Poème:Seule À Rêver

Seule à rêver,
Solitairement, étreinte sur le sable,
Le regard songeur admirative de l’océan,
Le chant des pies et cormorans me contant des fables
Puis, un soleil, vigoureux, réchauffant mon âme d’enfant
Je fus, si paisible, si calme, l’esprit éventé,
N’écoutant, que l’écho, et le murmure des flots,
Accouplés, du froissement des pins et palmiers,
Puis, au loin la douce mélodie enjouée
Du chant des sirènes abandonnées
Les ombrages aux alentours, faisaient de moi une êve éprise,
Par ce paysage harmonieux telle une idylle,
De Ses parfums, ses embruns, qui m’enivrent,
De cette plénitude et beauté posée telle une île !
En outre, j’entrevois, au loin un adam sur le rivage,
Ne laissant paraître, à l’horizon des ses forêts perdues,
Que son doux et flou visage, comme une enveloppe sans bagage,
Est-ce un mirage ?
Ou mon intrépide imagination ! ! en proie, à l’ingénu !
Singulière, assise les pieds humectés,
Comptant, couteaux de mer et coquillages,
Tenant en main noix de coco fraîche et sucrée !
Étanchant, ainsi ma soif en quête d’un nouveau voyage !
Seule à rêver ! !
Sur cet îlot, accroché aux rochers,
Ayant, fait de mon corps une captive naufragée
Dédaignant, à, ne guère m’en échapper ! !

Simplement l’imaginaire !
D’y devenir à mon tour sirène,
Envers ses eaux turquoises oubliées,
Offrant ainsi mon cœur en peine,
Dans l’écrin des profondeurs aux trésors bien gardés

Missréré