tɑ̃te lœʁ ʃɑ̃sə. ilz- etε tʁε mɔtive kaʁ lɔnœʁ də lœʁ ʁwajomə e lə lœʁ etε ɑ̃ ʒø. malɡʁe lœʁ kɔ̃plisite ʁəvəniʁ sɑ̃ lə tʁezɔʁ oʁε siɲifje kilz- avε eʃue e kil nə puʁʁε ʒamεz- εtʁə də bɔ̃ suvəʁɛ̃ oz- iø də lœʁ pəplə. ɛ̃si, aʁmɛ̃ pʁɛ̃sə də faʁ ʃwazi dɑ̃pɔʁte ynə epe maʒikə ki tɥε dœ̃ ku tu sə ki ɑ̃tʁε ɑ̃ kɔ̃takt avεk εllə, lə pʁɛ̃sə də tyle maʁaz- avε pʁefeʁe pʁɑ̃dʁə ynə aʁmyʁə maʒikə ki lə pʁɔteʒε də tut- e ki lə ʁɑ̃dε ɛ̃tuʃablə fasə oz- εnəmi ki tɑ̃tε də lə tɥe, e kavɛ̃ pʁɛ̃sə dɔʁdad setε ʁeziɲe a pʁɑ̃dʁə ynə kaʁtə maʒikə ki lɥi ɛ̃dikε la diʁεksjɔ̃ a pʁɑ̃dʁə puʁ tʁuve sə kil ʃεʁʃε. lepe, laʁmyʁə, e la kaʁtə fɔʁmε ɑ̃sɑ̃blə œ̃ tʁjo ki ʁɑ̃dε lœʁ mεtʁə inatakablə e sɑ̃z- eɡalə. ɔ̃ di ka lɔʁiʒinə sεz- ɔbʒεz- apaʁtənε a œ̃ ʁwa ki ʁeɲε syʁ lε katʁə iləz- ɑ̃ mεmə tɑ̃z- e ki etε mɔʁ ɑ̃ sə fəzɑ̃ detʁone paʁ tʁwa də sε fʁεʁə ki lavε depuje də tu sε bjɛ̃. ʃakə fʁεʁə, ki etε lεz- ɑ̃sεtʁə- sypoze dε ʁwaz- aktɥεl, setε ʁezεʁve œ̃n- ɔbʒε maʒikə, e lavε tʁɑ̃smiz- a lœʁ desɑ̃dɑ̃sə.
lə ʒuʁ dy depaʁ aʁiva e ʃakœ̃ ɑ̃ pʁɔfite puʁ fεʁə sεz- adjø. lε ʁwa dɔnεʁe lœʁ dεʁnjεʁəz- ɛ̃stʁyksjɔ̃z- e lœʁ pʁesjø kɔ̃sεj, pɥi lε pʁɛ̃sə sɑ̃n- alεʁe vεʁ lœʁ dεstɛ̃ kɔtə a kɔtə. bjɛ̃ syʁ la sɔʁsjεʁə ki ʁeɲε syʁ aʁkadiz- avε vy lavəniʁ e savε kɔ̃ vənε la defje ɡʁasə a sa bulə də kʁistal maʒikə. εllə lεz- atɑ̃dε e ʒyʁa də nə ʒamε lε lεse lɥi pʁɑ̃dʁə sɔ̃ ʁwajomə.
il nε pa kεstjɔ̃ kə sε ʒənə djablə vjεne tʁuble mɔ̃ sɑ̃ktɥεʁə ki ε mɔ̃-avʁə də pε ! ʒə nə lε lεsəʁε mεmə pa apʁoʃe dy fɔʁε nwaʁ. il peʁiʁɔ̃ bjɛ̃ avɑ̃ də matɛ̃dʁə ! di tεllə puʁ εllə mεmə e a sɔ̃ ʃa nwaʁ ki sə ʁəpozε.
