Univers de poésie d'un auteur

Prose:Chloé Me Manque…

La Prose

Un beau jour, je me suis réveillé, mais elle n’était plus là petite Chloé ?
Je ne me souviens pas du jour, de l’heure, de la date exacte. Je ne me souviens pas non plus de signes avant-coureurs qui auraient pu m’interpeller au préalable.
Non. Normalement, Chloé aurait dû être là comme d’habitude, me demander son chocolat, ses corn flakes, avec sa petite voix encore endolorie par le sommeil, le regard brouillon. Je l’aurais embrassé et elle se serait frotté les yeux en s’étirant doucement entre mes bras. Une journée peu singulière quoi… comme toutes les autres quoi… aurait alors commencé d’une manière très simple, dans la lumière douce d’un matin heureux, éclot depuis l’aurore, aux chants des oiseaux noircis par le carbone, dans le quartier gris, endormi.

Pourtant…

Chloé s’était dissoute dans la nature parfaite. Elle ne m’avait laissé aucune trace. Ce n’était pas tangible, non, carrément absurde. Ce n’était pas dans le fondement fondamental des choses.

C’était irréel même ! …

Oui, complètement dingue. Complètement fou. Comme un séisme de forte magnitude, qui vous surprend en plein sommeil, mais dont l’épicentre se trouvait au plus profond de moi, et non à l’extérieur. Le choc en fut d’autant plus fort, inouï, d’une brutalité grande, saccageuse. Je n’avais pas prévu un tel chambardement au cœur de ma personne. Je n’avais pas non plus d’explication plausible en magasin et donc aucun moyen de le comprendre. Je tombais des nues la tête la première.
Il y avait si peu, Chloé me sautait dans le cou, me demandait de faire le cheval, me montait sur le dos pour faire du rodéo. Le souvenir semblait si proche dans ma tête ; il était vivace. Il me semblait être hier…
Car entre-nous soit dit, ce n’était pas une mince affaire, d’avoir la fougue de Jolly Jumper. Chloé gigotait tellement que j’en avais les flancs qui finissaient en miettes à la longue. Et que je m’essoufflait très vite par ailleurs. Mais plus je m’essoufflait, et plus Chloé m’étais du cœur à la tâche. « Allez papa ! Plus fort ! Plus vite ! » me disait-elle. « Tu dois me faire tomber papa ! Sinon c’est pas du jeu papa ! »

Pensez…

Chloé tenait trop bon, se cramponnaient à moi avec une conviction inébranlable. « Allez papa ! T’es pas capable ou quoi ? » me disait-elle. Je n’y arrivais pas. Chloé en redoublait de joie et gigotait encore plus fort. « T’es même pas cap papa ! » me disait-elle. Sérieusement, j’avais beau me tenir à un meuble, comme un pied de table par exemple, que ça ne marchait pas et que Chloé me rappelait à l’ordre, tout de suite. « Pas le droit de se tenir ! Papa ! T’as pas le droit de te tenir hein ! Sinon c’est de la triche papa ! »

Hagard, j’ai alors regardé partout tel un vieux singe désorienté. Fiévreux, soupçonneux, j ’ai scruté comme cela dans dans les placards, sous les lits, derrière toutes les portes, le balcon ; et même dans le coffre rouge à jouet, mais je n’y ai rien trouvé, sinon l’odeur du souvenir. Elle était poussiéreuse cette odeur. Elle était pleine d’image du passé. J’aurais voulu les retenir par un effet de rotation intense sur moi-même, comme pour les garder en moi pour par un effet puissant de la force centripète.

Je ne l’ai pas pu…

Furtive, elles se sont envolées le temps d’une seule et unique inspiration…

Alors je me suis demandé si ma Chloé n’était pas sortie dehors pour jouer ; que si, s’étant réveillée, ne pouvant plus dormir, elle n’aurait pas pu prendre sa trottinette pour aller se balader dans la nuit noire, dans sa robe bleue de Cendrillon, toute tâchée de chocolat, et son petit lapin doudou en peluche avec un short rouge très rigolo.

Puis,
je me suis mis à réfléchir…

Et là, sérieusement, plus sérieux que jamais, je me suis dit aussi qu’elle ne serait jamais partie toute seule dans la nuit noire. Parce que le noir lui faisait peur - justement le noir, le noir de la nuit noire, à cause de cette légende idiote de la dame blanche, qu’une copine non moins idiote lui avait racontée un soir, lorsqu’elle était venue dormir à la maison. C’est que je la connaissais par cœur ma Chloé. Comme si je l’avais faite. Dans mon cœur, mon ventre, comme une femme ! Le noir de la nuit noire rendait la thèse quasi-impossible. Il était trop immense, opaque, scabreux ; il était bien trop sombre. Chloé n’aurait pas pu lui faire confiance.

Non
Non
Jamais de la vie…

Auquel cas, elle m’aurait réveillé, m’aurait secoué ; dut-elle me jeter de l’eau glacée en pleine figure, sans se soucier de mon sommeil, me tirer sur le nez comme sur un élastique, me faire la danse de Saint Guy sur l’abdomen en me beuglant « on va sortir maintenant ! » jusqu’à ce que je me lève enfin et que je capitule…

Puis,
elle m’aurait demandé :

- On va faire de la trottinette papa ?

Moi, connaissant ma personne - mon manque de professionnalisme, je savais bien que ne lui aurais surement pas dit « non » avec ma gueule de singe !

Enfin…

Je le lui aurai dit peut-être, mais juste un Chouia, histoire de le lui dire…

Non Chloé… Pas maintenant ! … Chloé ! … Mais enfin, tu as vu l’heure ! CHLOÉ ! MAIS ENFIN ECOUTE – MOI BON SANG ! CHLOÉ ! … Chloé ! …
… … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … . Bon, mais pas longtemps alors…

Et on serait parti tous les deux dans la rue sombre. Elle aurait été pleine de nuit, de chat et d’ombre, pleine de cadavres de 8/6, scratchés dans le bitume, avec des papiers gras autour dans le peu d’herbe jaunie qu’on n’aurait pas encore rasée pour faire une place de plus au coaltar.
J’aurais alors guidé la marche en tapant du pied très fort sur l’asphalte, mais en soufflant un peu tout de même, parce qu’au réveil - il faut bien le dire, j’ai toujours un peu la tête dans le postérieur quoi qu’il arrive.
Mais Chloé m’aurait alors crié « plus vite ! plus vite ! » pour que j’avance, en s’accrochant à mon bassin et en tirant très fort dessus avec ses petites mains crispées comme des pinces. On aurait fait le tour de la ville. Vite fait. Bien fait. Passage à la boulange oblige.

