Poème:Sombres Pensees (2010)

Il est connu que plus on grandit, plus on apprend ds choses. Est-ce que si on rappetissait on oublierait ?
Il se dit que quand on aime on ne compte pas. Est-ce que quand on déteste on compte ?
L’autre fois j’ai rêvé de moi dans un endroit désert, le monde était désert. Tellement désert que le monde n’existait pas.
Regarde-moi, est-ce que j’ai l’air heureuse ?
Est-ce que la lumière est présente sur ma gueule ?
On a construit quelque chose peut-être trop rapidement, on a construit mais les bases n’étaient surement pas très solides, du coup tout s’est effrondré sans même qu’on s’y attende. Maintenant j’ai trop sommeil, je me suis trop fatiguée à vouloir entretenir cette relation qui était innexistante au fond.
C’est vrai, il faut que tu l’avoues, on a trop joué avec cet amour. C’était pas un JEU !
Du coup, ça nous a eu, ça nous a joué des tours, et à présent, on est déçus, on ne s’entend plus.
Tu sais, c’est pas que je ne t’aime pas, que je ne t’aime plus, c’est juste que ça nous pourrit.
Ce n’est ni de ta faute, ni de la mienne, la vie ne voulait simplement pas qu’on soit ensemble.
J’ai le poids des mots et des sentiments. Ils m’oppressent et se déversent dans un océan de mélancolie.