Poème:Insomnie. (Aout 2010)

Ce soir j’ai décidé de cuisiner, j’ai pris du temps. Et quand je me suis retrouvée face à mon plat préparé avec application, le néant. La faim coupée par la reflexion. Ce même soir j’ai voulu fumer ma clope habituelle, mais je ne l’ai pas fini, écœurée d’avoir trop fumer. Dans les heures qui suivirent, toujours ce même soir j’ai voulu pleurer, mais blocage. Impossible de me libérer. Dans les mêmes instants j’ai voulu parler, mais je suis devenue bêtement muette. Ce même soir j’ai allumé machinalement une fois de plus l’ordinateur, mais ça n’a pas effacé mes sombres pensées. Dans la même soirée j’ai joué à Tetris pendant longtemps, pour me divertir, penser à autre chose : Aucuns effets.
Ce soir je n’ai cessé de regarder les minutes défiler. Hier soir le temps passait vite, ce soir trop lentement. Ce soir l’ennui routinier s’est mêlé à la déception, la solitude, la tristesse pour donner un ensemble pour le moins déplaisant. Ce soir j’ai écouté toute ma playlist, j’ai réfléchi, mais ça n’a pas enlevé ces pensées devenues à nouveaux mauvaises. Dans la même soirée j’ai allumé la télé, rien, la déception. Un peu plus tard, deuxième essais de clope : Test réussi, j’ai vidé le paquet.
Ce même soir, j’ai eu envie de vomir, la seule manière de tout faire sortir, pas la plus charmante. Quelques minutes après j’ai voulu dormir, je me suis tournée et retournée dans le lit, ce fut sans succès. Peu après l’imsomnie, j’ai voulu lire, pour me fatiguer les yeux, j’ai lu et lu, et encore lu. Eu mal aux yeux, fermé le livre. J’ai essayé de dormir : Sans succès.
Ce soir là, c’était déja la nuit. Le milieu de la nuit, la fenêtre ouverte et le silence dans les rues. L’air frais du milieu de la nuit, celui qui fait du bien au visage. J’ai passé la tête dehors, pour respirer, me ravigorer, renaître, puis peut-être enfin m’emdormir ? Non, ce soir là est devenu matin, je me suis levée, et j’ai fait ma journée, comme si de rien n’était…