Mais elle serait fermée ?
Quoi ? …
À cause du décret nocturne ? …

Pas grave…

Les bonbons, ça pousse comme des champignons dans les poches de la grand-mère. On peut en avoir des kilos, des tonnes, pleins de bonbons par poignées. A croire que c’est elle qui les fabrique. Qui sait ? Peut-être la nuit dans sa cuisine ? Personne ne l’a jamais vu faire. En tous cas, ses poches en sont toujours pleines et elle ne perd jamais une occasion de nous en refiler une pelletée, avec un sourire malicieux et large qu’ont tous les vieux quand ils oublient qu’ils sont ridés et que leurs dents sont jaunes.

Voilà…

Et on serait rentré à tout berzingue en descendant à qui mieux mieux la rue en pente pleine de dos d’âne. Le manche aurait secoué à vous donner le mal de mer sur la terre ou même sur la lune ou les étoiles.

Pas grave…

Tant mieux même !

Il faut que ça secoue vraiment pour que ça soit encore plus drôle dans la nuit noire.
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PostScriptum

Je débloque !

Poeme de Marc

Poète Marc

Marc a publié sur le site 12 écrits. Marc est membre du site depuis l'année 2018.

Syllabation De L'Écrit

Syllabes Hyphénique: Chloé Me Manque…un=beau=jour=je=me=suis=ré=veillé=mais=elle=né=tait=plus=là=pe=tite=chloé 17
je=ne=me=sou=viens=pas=du=jour=de=lheure=de=la=da=te=exacte=je=ne=me=sou=viens=pas=non=plus=de=si=gnes=a=vant=cou=reurs=qui=au=raient=pu=min=ter=pel=ler=au=pré=a=lable 42
non=nor=male=ment=chloé=au=rait=dû=ê=tre=là=com=me=dha=bi=tu=de=me=de=man=der=son=cho=co=lat=ses=corn=fla=kes=a=vec=sa=pe=ti=te=voix=en=co=reen=do=lo=rie=par=le=som=meil=le=re=gard=brouillon=je=lau=rais=em=bras=sé=et=elle=se=se=rait=frot=té=les=yeux=en=sé=ti=rant=dou=ce=ment=en=tre=mes=bras=une=jour=née=peu=sin=gu=liè=re=quoi=com=me=tou=tes=les=au=tres=quoi=au=rait=a=lors=com=men=cé=du=ne=ma=niè=re=très=sim=ple=dans=la=lu=miè=re=dou=ce=dun=ma=tin=heu=reux=é=clot=de=puis=lau=ro=re=aux=chants=des=oi=seaux=noir=cis=par=le=car=bo=ne=dans=le=quar=tier=gris=en=dor=mi 147

pour=tant 2

chloé=sé=tait=dis=soute=dans=la=na=tu=re=par=faite=el=le=ne=ma=vait=lais=sé=au=cu=ne=trace=ce=né=tait=pas=tan=gi=ble=non=car=ré=ment=ab=surde=ce=né=tait=pas=dans=le=fon=de=ment=fon=da=men=tal=des=choses 51

cé=tait=ir=réel=même 5

oui=com=plète=ment=dingue=com=plè=te=ment=fou=com=meun=séis=me=de=for=te=ma=gni=tu=de=qui=vous=sur=prend=en=plein=som=meil=mais=dont=lé=pi=cen=tre=se=trou=vait=au=plus=pro=fond=de=moi=et=non=à=lex=té=rieur=le=choc=en=fut=dau=tant=plus=fort=i=nouï=du=ne=bru=ta=li=té=gran=de=sac=ca=geuse=je=na=vais=pas=pré=vu=un=tel=cham=bar=de=ment=au=cœur=de=ma=per=sonne=je=na=vais=pas=non=plus=dex=pli=ca=tion=plau=si=ble=en=ma=ga=sin=et=donc=au=cun=moyen=de=le=com=prendre=je=tom=bais=des=nues=la=tê=te=la=pre=mière 126
il=y=a=vait=si=peu=chloé=me=sau=tait=dans=le=cou=me=de=man=dait=de=faire=le=che=val=me=mon=tait=sur=le=dos=pour=fai=re=du=ro=déo=le=sou=ve=nir=sem=blait=si=pro=che=dans=ma=tê=te=il=é=tait=vi=vace=il=me=sem=blait=ê=tre=hier 59
car=entre=nous=soit=dit=ce=né=tait=pas=u=ne=min=ceaf=fai=re=da=voir=la=fou=gue=de=jol=ly=jum=per=chloé=gi=go=tait=tel=le=ment=que=jen=a=vais=les=flancs=qui=fi=nis=saient=en=miet=tes=à=la=longue=et=que=je=mes=souf=flait=très=vi=te=par=ailleurs=mais=plus=je=mes=souf=flait=et=plus=chloé=mé=tais=du=cœur=à=la=tâche=al=lez=pa=pa=plus=fort=plus=vi=te=me=di=sait=telle=tu=dois=me=fai=re=tom=ber=pa=pa=si=non=cest=pas=du=jeu=pa=pa 105

pen=sez 2

chloé=te=nait=trop=bon=se=cram=pon=naient=à=moi=a=vec=une=con=vic=tion=i=né=bran=lable=al=lez=pa=pa=tes=pas=ca=pa=bleou=quoi=me=di=sait=telle=je=ny=ar=ri=vais=pas=chloé=en=re=dou=blait=de=joie=et=gi=go=tait=en=co=re=plus=fort=tes=mê=me=pas=cap=pa=pa=me=di=sait=telle=sé=rieu=se=ment=ja=vais=beau=me=te=nir=à=un=meu=ble=com=me=un=pied=de=ta=ble=par=exem=ple=que=ça=ne=mar=chait=pas=et=que=chloé=me=rap=pe=lait=à=lor=dre=tout=de=suite=pas=le=droit=de=se=te=nir=pa=pa=tas=pas=le=droit=de=te=te=nir=hein=si=non=cest=de=la=tri=che=pa=pa 138

ha=gard=jai=a=lors=re=gar=dé=par=tout=tel=un=vieux=singe=dé=so=rien=té=fié=vreux=soup=çon=neux=jai=s=cru=té=com=me=ce=la=dans=dans=les=pla=cards=sous=les=lits=der=riè=re=tou=tes=les=por=tes=le=bal=con=et=mê=me=dans=le=cof=fre=rou=geà=jouet=mais=je=ny=ai=rien=trou=vé=si=non=lo=deur=du=sou=ve=nir=el=le=é=tait=pous=si=é=reu=se=cet=te=o=deur=el=le=é=tait=plei=ne=di=ma=ge=du=pas=sé=jau=rais=vou=lu=les=re=te=nir=par=un=ef=fet=de=ro=ta=tion=in=ten=se=sur=moi=mê=me=com=me=pour=les=gar=der=en=moi=pour=par=un=ef=fet=puis=sant=de=la=for=ce=cen=tri=pète 145