ɑ̃ ʁealite εllə netε ni lε, ni malefikə. εllə etε mεmə tʁε bεllə e εllə tʁεtε avεk ʁεspε sε pʁizɔnje vəny la tɥe. εllə sə sεʁvε bjɛ̃ syʁ də lœʁ enεʁʒi puʁ kʁee dε sɔʁ mεz- εllə nə lə fəzε kə si εllə etε kɔ̃tʁɛ̃tə də ʒəte plys də sɔʁ də pʁɔtεksjɔ̃ otuʁ də sɔ̃n- ilə. sa mεzɔ̃ etε ynə bikɔkə o fɔ̃ dynə pʁεʁi akœjɑ̃tə e ʃaləʁøzə. εllə vivε ɑ̃ pε e vivε səʁεnəmɑ̃ o sɛ̃ dœ̃ kalmə apεzɑ̃. εllə nə sə mεtε ɑ̃ kɔlεʁə kə si ɔ̃n- apʁoʃε sɔ̃n- ilə sɑ̃z- i avwaʁ ete ɛ̃vite kɔmə lə dizε la leʒɑ̃də mεz- εllə nə mɑ̃ʒε ʒamε sεz- εnəmi. ɑ̃ sɔʁtɑ̃ kœjiʁ dε plɑ̃tə medisinaləz- εllə di a sɔ̃ ʃa :
kɔmɑ̃ pø tɔ̃ pɑ̃se otɑ̃ də mal də mwa sɑ̃ mεmə mə kɔnεtʁə. sə sɔ̃t- ø lε sovaʒə ! ilz- aʒiʁε də mεmə si ɔ̃n- avε penetʁe aʁmez- e avεk də movεzəz- ɛ̃tɑ̃sjɔ̃ dɑ̃ lœʁ ʁwajomə. puʁkwa dəvʁε ʒə aʒiʁ otʁəmɑ̃ alɔʁ ? nylə ʁepɔ̃sə nə vɛ̃ e εllə sə ʁəmi o tʁavaj ɑ̃ fʁədɔnɑ̃ dεz- εʁ dotʁəfwa.
lε tʁwa ʒənəz- ɔmə vɔɡε dɔ̃k vεʁ lə ʁəpεʁə də la sɔʁsjεʁə avεk viɡœʁ e detεʁminasjɔ̃. kavɛ̃ pʁi sa kaʁtə e ʃεʁʃa lə ʃəmɛ̃ a sɥivʁə puʁ tʁuve lœʁ dεstinasjɔ̃.
ʒə mə dəmɑ̃də sə kə nuz- alɔ̃z- afʁɔ̃te syʁ sεtə ilə moditə ! di aʁmɛ̃ puʁ lɥi mεmə.
maʁa sə tuʁna vεʁ lɥi e lɥi ʁepɔ̃di avεk kɔ̃viksjɔ̃ :
nu lə soʁɔ̃ bjɛ̃ ase to ʒə pɑ̃sə. inytilə də sɑ̃ fεʁə puʁ kεlkə ʃozə ki nε pa ɑ̃kɔʁə advəny. lɛ̃pɔʁtɑ̃sə ε də ʁεste ɑ̃sɑ̃blə puʁ lɛ̃stɑ̃ e davize kɑ̃ nu səʁɔ̃ səl. vuz- εtə kɔmə mε fʁεʁəz- e ʒə nə vu fəʁε ʒamε də tɔʁ. səpɑ̃dɑ̃ ynə ʁekɔ̃pɑ̃sə εt- ɑ̃ ʒøz- e ʒə nə pɥiz- i ʁənɔ̃se mεmə puʁ vu mεz- ami !
