Poème:D’humeur Facétieuse

Facéties fortifiantes,
Aux facettes formidables.

D’une France infranchie,
Aux finances en folie.

Populaire pour présider,
Pouvoir pendre tout parti,
Serpillière politiquée
Promettant sans applique.

Fini le français aux franches fiertés,
Fourmis figées dans la France TV
Et je me sens seul aujourd’hui
C’est peut-être parce que je le suis
Cette tristesse, image
Signe d’une frustration
Maladresse qui fait rage
Souligne ma déraison

Et si la vie m’était contée
Périr pour cette société
Comme cette prairie que l’on va meubler
De maisons, elle va mourir humanisée
L’orgueil de ce grand arbre de quelques années
Pour des feuilles blanchâtres, il va être coupé.

Dans le monopole, au formatage idéalisé
Des idées folles, aux rêves d’un renard fromager
Le corbeau ouvre son bec,
Aux échos s’ils sont secs

Et je jette un œil sur le passé
Sans fête, sans deuil, un mauvais cliché
Photo d’une scolarité ratée
Conjugaisons jamais mémorisées
Charades sans frontières
Une phrase vient m’envahir
Mes camarades d’hier,
Que regardent-ils aujourd’hui ?

Et ton regard se pose sur moi,
Je me sens agressé, nu comme un ver luisant
Et se séparent mes choix contre foi
Une différence qui t’étonne, tu entreprends
Un dialogue sans intérêt, plein de violence
Comme une drogue, l’écrin d’intolérance

Et je salue la vie
Sanctifié par le vent
Perdu dans le rire
Glorifié par moment
Je délivre ma pénitence
La carcasse vers l’avant
Je m’enivre de ta sentence
Sous la menace du temps
Le pécheur de la mer morte
Effleure ses rêves en désordres
Je ne sais pas pourquoi,
Mais il faut le dire
Que c… est depuis peu
Que je me sens vivre
J… ai été un enfant peu turbulent
Que les aléas de la vie,
Du passé au moment présent,
Comme le fruit
Qui sous la pluie mûri,
Ont fait de moi celui que je suis
Sommes-nous destinés à vivre ce que l’on vit ?
Qui dessine notre avenir ?
Comme le plus piraté des navires d’aujourd’hui,
On s’obstine tant à survivre.

Je lance dans la mer de l’humanité,
Un message en bouteille de verre, en solitaire.
Délivrance amère n’a jamais noyée,
Car dans ma rage, mon sommeil veut se perdre et se taire

J’envisage de flotter dans mon inondation
Mais je nage dans l’enfer de substitution.