je=ne=lai=pas=pu 5

fur=tive=el=les=se=sont=en=vo=lées=le=temps=du=ne=seu=leet=u=ni=que=ins=pi=ra=tion 22

a=lors=je=me=suis=de=man=dé=si=ma=chloé=né=tait=pas=sor=tie=dehors=pour=jouer=que=si=sé=tant=ré=veillée=ne=pou=vant=plus=dor=mir=el=le=nau=rait=pas=pu=prendre=sa=trot=ti=net=te=pour=al=ler=se=ba=la=der=dans=la=nuit=noi=re=dans=sa=ro=be=bleue=de=cen=drillon=tou=te=tâ=chée=de=cho=co=lat=et=son=pe=tit=la=pin=dou=dou=en=pe=lu=chea=vec=un=short=rou=ge=très=ri=go=lo 92

puis 1
je=me=suis=mis=à=ré=flé=chir 8

et=là=sé=rieuse=ment=plus=sé=rieux=que=ja=mais=je=me=suis=dit=aus=si=quel=le=ne=se=rait=ja=mais=par=tie=tou=te=seu=le=dans=la=nuit=noire=par=ce=que=le=noir=lui=fai=sait=peur=jus=te=ment=le=noir=le=noir=de=la=nuit=noi=re=à=cau=se=de=cet=te=lé=gen=de=i=dio=te=de=la=da=me=blan=che=quu=ne=co=pi=ne=non=moins=i=dio=te=lui=a=vait=ra=con=tée=un=soir=lors=quel=leé=tait=ve=nue=dor=mir=à=la=mai=son=cest=que=je=la=con=nais=sais=par=cœur=ma=chloé=com=me=si=je=la=vais=faite=dans=mon=cœur=mon=ven=tre=com=me=u=ne=fem=me=le=noir=de=la=nuit=noi=re=ren=dait=la=thè=se=qua=si=im=pos=sible=il=é=tait=trop=im=men=se=o=pa=que=s=ca=breux=il=é=tait=bien=trop=sombre=chloé=nau=rait=pas=pu=lui=fai=re=con=fiance 179

non 1
non 1
ja=mais=de=la=vie 5

au=quel=cas=el=le=mau=rait=ré=veillé=mau=rait=se=coué=dut=tel=le=me=je=ter=de=leau=gla=cée=en=pleine=fi=gu=re=sans=se=sou=cier=de=mon=som=meil=me=ti=rer=sur=le=nez=com=me=sur=un=é=las=ti=que=me=fai=re=la=dan=se=de=saint=guy=sur=lab=do=men=en=me=beu=glant=on=va=sor=tir=main=te=nant=jus=quà=ce=que=je=me=lè=veen=fin=et=que=je=ca=pi=tule 89

puis 1
elle=mau=rait=de=man=dé 6

on=va=faire=de=la=trot=ti=net=te=pa=pa 11

moi=con=nais=sant=ma=per=sonne=mon=man=que=de=pro=fes=sion=na=lis=me=je=sa=vais=bien=que=ne=lui=au=rais=su=re=ment=pas=dit=non=a=vec=ma=gueu=le=de=singe 39

en=fin 2

je=le=lui=au=rai=dit=peut=têtre=mais=jus=teun=chouia=his=toi=re=de=le=lui=dire 19

non=chloé=pas=mainte=nant=chloé=mais=en=fin=tu=as=vu=lheu=re=chloé=mais=en=fin=e=cou=te=moi=bon=sang=chloé=chloé 26
bon=mais=pas=long=temps=a=lors 8

et=on=se=rait=par=ti=tous=les=deux=dans=la=rue=sombre=el=leau=rait=é=té=pleine=de=nuit=de=chat=et=dombre=plei=ne=de=ca=da=vres=de=hu=it=s=la=sh=six=s=crat=chés=dans=le=bi=tu=me=a=vec=des=pa=piers=gras=au=tour=dans=le=peu=dher=be=jau=nie=quon=nau=rait=pas=en=co=re=ra=sée=pour=fai=re=u=ne=pla=ce=de=plus=au=coal=tar 82
jau=rais=a=lors=gui=dé=la=mar=cheen=ta=pant=du=pied=très=fort=sur=las=phal=te=mais=en=souf=flant=un=peu=tout=de=même=par=ce=quau=ré=veil=il=faut=bien=le=di=re=jai=tou=jours=un=peu=la=tê=te=dans=le=pos=té=rieur=quoi=quil=ar=rive 56
mais=chloé=mau=rait=a=lors=crié=plus=vite=plus=vi=te=pour=que=ja=van=ce=en=sac=cro=chant=à=mon=bas=sin=et=en=ti=rant=très=fort=des=sus=a=vec=ses=pe=ti=tes=mains=cris=pées=com=me=des=pinces=on=au=rait=fait=le=tour=de=la=ville=vi=te=fait=bien=fait=pas=sa=geà=la=bou=lan=ge=o=blige 69

mais=elle=se=rait=fer=mée 6
quoi 1
à=cause=du=dé=cret=noc=tur=ne 8

pas=grave 2

les=bon=bons=ça=pous=se=comme=des=cham=pi=gnons=dans=les=po=ches=de=la=grand=mère=on=peut=en=a=voir=des=ki=los=des=ton=nes=pleins=de=bon=bons=par=poi=gnées=a=croi=re=que=cest=elle=qui=les=fa=brique=qui=sait=peut=tê=tre=la=nuit=dans=sa=cui=si=ne=per=son=ne=ne=la=ja=mais=vu=faire=en=tous=cas=ses=po=ches=en=sont=tou=jours=plei=nes=et=el=le=ne=perd=ja=mais=u=neoc=ca=sion=de=nous=en=re=fi=ler=u=ne=pel=le=tée=a=vec=un=sou=ri=re=ma=li=cieux=et=lar=ge=quont=tous=les=vieux=quand=ils=ou=blient=quils=sont=ri=dés=et=que=leurs=dents=sont=jaunes 132

voi=là 2

et=on=se=rait=ren=tré=à=tout=ber=zin=gueen=des=cen=dant=à=qui=mieux=mieux=la=rue=en=pente=plei=ne=de=dos=dâne=le=man=che=au=rait=se=coué=à=vous=don=ner=le=mal=de=mer=sur=la=ter=re=ou=mê=me=sur=la=lu=ne=ou=les=é=toiles 57

