Poème:Saveur Du Soir

La saveur, le toucher, les odeurs.

Décider qu’il peut dominer. Décider de la nature, la transcender.

Il remonte souvent pour embrasser, partager les saveurs. Descendre encore et embrasser la source…
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Nous le savons de marseille qui glisse sur la peau qui mousse sur le haut d’une jambe de femme, maousse. Une cuisse longue et pleine, tendre, quelque chose qui se croquera.

Saveur quand on s’embrasse saveur attrapée impétueuse
Saveur de base à tout plaisir qui fait monter la pression.
C’est à croquer le haut de la jambe tendre cette jambe
Ne se dérobe pas elle sort du bain elle est chaude mouillée
Et pourtant la caresse la cherche la recherche la trouve.

Je t’en prie goûte.

Les lèvres suivent le chemin des mains elles suivent
Elles attrapent et coincent les doigts les libèrent
Les coincent. Les doigts ont un parfum de vigne ils ont touché la nature la source la vie la source…

Et les doigts se partagent en saveurs. La main est impétueuse et il faut goûter et du plaisir donner cadencer
Et il faut montrer qui en baisers est le prédateur qui est la proie qui se soumet qui mène le jeu.

Le prédateur homme qui goûte et qui embrasse.
La proie s’offre réticente au départ mais vite conquise par le plaisir et l’homme arrête et caresse.
Il mène le jeu et la femme demande encore en veut plus
Elle mène aussi à sa façon.

Elle ne supplie pas elle demande fort. Elle le regarde dans les yeux elle capte des choses dedans elle lui dit donne-moi.

Elle supplie.