Poème:Ce Sujet Si Récurrent

2 ans, soit environ 730 jours à penser à ça.
Même quand tout va bien, cette pensée continue de me ronger.
Comment en arriver à ce stade là et ne pas s’arrêter ?
Tout comprendre sans être capable d’y mettre fin une seule fois…

Des marques rouges au sang qui coule,
C’est toute mon âme que j’ai fait ressortir.
Mais rien n’a changé, le temps inlassablement s’écoule,
Il ne s’inquiète pas de ce genre d’acte abject à en rire.

Je crois réellement qu’aucun appel à l’aide n’est nécessaire.
Personne ne peut m’aider dans ce monde qui relève de l’imaginaire.
Le silence n’est absolument pas responsable de ces absurdités,
Elles me permettent peut-être de pouvoir mieux me supporter.

J’aimerai avoir un don, le don de tout refaire.
Je voudrais pourvoir être celle que je veux,
Et ne plus jamais regarder en arrière.
J’ai, pour cela, tant de fois fermer les yeux et prier les cieux !

Pour une fois, j’aurai aimé tout enfouir
Mais tout ce qui m’entoure m’y ramène sans cesse.
Il n’a pas besoin de connaître ce qui me poursuit
Et pourtant, tout ressort sous ces caresses.

Faire en sorte d’être doté d’une confiance irréprochable,
Ne pas montrer de faiblesses, ni de peur, ni de guerre,
Ne pas évoquer ce mutisme dont je ne sais me défaire,
En fait, je ne suis pas sur de rester, d’en être capable…

J’aimerais que ces envies de destructions disparaissent,
Que plus jamais ce sentiment irrésistible ne m’envahisse,
Que plus jamais ces désirs ne paraissent…
J’aimerais qu’ils arrêtent de m’entraîner là où je glisse…

Est-ce que une fois je pourrais prendre une décision ?
Une décision qui n’occasionnera aucune critique, aucun problème,
Une décision dont je pourrais parler sans appréhension.
Est-ce que rien qu’une fois on ne me reprochera rien qui gène ?

Toujours ce passé qui revient vers moi.
On m’a tant de fois éclairé la dessus que je n’ai plus rien à en dire.
Je suis désolé si je ne suis pas réellement sincère avec toi.
Je ne peux pas t’annoncer que tu es avec une fille qui se détruit.

Toujours ces mêmes craintes, ces mêmes sujets,
Rien de ce que je pense n’a, en 2 ans, évolué.
Même si l’on m’a fait comprendre beaucoup de choses,
Jamais je ne pourrais changer face aux épines de ce monde de roses