pas=grave 2

tant=mieux=même 3

il=faut=que=ça=se=coue=vraiment=pour=que=ça=soit=en=co=re=plus=drô=le=dans=la=nuit=noire 21
Phonétique : Chloé Me Manque…œ̃ bo ʒuʁ, ʒə mə sɥi ʁevεje, mεz- εllə netε plys la pətitə klɔe ?
ʒə nə mə suvjɛ̃ pa dy ʒuʁ, də lœʁ, də la datə εɡzaktə. ʒə nə mə suvjɛ̃ pa nɔ̃ plys də siɲəz- avɑ̃ kuʁœʁ ki oʁε py mɛ̃tεʁpεlle o pʁealablə.
nɔ̃. nɔʁmaləmɑ̃, klɔe oʁε dy εtʁə la kɔmə dabitydə, mə dəmɑ̃de sɔ̃ ʃɔkɔla, sε kɔʁn flakə, avεk sa pətitə vwa ɑ̃kɔʁə ɑ̃dɔlɔʁi paʁ lə sɔmεj, lə ʁəɡaʁ bʁujɔ̃. ʒə loʁεz- ɑ̃bʁase e εllə sə səʁε fʁɔte lεz- iøz- ɑ̃ setiʁɑ̃ dusəmɑ̃ ɑ̃tʁə mε bʁa. ynə ʒuʁne pø sɛ̃ɡyljεʁə kwa… kɔmə tutə lεz- otʁə- kwa… oʁε alɔʁ kɔmɑ̃se dynə manjεʁə tʁε sɛ̃plə, dɑ̃ la lymjεʁə dusə dœ̃ matɛ̃ œʁø, eklo dəpɥi loʁɔʁə, o ʃɑ̃ dεz- wazo nwaʁsi paʁ lə kaʁbɔnə, dɑ̃ lə kaʁtje ɡʁi, ɑ̃dɔʁmi.

puʁtɑ̃…

klɔe setε disutə dɑ̃ la natyʁə paʁfεtə. εllə nə mavε lεse okynə tʁasə. sə netε pa tɑ̃ʒiblə, nɔ̃, kaʁemɑ̃ absyʁdə. sə netε pa dɑ̃ lə fɔ̃dəmɑ̃ fɔ̃damɑ̃tal dε ʃozə.

setε iʁeεl mεmə ! …

ui, kɔ̃plεtəmɑ̃ dɛ̃ɡ. kɔ̃plεtəmɑ̃ fu. kɔmə œ̃ seismə də fɔʁtə maɲitydə, ki vu syʁpʁɑ̃t- ɑ̃ plɛ̃ sɔmεj, mε dɔ̃ lepisɑ̃tʁə sə tʁuvε o plys pʁɔfɔ̃ də mwa, e nɔ̃ a lεksteʁjœʁ. lə ʃɔk ɑ̃ fy dotɑ̃ plys fɔʁ, inui, dynə bʁytalite ɡʁɑ̃də, sakaʒøzə. ʒə navε pa pʁevy œ̃ tεl ʃɑ̃baʁdəmɑ̃ o kœʁ də ma pεʁsɔnə. ʒə navε pa nɔ̃ plys dεksplikasjɔ̃ ploziblə ɑ̃ maɡazɛ̃ e dɔ̃k okœ̃ mwajɛ̃ də lə kɔ̃pʁɑ̃dʁə. ʒə tɔ̃bε dε nɥ la tεtə la pʁəmjεʁə.
il i avε si pø, klɔe mə sotε dɑ̃ lə ku, mə dəmɑ̃dε də fεʁə lə ʃəval, mə mɔ̃tε syʁ lə do puʁ fεʁə dy ʁɔdeo. lə suvəniʁ sɑ̃blε si pʁoʃə dɑ̃ ma tεtə, il etε vivasə. il mə sɑ̃blε εtʁə jεʁ…
kaʁ ɑ̃tʁə nu swa di, sə netε pa ynə mɛ̃sə afεʁə, davwaʁ la fuɡ də ʒɔli ʒœ̃pe. klɔe ʒiɡɔtε tεllmɑ̃ kə ʒɑ̃n- avε lε flɑ̃k ki finisε ɑ̃ mjεtəz- a la lɔ̃ɡ. e kə ʒə mesuflε tʁε vitə paʁ ajœʁ. mε plys ʒə mesuflε, e plys klɔe metε dy kœʁ a la taʃə. « ale papa ! plys fɔʁ ! plys vitə ! » mə dizε tεllə. « ty dwa mə fεʁə tɔ̃be papa ! sinɔ̃ sε pa dy ʒø papa ! »

pɑ̃se…

klɔe tənε tʁo bɔ̃, sə kʁɑ̃pɔnε a mwa avεk ynə kɔ̃viksjɔ̃ inebʁɑ̃lablə. « ale papa ! tε pa kapablə u kwa ? » mə dizε tεllə. ʒə ni aʁivε pa. klɔe ɑ̃ ʁədublε də ʒwa e ʒiɡɔtε ɑ̃kɔʁə plys fɔʁ. « tε mεmə pa kap papa ! » mə dizε tεllə. seʁjøzəmɑ̃, ʒavε bo mə təniʁ a œ̃ məblə, kɔmə œ̃ pje də tablə paʁ εɡzɑ̃plə, kə sa nə maʁʃε pa e kə klɔe mə ʁapəlε a lɔʁdʁə, tu də sɥitə. « pas lə dʁwa də sə təniʁ ! papa ! ta pa lə dʁwa də tə təniʁ ɛ̃ ! sinɔ̃ sε də la tʁiʃə papa ! »

aɡaʁ, ʒε alɔʁ ʁəɡaʁde paʁtu tεl œ̃ vjø sɛ̃ʒə dezɔʁjɛ̃te. fjevʁø, supsɔnø, ʒε skʁyte kɔmə səla dɑ̃ dɑ̃ lε plakaʁd, su lε li, dəʁjεʁə tutə lε pɔʁtə, lə balkɔ̃, e mεmə dɑ̃ lə kɔfʁə ʁuʒə a ʒuε, mε ʒə ni ε ʁjɛ̃ tʁuve, sinɔ̃ lɔdœʁ dy suvəniʁ. εllə etε pusjeʁøzə sεtə ɔdœʁ. εllə etε plεnə dimaʒə dy pase. ʒoʁε vuly lε ʁətəniʁ paʁ œ̃n- efε də ʁɔtasjɔ̃ ɛ̃tɑ̃sə syʁ mwa mεmə, kɔmə puʁ lε ɡaʁde ɑ̃ mwa puʁ paʁ œ̃n- efε pɥisɑ̃ də la fɔʁsə sɑ̃tʁipεtə.

