Poème:Un Dernier Silence

Elle ne disait jamais rien
Même si les gens sur elle, empiétaient
Et que les humiliations, elle supportaient
Elle disait que ça allait bien
Elle aimait à errer seule
Dans des endroits cachés
A l’abri du monde, isolée
Loin des coups de gueule

Les rumeurs allaient bon train
Des ragots immondes irréls
Les faux coups, collaient sur elle
C’était la victime des malins
C’était la fille naîve et inconsciente
Qui ne réfléchissait pas
Elle se faisait avoir chaques fois
On disait d’elle qu’elle était conscentente

Elle en a supporté des choses
Pendant des années entières
Sa défense, c’était de se taire
Mais elle avait eu sa dose
Elle n’inspirait plus que le dégout
N’importe où, ou elle allait
Du regard, elle était épié
Comme si on savait, partout

Son âge n’était pas trop avancé
Même pas les trente ans atteinds
Mais son parcours de jeunesse malsain
Ne s’éffacait pas et la torturait
Elle ne souhaitait pas une vie de famille
Même ça elle l’aurait gaché
Au fond d’elle, elle se le disait
Elle réalisait qu’elle n’était qu’une pauvre fille

Elle n’attendait plus rien à présent
Aucuns amis elle n’avais pu gardé
Tous, uns à uns l’avaient abandonné
Après avoir appris son passé dérangeant
Plus aucunes personnes sur terre
Ne savait la comprendre
La clé de sa vie, elle voulait rendre
S’en aller en se réduisant en poussières

Partir, en emportant avec elle tout ses regrets
Les désirs inavoués et les actes impurs
Qui lui auront causé cette énorme blessure
Celle de décider de quitter sa vie à tout jamais
Un soir, alors qu’il faisait un froid immense
Elle à porter à sa tempe, cette arme maudite
Et dans un éclair blanc, une balle partie très vite
Laissant dans son crâne, une plaie ouverte en évidence