Poème:Jeune Fille

Cher collège,
À toi qui m’as retenu pendant 4 ans et qui m’a vu passer d’une petite a une grande enfant.
Je ne te pardonnerai sûrement jamais, car malgré le fait que tu regardais les choses que j’ai subi en ton sein, tu ne faisais jamais rien.
Mais il faut retenir que certaines humiliations ont servi à mon évolution.
Car sans cela je ne pourrais me mettre si facilement, à la place des gens.
Seulement la plupart du temps je t’en veux, cela ne signifie pas que je pense souvent à toi au point que tu m’emeus.
Au contraire depuis que j’ai découvert le lycée je m’épanouis au point d’être motivé.
Cependant qui ne le ferai pas entouré de personnes qui vous apprécient et qui vous chérient.
Après t’avoir quitté j’ai pu prendre conscience de l’impact qu’a l’environnement sur nous.
Le collège peut être vu comme un lieu de passage d’âmes blessées, perdues entourées par des loups.
Certaines de ces âmes souffrent de leur environnement familial et ressortent leur mal-être en attaquant des personnes innocentes.
Et cela, par jalousie de leur joie apparente.
Il est rare que des gens biens ressortent de tout cela.
Les adultes qui pensaient nous comprendre, simplement parce qu’ils étaient passés par cette période qu’est l’adolescence, disent qu’on te qualifiait de prison.
Ce qui était faux dans mon cas, car je ne me sentais libre que quand j’arrivais dans ma chambre et que je n’entendais plus de son.
Cependant je ne veux pas que tu penses être le seul pourri car il y a quelqu’un d’encore pire : la société.
Elle te juge et te place dans un labyrinthe où toutes les sorties mènent à un paradis apparent qui te rendras addicte malgré le mal qu’il va t’apporter.
Avant de te quitter j’aimerais te dire que tu m’as servi à mesurer la chance que j’ai aujourd’hui, car comme on dit « pour connaître le bonheur il faut avoir connu le malheur ».
Tu n’as donc pas été inutile tu es même nécessaire si la société ne change pas.
Mais je ne veux plus avoir de pincement au cœur à chaque fois que je pense à toi.
C’est pourquoi je te fais mes adieux.