lə ʁεstə dy vwajaʒə sə fi ɑ̃ silɑ̃sə kaʁ nyl nə syt kwa diʁə fasə a lapʁeɑ̃sjɔ̃ ki ɡʁɑ̃disε. la sɔʁsjεʁə etε plys pʁoʃə a ʃakə səɡɔ̃də e εllə nə lœʁ fasilitəʁε pa la taʃə. ilz- aʁivεʁe finaləmɑ̃ dəvɑ̃ lilə aʁkadi tɑ̃ ʁədute. lε tʁwa pʁɛ̃səz- akɔstεʁe e ɑ̃baʁkεʁe syʁ dε baʁk puʁ aʁive ʒysko ʁivaʒə. a paʁtiʁ də sεt ɛ̃stɑ̃ il sə sepaʁεʁe e ʃεʁʃεʁe lœʁ œ̃ sɑ̃tje ki puʁʁε lε məne ʒyska la ʁεnə də sε ljø si etʁɑ̃ʒəz- e ostεʁəz- a tut- etʁɑ̃ʒe. aʁmɛ̃ paʁti dɔ̃k vεʁ la fɔʁε nwaʁə, maʁa vεʁ lε mɔ̃taɲə, e kavɛ̃ ʁεsta œ̃n- ɛ̃stɑ̃ syʁ plasə afɛ̃ də ʁefleʃiʁ a la bɔnə maʁʃə a sɥivʁə. ətɑ̃ lə plys ʁefleʃi e lə plys saʒə, il sə di kil netε pa bɔ̃ də paʁtiʁ o-azaʁ dɑ̃z- œ̃ pεizaʒə ɛ̃kɔny.
aʁmɛ̃ bʁɑ̃di sɔ̃n- epe e ɑ̃tʁəpʁi də kupe lε ʁɔ̃sə ki lɑ̃pεʃε davɑ̃se. la fɔʁε nwaʁə pɔʁtε bjɛ̃ sɔ̃ nɔ̃ kaʁ εllə etε ʁɑ̃pli də ʁɔ̃səz- e də ʁozəz- o kulœʁ nwaʁəz- e ɡʁizə. il lɥi etε pʁεskə ɛ̃pɔsiblə davɑ̃se e sεz- iø ni vwajε ʁjɛ̃ dɑ̃ sεt ama də plɑ̃tə. la sɔʁsjεʁə avε pʁevy kœ̃ dε pʁɛ̃səz- ɑ̃tʁəpʁɑ̃dʁε də tʁavεʁse la fɔʁε nwaʁə, e lε mɔ̃taɲə. lε ʁozə sɔ̃bʁə- də la fɔʁε nwaʁə kɔ̃tənε œ̃ vənɛ̃ pɥisɑ̃ ki ɑ̃dɔʁmε osito səlɥi ki sə pikε avεk, e lε kɔlinə kɔmɑ̃sε a sə muvwaʁ e a saʒite dε kə kεlkœ̃ fulε lœʁ sɔl. aʁmɛ̃ etε dɔ̃k kɔ̃damne a sə fεʁə pike e a sɑ̃dɔʁmiʁ puʁ œ̃ tɑ̃z- ɛ̃detεʁmine e maʁaz- a sə ʁətʁuve pʁizɔnje dynə mεʁ də mɔ̃taɲə ki lə ʁətjɛ̃dʁε pʁizɔnje. lə byt də la sɔʁsjεʁə netε pa də kɔ̃damne mε daʁεte sø ki nə lɥi vulε pad dy bjɛ̃ kɔmə nu lə dizjɔ̃ pʁesedamɑ̃. εllə oʁε lεse pase sɑ̃z- ɑ̃kɔ̃bʁə ynə pεʁsɔnə avεk də bɔnə ɛ̃tɑ̃sjɔ̃. ɔʁ tεl netε pa lə ka e εllə dy pʁɑ̃dʁə lε məzyʁə nesesεʁəz- a sa sekyʁite. aʁmɛ̃ nə taʁda pa a sɑ̃dɔʁmiʁ sɑ̃ mεmə sɑ̃ ʁɑ̃dʁə kɔ̃tə e maʁaz- a sə tʁuve ɑ̃tʁə dø ɡʁɑ̃ mɔ̃z- ɑ̃ kɔlεʁə. ʁεste səl, lə pʁɛ̃sə kavɛ̃ avε ɑ̃tɑ̃dy lε kʁi pεʁsɑ̃ də maʁaz- e dε bʁɥisəmɑ̃ dɑ̃ la fɔʁε nwaʁə ki lεsε ɑ̃tʁəvwaʁ lə sɔʁ kavε sybi sε kɔ̃paɲɔ̃ də kεtə.
