Poème:Ce N’était Pas Mon Heure

Je me souviens de ce jour
Ou tout aurait pu s’arrêter
J’étais coincée dans cette tour
Transformée en un énorme brasier

C’était ma tour d’ivoire
Ou j’aimais me cacher
Les jours de désespoir
Ou je me sentai attérée

Ce soir là, il faisait froid
J’avais alors décidé de faire un feu
Je vais l’installer là
Ensuite je dormirai un peu

En deux ou trois mouvements
J’avais fait mon petit bûcher
J’avais pas pensé au danger imminent
Qui se produirait si je m’endormai

Je me suis allongée et assoupie
Puis j’ai senti comme une odeur de cramé
Après mon sommeil d’une heure et demie
Le feu était quasiment doublé

Les copeaux de bois qui trainaient
Avaient très bien entrainé celà
Je me suis alors relevée
Et voulais sortir de là

Mais je fus prise d’une panique
Tétanisante et monstrueuse
Je me suis laisser tomber, euphorique
Je voyais ces énormes flammes tueuses

J’étais à terre, tremblante
Je cachai de mes mains mon visage
Puis j’ai vue une lumière étincellante
J’ai d’abord cru à un mirage

J’ai examiné ça de plus près
ET c’est nettement une main
Qui vers moi se tendait
J’hallucinai c’était certain

Mais pourtant je l’ai saisi
Et me suis laissée guider
Quand mes paupières, je réouvris
J’étais dehors, j’étais sauvée

Impossible de savoir
Ce qui c’est réellement passé
Mais en marchant dans le noir
Quelqu’un était à mes cotés

J’ai remercié inconsciemment
La créature divine ou l’ange
Qui m’a sauvé de cet incident
Par ce procédé inexpliqué si étrange