ʒə nə lε pa py…

fyʁtivə, εllə sə sɔ̃t- ɑ̃vɔle lə tɑ̃ dynə sələ e ynikə ɛ̃spiʁasjɔ̃…

alɔʁ ʒə mə sɥi dəmɑ̃de si ma klɔe netε pa sɔʁti dəɔʁ puʁ ʒue, kə si, setɑ̃ ʁevεje, nə puvɑ̃ plys dɔʁmiʁ, εllə noʁε pa py pʁɑ̃dʁə sa tʁɔtinεtə puʁ ale sə balade dɑ̃ la nɥi nwaʁə, dɑ̃ sa ʁɔbə blø də sɑ̃dʁijɔ̃, tutə taʃe də ʃɔkɔla, e sɔ̃ pəti lapɛ̃ dudu ɑ̃ pəlyʃə avεk œ̃ ʃɔʁ ʁuʒə tʁε ʁiɡɔlo.

pɥi,
ʒə mə sɥi miz- a ʁefleʃiʁ…

e la, seʁjøzəmɑ̃, plys seʁjø kə ʒamε, ʒə mə sɥi di osi kεllə nə səʁε ʒamε paʁti tutə sələ dɑ̃ la nɥi nwaʁə. paʁsə kə lə nwaʁ lɥi fəzε pœʁ ʒystəmɑ̃ lə nwaʁ, lə nwaʁ də la nɥi nwaʁə, a kozə də sεtə leʒɑ̃də idjɔtə də la damə blɑ̃ʃə, kynə kɔpinə nɔ̃ mwɛ̃z- idjɔtə lɥi avε ʁakɔ̃te œ̃ swaʁ, lɔʁskεllə etε vənɥ dɔʁmiʁ a la mεzɔ̃. sε kə ʒə la kɔnεsε paʁ kœʁ ma klɔe. kɔmə si ʒə lavε fεtə. dɑ̃ mɔ̃ kœʁ, mɔ̃ vɑ̃tʁə, kɔmə ynə famə ! lə nwaʁ də la nɥi nwaʁə ʁɑ̃dε la tεzə kazi ɛ̃pɔsiblə. il etε tʁo imɑ̃sə, ɔpakə, skabʁø, il etε bjɛ̃ tʁo sɔ̃bʁə. klɔe noʁε pa py lɥi fεʁə kɔ̃fjɑ̃sə.

nɔ̃
nɔ̃
ʒamε də la vi…

okεl ka, εllə moʁε ʁevεje, moʁε səkue, dy tεllə mə ʒəte də lo ɡlase ɑ̃ plεnə fiɡyʁə, sɑ̃ sə susje də mɔ̃ sɔmεj, mə tiʁe syʁ lə ne kɔmə syʁ œ̃n- elastikə, mə fεʁə la dɑ̃sə də sɛ̃ ɡi syʁ labdɔmɛ̃ ɑ̃ mə bøɡlɑ̃t « ɔ̃ va sɔʁtiʁ mɛ̃tənɑ̃ ! » ʒyska sə kə ʒə mə lεvə ɑ̃fɛ̃ e kə ʒə kapitylə…

pɥi,
εllə moʁε dəmɑ̃de :

ɔ̃ va fεʁə də la tʁɔtinεtə papa ?

mwa, kɔnεsɑ̃ ma pεʁsɔnə mɔ̃ mɑ̃kə də pʁɔfesjɔnalismə, ʒə savε bjɛ̃ kə nə lɥi oʁε syʁəmɑ̃ pa dit « nɔn » avεk ma ɡələ də sɛ̃ʒə !

ɑ̃fɛ̃…

ʒə lə lɥi oʁε di pø tεtʁə, mε ʒystə œ̃ ʃuja, istwaʁə də lə lɥi diʁə…

nɔ̃ klɔe… pa mɛ̃tənɑ̃ ! … klɔe ! … mεz- ɑ̃fɛ̃, ty a vy lœʁ ! klɔe ! mεz- ɑ̃fɛ̃ əkutə mwa bɔ̃ sɑ̃ ! klɔe ! … klɔe ! …
… bɔ̃, mε pa lɔ̃tɑ̃z- alɔʁ…

e ɔ̃ səʁε paʁti tus lε dø dɑ̃ la ʁy sɔ̃bʁə. εllə oʁε ete plεnə də nɥi, də ʃa e dɔ̃bʁə, plεnə də kadavʁə- də ɥi slaʃ sis, skʁatʃe dɑ̃ lə bitymə, avεk dε papje ɡʁaz- otuʁ dɑ̃ lə pø dεʁbə ʒoni kɔ̃ noʁε pa ɑ̃kɔʁə ʁaze puʁ fεʁə ynə plasə də plysz- o kɔaltaʁ.
ʒoʁεz- alɔʁ ɡide la maʁʃə ɑ̃ tapɑ̃ dy pje tʁε fɔʁ syʁ lasfaltə, mεz- ɑ̃ suflɑ̃ œ̃ pø tu də mεmə, paʁsə ko ʁevεj il fo bjɛ̃ lə diʁə, ʒε tuʒuʁz- œ̃ pø la tεtə dɑ̃ lə pɔsteʁjœʁ kwa kil aʁivə.
mε klɔe moʁε alɔʁ kʁje « plys vitə ! plys vitə ! » puʁ kə ʒavɑ̃sə, ɑ̃ sakʁoʃɑ̃ a mɔ̃ basɛ̃ e ɑ̃ tiʁɑ̃ tʁε fɔʁ dəsyz- avεk sε pətitə mɛ̃ kʁispe kɔmə dε pɛ̃sə. ɔ̃n- oʁε fε lə tuʁ də la vilə. vitə fε. bjɛ̃ fε. pasaʒə a la bulɑ̃ʒə ɔbliʒə.

mεz- εllə səʁε fεʁme ?
kwa ? …
a kozə dy dekʁε nɔktyʁnə ? …

pa ɡʁavə…

lε bɔ̃bɔ̃, sa pusə kɔmə dε ʃɑ̃piɲɔ̃ dɑ̃ lε poʃə də la ɡʁɑ̃ mεʁə. ɔ̃ pø ɑ̃n- avwaʁ dε kilo, dε tɔnə, plɛ̃ də bɔ̃bɔ̃ paʁ pwaɲe. a kʁwaʁə kə sεt- εllə ki lε fabʁikə. ki sε ? pø tεtʁə la nɥi dɑ̃ sa kɥizinə ? pεʁsɔnə nə la ʒamε vy fεʁə. ɑ̃ tus ka, sε poʃəz- ɑ̃ sɔ̃ tuʒuʁ plεnəz- e εllə nə pεʁ ʒamεz- ynə ɔkazjɔ̃ də nuz- ɑ̃ ʁəfile ynə pεllte, avεk œ̃ suʁiʁə malisjøz- e laʁʒə kɔ̃ tus lε vjø kɑ̃t- ilz- ublje kil sɔ̃ ʁidez- e kə lœʁ dɑ̃ sɔ̃ ʒonə.