səla etε pʁeviziblə. ʒə pɑ̃sə kɑ̃ ʁefleʃisɑ̃ davɑ̃taʒə ʒə tʁuvəʁε lə fɛ̃ mo də listwaʁə ! vwajɔ̃ vwaʁ. aʁmɛ̃ e maʁaz- etε tu døz- aʁmez- ɑ̃n- aʁivɑ̃ syʁ lilə. il sə sɔ̃ pʁesipite vεʁ la sɔʁsjεʁə dɑ̃ lɛ̃tɑ̃sjɔ̃ də la tɥe. la difeʁɑ̃sə ε kə ʒə sɥi ʁεste syʁ la plaʒə e kə ʒə nε pʁiz- avεk mwa kynə kaʁtə maʒikə. ʒə nε okynə aʁmə. di kavɛ̃ avεk œ̃n- εʁ sɔ̃ʒœʁ. puʁkwa nə sɥi ʒə pa ɑ̃ pʁwa a kεlk malefisə kɔmə ø ?
sudɛ̃ kavɛ̃ kɔ̃pʁi. il lɥi syfizε də dəmɑ̃de a vwaʁ la sɔʁsjεʁə e nɔ̃ a vəniʁ la kɔ̃batʁə kɔmə sε pʁedesesœʁ.
vwala la sɔlysjɔ̃ ! ʒə dəmɑ̃də a ʁɑ̃kɔ̃tʁe la mεtʁεsə də sε ljøz- e a lɥi paʁle ! di til-o e fɔʁ.
ynə lymjεʁə vivə apaʁy a sε moz- e œ̃ ʃəmɛ̃ sə desina syʁ lə sablə. il sɥivi lə sɑ̃tje, tʁavεʁsa ynə ʁivjεʁə, lε mɔ̃taɲə, e la fɔʁε puʁ aʁive pʁε dynə pʁεʁi vεʁdwajɑ̃tə. il vit la bikɔkə e vit ynə ʒənə famə blɔ̃də avεk də ɡʁɑ̃z- iø blø pʁε də la pɔʁtə. εllə etε asizə dɑ̃z- œ̃ fotəj e lə ʁəɡaʁdε kyʁjøzəmɑ̃.
ki ε ty etʁɑ̃ʒe ? di la ʒənə famə.
kavɛ̃ etε si syʁpʁi kil lɥi faly plyzjœʁz- ɛ̃stɑ̃ puʁ ʁepɔ̃dʁə a la kεstjɔ̃.
ʒə sɥi kavɛ̃, pʁɛ̃sə də dɔʁdad. ʒə vjɛ̃z- ɑ̃ sε ljø puʁ məne ynə kεtə e delivʁe lε ɡeʁje dispaʁy syʁ sεtə ilə. save vuz- u ʒə pɥi lε tʁuve ?
la sɔʁsjεʁə lɥi di :
ui bjɛ̃ syʁ. il syfizε də dəmɑ̃de. pεʁmε mwa də mə pʁezɑ̃te. ʒə mapεllə ʁεja, ʁεnə də aʁkadiz- e fijə də lɑ̃sjɛ̃ ʁwa ki fy detʁone paʁ tεz- ɑ̃sεtʁə.
kavɛ̃ nɑ̃ kʁy pa sεz- ɔʁεjə. dəvɑ̃ lɥi sə tənε la sɔʁsjεʁə dɔ̃ ɔ̃ lɥi avε tɑ̃ paʁle e kil avε tɑ̃ kʁɛ̃ etɑ̃ pəti. il savɑ̃sa vεʁz- εllə e dəmɑ̃da :
sε dɔ̃k vu la sɔʁsjεʁə ? puʁkwa εtʁə ʁεste isi lwɛ̃ də tu ? puʁkwa avwaʁ kɔ̃damne tɑ̃ də ɡeʁje ? ʒə nə kɔ̃pʁɑ̃ pa.
