Prose:Le Vent
La Prose
J’ai regardé ce vent souffler – où étais-je ? Il m’a observé tout droit, à travers mon visage, dans l’équerre des mots.
Les joues gonflées de sa face hideuse étaient au-delà des nuées, insolentes de fureur – elles étaient comme ces grands tourbillons qui se lamentent et qui tournoient sans fin aux angles des ruelles.
Quand il avait trop soufflé, il hurlait : c’est se plaindre, alors j’ai marché de front contre sa tristesse, et j’ai accroché des parapluies d’étoiles à ses nuages noirs sur ma plume tendue. Dans ses défense d’y croire, dans ses détours trop vains de verres en demi-lunes.
J’ai regardé ce vent souffler – où étais-je ? et puis soudain, puisque le verbe tu, ne peut retenir encore, toujours, la paroi d’équilibre,
il détourna la face, et mit ses yeux ailleurs, le cou marbré de verve sous ses muscles gonflés…
Les joues gonflées de sa face hideuse étaient au-delà des nuées, insolentes de fureur – elles étaient comme ces grands tourbillons qui se lamentent et qui tournoient sans fin aux angles des ruelles.
Quand il avait trop soufflé, il hurlait : c’est se plaindre, alors j’ai marché de front contre sa tristesse, et j’ai accroché des parapluies d’étoiles à ses nuages noirs sur ma plume tendue. Dans ses défense d’y croire, dans ses détours trop vains de verres en demi-lunes.
J’ai regardé ce vent souffler – où étais-je ? et puis soudain, puisque le verbe tu, ne peut retenir encore, toujours, la paroi d’équilibre,
il détourna la face, et mit ses yeux ailleurs, le cou marbré de verve sous ses muscles gonflés…
Poète Mortimer
Mortimer a publié sur le site 58 écrits. Mortimer est membre du site depuis l'année 2013.Lire le profil du poète MortimerSyllabation De L'Écrit
Phonétique : Le Vent
ʒε ʁəɡaʁde sə vɑ̃ sufle u etε ʒə ? il ma ɔpsεʁve tu dʁwa, a tʁavεʁ mɔ̃ vizaʒə, dɑ̃ lekeʁə dε mo.lε ʒu ɡɔ̃fle də sa fasə idøzə etε o dəla dε nye, ɛ̃sɔlɑ̃tə də fyʁœʁ εlləz- etε kɔmə sε ɡʁɑ̃ tuʁbijɔ̃ ki sə lamɑ̃te e ki tuʁnwae sɑ̃ fɛ̃ oz- ɑ̃ɡlə dε ʁyεllə.
kɑ̃t- il avε tʁo sufle, il yʁlε : sε sə plɛ̃dʁə, alɔʁ ʒε maʁʃe də fʁɔ̃ kɔ̃tʁə sa tʁistεsə, e ʒε akʁoʃe dε paʁaplɥi detwaləz- a sε nɥaʒə nwaʁ syʁ ma plymə tɑ̃dɥ. dɑ̃ sε defɑ̃sə di kʁwaʁə, dɑ̃ sε detuʁ tʁo vɛ̃ də veʁəz- ɑ̃ dəmi lynə.
ʒε ʁəɡaʁde sə vɑ̃ sufle u etε ʒə ? e pɥi sudɛ̃, pɥiskə lə vεʁbə ty, nə pø ʁətəniʁ ɑ̃kɔʁə, tuʒuʁ, la paʁwa dekilibʁə,
il detuʁna la fasə, e mit sεz- iøz- ajœʁ, lə ku maʁbʁe də vεʁvə su sε mysklə ɡɔ̃fle…
Récompense
Commentaires Sur La Poesie

14/07/2013 23:18L'épinard
Une plume vraiment intéressante.
17/07/2013 12:20Mortimer
merci à vous deux Perlebellas et L’épinard pour vos mots ici
Prose Changement
Du 14/07/2013 15:47
L'écrit contient 152 mots qui sont répartis dans 1 strophes.