vwala…

e ɔ̃ səʁε ʁɑ̃tʁe a tu bεʁzɛ̃ɡ ɑ̃ desɑ̃dɑ̃ a ki mjø mjø la ʁy ɑ̃ pɑ̃tə plεnə də do danə. lə mɑ̃ʃə oʁε səkue a vu dɔne lə mal də mεʁ syʁ la teʁə u mεmə syʁ la lynə u lεz- etwalə.

pa ɡʁavə…

tɑ̃ mjø mεmə !

il fo kə sa səku vʁεmɑ̃ puʁ kə sa swa ɑ̃kɔʁə plys dʁolə dɑ̃ la nɥi nwaʁə.
Syllabes Phonétique : Chloé Me Manque…œ̃=bo=ʒuʁ=ʒə=mə=sɥi=ʁe=vε=je=mε=zεllə=ne=tε=plys=lapə=ti=tə=klɔ=e 19
ʒə=nə=mə=su=vjɛ̃=pa=dy=ʒuʁ=də=lœʁ=də=la=datəεɡ=zak=tə=ʒə=nə=mə=su=vjɛ̃=pa=nɔ̃=plys=də=si=ɲə=za=vɑ̃=ku=ʁœʁ=ki=o=ʁε=py=mɛ̃=tεʁ=pεl=le=o=pʁe=a=lablə 42
nɔ̃=nɔʁ=malə=mɑ̃=klɔ=e=o=ʁε=dy=ε=tʁə=la=kɔ=mə=da=bi=ty=də=mə=də=mɑ̃=de=sɔ̃=ʃɔ=kɔ=la=sε=kɔʁn=fla=kə=a=vεk=sa=pə=ti=tə=vwa=ɑ̃=kɔ=ʁəɑ̃=dɔ=lɔ=ʁi=paʁ=lə=sɔ=mεj=lə=ʁə=ɡaʁ=bʁu=jɔ̃=ʒə=lo=ʁε=zɑ̃=bʁa=se=e=εllə=sə=sə=ʁε=fʁɔ=te=lε=ziø=zɑ̃=se=ti=ʁɑ̃=du=sə=mɑ̃=ɑ̃=tʁə=mε=bʁa=y=nə=ʒuʁ=ne=pø=sɛ̃=ɡy=ljε=ʁə=kwa=kɔ=mə=tu=tə=lε=zo=tʁə=kwa=o=ʁε=a=lɔʁ=kɔ=mɑ̃=se=dy=nə=ma=njε=ʁə=tʁε=sɛ̃=plə=dɑ̃=la=ly=mjε=ʁə=du=sə=dœ̃=ma=tɛ̃=œ=ʁø=e=klo=dəp=ɥi=lo=ʁɔ=ʁə=o=ʃɑ̃=dε=zwa=zo=nwaʁ=si=paʁ=lə=kaʁ=bɔ=nə=dɑ̃=lə=kaʁ=tje=ɡʁi=ɑ̃=dɔʁ=mi 150

puʁ=tɑ̃ 2

klɔ=e=se=tε=di=sutə=dɑ̃=la=na=ty=ʁə=paʁ=fε=tə=εl=lə=nə=ma=vε=lε=se=o=ky=nə=tʁa=sə=sə=ne=tε=pa=tɑ̃=ʒi=blə=nɔ̃=ka=ʁe=mɑ̃=ab=syʁ=də=sə=ne=tε=pa=dɑ̃=lə=fɔ̃=də=mɑ̃=fɔ̃=da=mɑ̃=tal=dε=ʃozə 55

se=tε=i=ʁe=εl=mεmə 6

ui=kɔ̃=plεtə=mɑ̃=dɛ̃ɡ=kɔ̃=plε=tə=mɑ̃=fu=kɔ=məœ̃=se=is=mə=də=fɔʁ=tə=ma=ɲi=ty=də=ki=vu=syʁ=pʁɑ̃=tɑ̃=plɛ̃=sɔ=mεj=mε=dɔ̃=le=pi=sɑ̃=tʁə=sə=tʁu=vε=o=plys=pʁɔ=fɔ̃=də=mwa=e=nɔ̃=a=lεk=ste=ʁjœʁ=lə=ʃɔk=ɑ̃=fy=do=tɑ̃=plys=fɔʁ=i=nu=i=dy=nə=bʁy=ta=li=te=ɡʁɑ̃=də=sa=ka=ʒø=zə=ʒə=na=vε=pa=pʁe=vy=œ̃=tεl=ʃɑ̃=baʁ=də=mɑ̃=o=kœʁ=də=ma=pεʁ=sɔ=nə=ʒə=na=vε=pa=nɔ̃=plys=dεk=spli=ka=sjɔ̃=plo=zi=blə=ɑ̃=ma=ɡa=zɛ̃=e=dɔ̃k=o=kœ̃=mwa=jɛ̃=də=lə=kɔ̃=pʁɑ̃=dʁə=ʒə=tɔ̃=bε=dε=nɥ=la=tε=tə=la=pʁə=mjεʁə 132
il=i=a=vε=si=pø=klɔ=e=mə=so=tε=dɑ̃lə=ku=mə=də=mɑ̃=dε=də=fε=ʁə=lə=ʃə=val=mə=mɔ̃=tε=syʁ=lə=do=puʁ=fε=ʁə=dy=ʁɔ=de=o=lə=su=və=niʁ=sɑ̃=blε=si=pʁo=ʃə=dɑ̃=ma=tε=tə=il=e=tε=vi=va=sə=il=mə=sɑ̃=blε=ε=tʁə=jεʁ 62
kaʁ=ɑ̃tʁə=nu=swa=di=sə=ne=tε=pa=y=nə=mɛ̃=səa=fε=ʁə=da=vwaʁ=la=fuɡ=də=ʒɔ=li=ʒœ̃=pe=klɔ=e=ʒi=ɡɔ=tε=tεl=lmɑ̃=kə=ʒɑ̃=na=vε=lε=flɑ̃k=ki=fi=ni=sε=ɑ̃=mjε=tə=za=la=lɔ̃ɡ=e=kə=ʒə=me=su=flε=tʁε=vi=tə=paʁ=a=jœʁ=mε=plys=ʒə=me=su=flε=e=plys=klɔ=e=me=tε=dy=kœʁ=a=la=ta=ʃə=a=le=pa=pa=plys=fɔʁ=plys=vi=tə=mə=di=zε=tεllə=ty=dwa=mə=fε=ʁə=tɔ̃=be=pa=pa=si=nɔ̃=sε=pa=dy=ʒø=pa=pa 107