sε sɛ̃plə. ʒə nə sɥi sɔʁsjεʁə kə də nɔ̃ e ʒə nə fε pa ajœʁ kə də la maʒi blɑ̃ʃə. lε sɔʁ ki ɑ̃tuʁe lilə nə sɔ̃ kə dε sɔʁ də pʁɔtεksjɔ̃ kɔ̃tʁə sø ki mə vəle dy mal. tε kɔ̃paɲɔ̃z- e twa avje lə mεmə byt mε ty ε lə səl a avwaʁ penetʁe dɑ̃z- aʁkadi sɑ̃z- aʁmə. ty a ete lə plysz- ɛ̃ʒenjø. kɑ̃ o ɡeʁje dispaʁys dɔ̃ ty paʁlə il sɔ̃ tut- otuʁ də twa dɑ̃ la fɔʁε. ʒə lεz- ε ʃɑ̃ʒez- ɑ̃n- animo puʁ kilz- apʁεne sə kε lə ʁεspε. il səʁɔ̃ delivʁez- a la səɡɔ̃də u ilz- oʁɔ̃ ʁənɔ̃se o pʁɔʒε də mə tɥe.
vuz- ave ʁεzɔ̃ ʒə sypozə. ʒə noʁε pa εme kɔ̃ vjεnə a ɔʁdad sɑ̃ ma pεʁmisjɔ̃ ɑ̃ fulɑ̃ mε teʁəz- avεk dεz- aʁmə. ʒə vu dəmɑ̃də paʁdɔ̃ puʁ lε pʁeʒydisə kə nuz- avɔ̃ kɔmi kɔ̃tʁə vu. si sε pɔsiblə, puʁʁje vu ʁəlaʃe mεz- ami sil vu plε ? di kavɛ̃ avεk œ̃n- εʁ las.
la sɔʁsjεʁə akjεsa. εllə ʃɑ̃ta tʁwa nɔtəz- e aʁmɛ̃ sɥivi də maʁaz- apaʁyʁe ɑ̃ flɔtɑ̃ dɑ̃ lə sjεl avɑ̃ dεtʁə poze a teʁə. ilz- etε fatiɡez- e nə kɔ̃pʁənε pa la sitɥasjɔ̃ kɔmə kavɛ̃ kεlk minytə plys to. il ɑ̃tʁəpʁi də lœʁ εksplike tutə la sitɥasjɔ̃ e apʁε sε ʁətʁuvajə diskytεʁe avεk la bεllə ʁεnə.
kɔmə vu lə vwaje səl kavɛ̃ a ʁeysi lepʁəvə. il ʁəsεvʁa ynə ʁekɔ̃pɑ̃sə tʁε pʁesjøzə. puʁ sεz- εksplwa ʒə lɥi akɔʁdə ma mɛ̃ e nuz- yniʁɔ̃ ɛ̃si no ʁwajomə. ynə ɡʁɑ̃də fεtə səʁa selebʁe e nu ʁetabliʁɔ̃ ɑ̃sɑ̃blə la veʁite ɛ̃si kə la pε dɑ̃ lε katʁə ʁwajomə ki nə fɔʁmε kœ̃ paʁ lə pase. di ʁεja.
tus paʁtiʁe vεʁ lœʁz- ilə, e lə ʒuʁ mεmə œ̃ maʁjaʒə ɑ̃ ɡʁɑ̃də pɔ̃pə fy selebʁe kɔmə il sə dəvε. lə pεʁə də ʃakə pʁɛ̃sə sə ʁeyniʁe e sεkskyzεʁe opʁε də la ʁεnə ʁεja. εllə lœʁ paʁdɔna vɔlɔ̃tjez- e tus kɔ̃vɛ̃ʁe də la fɛ̃ dε kɔ̃baz- e dε ʁəpʁezajə. la ʁεnə ʁεja kɔ̃tinɥa apʁε səla də pʁatike sεz- ɑ̃ʃɑ̃təmɑ̃z- e εllə ʁeysi pø a pø a sə fεʁə εme paʁ tus. ɔ̃ di ka ʃakə anivεʁsεʁə də maʁjaʒə, lə pʁɛ̃sə kavɛ̃ e la ʁεnə ʁεja sɔfʁε mytɥεllmɑ̃ dε ʁozə sɔ̃bʁə- puʁ sə pʁuve lœʁ amuʁ e nə ʒamεz- ublje la veʁite syʁ lœʁ istwaʁə.

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Commentaire poème
19/04/2024Poeme-France
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Texte Amour
Du 26/04/2020 14:19

L'écrit contient 2082 mots qui sont répartis dans 1 strophes.