Poème:Un Jour… Peut-Être

Que vois-je sur ce chemin complètement égaré
D’une peine qui danse au fond de mon cœur
Otage d’un passé qui ne s’efface sur les douleurs
A l’intrigue d’un silence aux gouttes de pluie salées.

Résonne en moi ce sentiment d’émouvance existentiel
Au miroir d’eau qui ne cesse de s’exprimer sur ma joue
Toi que j’entrevoie à la faiblesse d’une image floue
Aux portes de ma mémoire de ton empreinte cicatricielle.

Suis-je aux abysses de l’indifférence menottée d’incertitudes
Asphyxiée par des souffrances béantes de vaine accoutumance
Retiens-moi et détruis le rempart de ta douloureuse absence
Que l’oubli m’éloigne et adoucisse ces froides habitudes.

Faut-il aimer et décompter le temps sur les trames de l’ennui
Accéder à l’impossible sur les rives ardues d’un insignifiant flot
Je voudrais mon éternité pour que tu soignes tous mes maux
A la liberté où la folie danserait sur un bonheur à jamais épanoui.