pɑ̃=se 2

klɔ=e=tə=nε=tʁo=bɔ̃=sə=kʁɑ̃=pɔ=nε=a=mwa=a=vεk=ynə=kɔ̃=vik=sjɔ̃=i=ne=bʁɑ̃=la=blə=a=le=pa=pa=tε=pa=ka=pa=bləu=kwa=mə=di=zε=tεllə=ʒə=ni=a=ʁi=vε=pa=klɔ=e=ɑ̃=ʁə=du=blε=də=ʒwa=e=ʒi=ɡɔ=tε=ɑ̃=kɔ=ʁə=plys=fɔʁ=tε=mε=mə=pa=kap=pa=pa=mə=di=zε=tεl=lə=se=ʁjø=zə=mɑ̃=ʒa=vε=bo=mə=tə=niʁ=a=œ̃=mə=blə=kɔ=mə=œ̃=pje=də=ta=blə=paʁ=εɡ=zɑ̃=plə=kə=sa=nə=maʁ=ʃε=pa=e=kə=klɔ=e=mə=ʁa=pə=lε=a=lɔʁ=dʁə=tu=də=sɥi=tə=pas=lə=dʁwa=də=sə=tə=niʁ=pa=pa=ta=pa=lə=dʁwa=də=tə=tə=niʁ=ɛ̃=si=nɔ̃=sε=də=la=tʁi=ʃə=pa=pa 145

a=ɡaʁ=ʒε=a=lɔʁʁə=ɡaʁ=de=paʁ=tu=tεl=œ̃=vjø=sɛ̃=ʒə=de=zɔ=ʁjɛ̃=te=fje=vʁø=sup=sɔ=nø=ʒε=skʁy=te=kɔ=mə=sə=la=dɑ̃=dɑ̃=lε=pla=kaʁd=su=lε=li=də=ʁjε=ʁə=tu=tə=lε=pɔʁ=tə=lə=bal=kɔ̃=e=mε=mə=dɑ̃=lə=kɔ=fʁə=ʁu=ʒəa=ʒu=ε=mε=ʒə=ni=ε=ʁjɛ̃=tʁu=ve=si=nɔ̃=lɔ=dœʁ=dy=su=və=niʁ=εl=lə=e=tε=pu=sje=ʁø=zə=sε=tə=ɔ=dœʁ=εl=lə=e=tε=plε=nə=di=ma=ʒə=dy=pa=se=ʒo=ʁε=vu=ly=lε=ʁə=tə=niʁ=paʁ=œ̃=ne=fε=də=ʁɔ=ta=sjɔ̃=ɛ̃=tɑ̃=sə=syʁ=mwa=mε=mə=kɔ=mə=puʁ=lε=ɡaʁ=de=ɑ̃=mwa=puʁ=paʁ=œ̃=ne=fε=pɥi=sɑ̃=də=la=fɔʁ=sə=sɑ̃=tʁi=pεtə 144

ʒə=nə=lε=pa=py 5

fyʁ=tivə=εl=lə=sə=sɔ̃=tɑ̃=vɔ=le=lə=tɑ̃=dy=nə=sə=ləe=y=ni=kə=ɛ̃s=pi=ʁa=sjɔ̃ 22

a=lɔʁʒə=mə=sɥi=də=mɑ̃=de=si=ma=klɔ=e=ne=tε=pa=sɔʁ=ti=dəɔʁ=puʁ=ʒu=e=kə=si=se=tɑ̃=ʁe=vε=je=nə=pu=vɑ̃=plys=dɔʁ=miʁ=εl=lə=no=ʁε=pa=py=pʁɑ̃=dʁə=sa=tʁɔ=ti=nε=tə=puʁ=a=le=sə=ba=la=de=dɑ̃=la=nɥi=nwa=ʁə=dɑ̃=sa=ʁɔ=bə=blø=də=sɑ̃=dʁi=jɔ̃=tu=tə=ta=ʃe=də=ʃɔ=kɔ=la=e=sɔ̃=pə=ti=la=pɛ̃=du=du=ɑ̃=pə=ly=ʃə=a=vεk=œ̃=ʃɔʁ=ʁu=ʒə=tʁε=ʁi=ɡɔ=lo 97

pɥi 1
ʒə=mə=sɥi=mi=za=ʁe=fle=ʃiʁ 8

e=la=se=ʁjøzə=mɑ̃=plys=se=ʁjø=kə=ʒa=mε=ʒə=mə=sɥi=di=o=si=kεllə=nə=sə=ʁε=ʒa=mε=paʁ=ti=tu=tə=sə=lə=dɑ̃=la=nɥi=nwa=ʁə=paʁ=sə=kə=lə=nwaʁ=lɥi=fə=zε=pœʁ=ʒys=tə=mɑ̃=lə=nwaʁ=lə=nwaʁ=də=la=nɥi=nwa=ʁə=a=ko=zə=də=sε=tə=le=ʒɑ̃=də=i=djɔ=tə=də=la=da=mə=blɑ̃=ʃə=ky=nə=kɔ=pi=nə=nɔ̃=mwɛ̃=zi=djɔ=tə=lɥi=a=vε=ʁa=kɔ̃=te=œ̃=swaʁ=lɔʁ=skεl=ləe=tε=vənɥ=dɔʁ=miʁ=a=la=mε=zɔ̃=sε=kə=ʒə=la=kɔ=nε=sε=paʁ=kœʁ=ma=klɔ=e=kɔ=mə=si=ʒə=la=vε=fε=tə=dɑ̃=mɔ̃=kœʁ=mɔ̃=vɑ̃=tʁə=kɔ=mə=y=nə=fa=mə=lə=nwaʁ=də=la=nɥi=nwa=ʁə=ʁɑ̃=dε=la=tε=zə=ka=zi=ɛ̃=pɔ=si=blə=il=e=tε=tʁo=i=mɑ̃=sə=ɔ=pa=kə=ska=bʁø=il=e=tε=bjɛ̃=tʁo=sɔ̃bʁə=klɔ=e=no=ʁε=pa=py=lɥi=fε=ʁə=kɔ̃=fjɑ̃sə 181

nɔ̃ 1
nɔ̃ 1
ʒa=mεdə=la=vi 4

o=kεl=ka=εl=lə=mo=ʁε=ʁe=vε=je=mo=ʁεsə=ku=e=dy=tεllə=mə=ʒə=te=də=lo=ɡla=se=ɑ̃=plε=nə=fi=ɡy=ʁə=sɑ̃=sə=su=sje=də=mɔ̃=sɔ=mεj=mə=ti=ʁe=syʁ=lə=ne=kɔ=mə=syʁ=œ̃=ne=las=ti=kə=mə=fε=ʁə=la=dɑ̃=sə=də=sɛ̃=ɡi=syʁ=lab=dɔ=mɛ̃=ɑ̃=mə=bø=ɡlɑ̃t=ɔ̃=va=sɔʁ=tiʁ=mɛ̃=tə=nɑ̃=ʒys=ka=sə=kə=ʒə=mə=lε=vəɑ̃=fɛ̃=e=kə=ʒə=ka=pi=tylə 90

pɥi 1
εllə=mo=ʁεdə=mɑ̃=de 5

ɔ̃=va=fεʁə=də=la=tʁɔ=ti=nε=tə=pa=pa 11

mwa=kɔ=nε=sɑ̃=ma=pεʁ=sɔnə=mɔ̃=mɑ̃=kə=də=pʁɔ=fe=sjɔ=na=lis=mə=ʒə=sa=vε=bjɛ̃=kə=nə=lɥi=o=ʁε=sy=ʁə=mɑ̃=pa=dit=nɔ=nə=a=vεk=ma=ɡə=lə=də=sɛ̃ʒə 40

ɑ̃=fɛ̃ 2

ʒə=lə=lɥi=o=ʁε=di=pø=tεtʁə=mε=ʒys=təœ̃=ʃu=ja=is=twa=ʁə=də=lə=lɥi=diʁə 20

nɔ̃=klɔ=e=pa=mɛ̃tə=nɑ̃=klɔ=e=mε=zɑ̃=fɛ̃=ty=a=vy=lœʁ=klɔ=e=mε=zɑ̃=fɛ̃=ə=ku=tə=mwa=bɔ̃=sɑ̃=klɔ=e=klɔ=e 30
bɔ̃=mε=pa=lɔ̃=tɑ̃=za=lɔʁ 8

e=ɔ̃sə=ʁε=paʁ=ti=tus=lε=dø=dɑ̃=la=ʁy=sɔ̃bʁə=εl=ləo=ʁε=e=te=plε=nə=də=nɥi=də=ʃa=e=dɔ̃bʁə=plε=nə=də=ka=da=vʁə=də=ɥi=slaʃ=sis=skʁat=ʃe=dɑ̃=lə=bi=ty=mə=a=vεk=dε=pa=pje=ɡʁa=zo=tuʁ=dɑ̃=lə=pø=dεʁ=bə=ʒo=ni=kɔ̃=no=ʁε=pa=ɑ̃=kɔ=ʁə=ʁa=ze=puʁ=fε=ʁə=y=nə=pla=sə=də=plys=zo=kɔ=al=taʁ 79
ʒo=ʁε=za=lɔʁ=ɡi=de=la=maʁʃəɑ̃=ta=pɑ̃=dy=pje=tʁε=fɔʁ=syʁ=las=fal=tə=mε=zɑ̃=su=flɑ̃=œ̃=pø=tu=də=mε=mə=paʁ=sə=ko=ʁe=vεj=il=fo=bjɛ̃=lə=di=ʁə=ʒε=tu=ʒuʁ=zœ̃=pø=la=tε=tə=dɑ̃=lə=pɔs=te=ʁjœʁ=kwa=kil=a=ʁivə 56
mε=klɔ=e=mo=ʁε=a=lɔʁ=kʁje=plys=vitə=plys=vi=tə=puʁ=kə=ʒa=vɑ̃=sə=ɑ̃=sa=kʁo=ʃɑ̃=a=mɔ̃=ba=sɛ̃=e=ɑ̃=ti=ʁɑ̃=tʁε=fɔʁ=də=sy=za=vεk=sε=pə=ti=tə=mɛ̃=kʁis=pe=kɔ=mə=dε=pɛ̃=sə=ɔ̃=no=ʁε=fε=lə=tuʁ=də=la=vi=lə=vi=tə=fε=bjɛ̃=fε=pa=sa=ʒəa=la=bu=lɑ̃=ʒə=ɔ=bliʒə 72

mε=zεllə=sə=ʁε=fεʁ=me 6
kwa 1
a=kozə=dy=de=kʁε=nɔk=tyʁ=nə 8

pa=ɡʁavə 2

lε=bɔ̃=bɔ̃=sa=pusə=kɔ=mə=dε=ʃɑ̃=pi=ɲɔ̃=dɑ̃=lε=po=ʃə=də=la=ɡʁɑ̃=mε=ʁə=ɔ̃=pø=ɑ̃=na=vwaʁ=dε=ki=lo=dε=tɔ=nə=plɛ̃=də=bɔ̃=bɔ̃=paʁ=pwa=ɲe=a=kʁwa=ʁə=kə=sε=tεllə=ki=lε=fa=bʁi=kə=ki=sε=pø=tε=tʁə=la=nɥi=dɑ̃=sa=kɥi=zi=nə=pεʁ=sɔ=nə=nə=la=ʒa=mε=vy=fε=ʁə=ɑ̃=tus=ka=sε=po=ʃə=zɑ̃=sɔ̃=tu=ʒuʁ=plε=nə=ze=εl=lə=nə=pεʁ=ʒa=mε=zy=nəɔ=ka=zjɔ̃=də=nu=zɑ̃=ʁə=fi=le=y=nə=pεl=lte=a=vεk=œ̃=su=ʁi=ʁə=ma=li=sjø=ze=laʁ=ʒə=kɔ̃=tus=lε=vjø=kɑ̃=til=zu=blje=kil=sɔ̃=ʁi=de=ze=kə=lœʁ=dɑ̃=sɔ̃=ʒonə 134

vwa=la 2

e=ɔ̃sə=ʁε=ʁɑ̃=tʁe=a=tu=bεʁ=zɛ̃ɡ=ɑ̃=de=sɑ̃=dɑ̃=a=ki=mjø=mjø=la=ʁy=ɑ̃=pɑ̃=tə=plε=nə=də=do=da=nə=lə=mɑ̃=ʃəo=ʁε=sə=ku=e=a=vu=dɔ=ne=lə=mal=də=mεʁ=syʁ=la=te=ʁə=u=mε=mə=syʁ=la=ly=nə=u=lε=ze=twalə 58

pa=ɡʁavə 2

tɑ̃=mjømεmə 2

il=fokə=sa=sə=ku=vʁε=mɑ̃=puʁ=kə=sa=swa=ɑ̃=kɔ=ʁə=plys=dʁo=lə=dɑ̃=la=nɥi=nwaʁə 21

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Commentaire poème
19/04/2024Poeme-France
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Prose Absence
Du 26/04/2018 16:02

L'écrit contient 1272 mots qui sont répartis dans 30 strophes.