Poème:Oh ! Miracle…

Il porte en lui, le goût du fruit défendu.
Ses bras sont l’Éden d’un jardin extraordinaire.
Puis je deviens fou comme une fourmi perdu,
Tu seras cette chaine, rien que pour me déplaire.

Oh, miracle si j’avais su
Que nos jours étaient comptés
Que l’obstacle m’aurait déçu
De bravoure et volupté
De tes ailes déployés et dans les airs
Tu te serais envolé
Dans un désert.

Oh, miracle, si rependu
Dans mon sang qui ne coule plus
A mes côtés, aimant, tu respirais
Cet oxygène que tu produisais
D’une délicatesse maladroite, tu as rompu
Cet Everest que tu as si rapidement descendu.

Pourquoi, ais – je mangé cette pomme
Qui m’as banni de toi, dans son séisme
Je ne savais pas sous qu’elle forme
Avais ce choix sans pragmatisme

Dessiné ses courbes qui me hantent
Écrire ces mots qui me phrasent
Démêlés tous ces troubles qui tremblent
Et vivre sur le tempo de l’art.
Comme le cancer promis après chaque cigarette,
Le cimetière sans vie malgré chaque tempête
Je n’y croyais plus prenant aucunes mesures
J’étais si perdu, en vivant sans structure

Me voilà, maintenant, devant cette émotion inconnue
Qui saura, à présent, m’apprendre comment font tous ces mordus
J’ai la tête qui tourne, je me sens vide
Sans cesse, si loin de tout, j’ai le vertige
Le point fort, m’effraies à présent,
Pourtant si encourageant hier,
Mais la force perdait du temps
Craquant sous l’ouragan d’ivresse

Marre d’être libre, rêve d’une prison
Que faire, depuis que je cherche un nom
A donné à mes heures, à rendre à mes nuits
Afin de faire taire ces cauchemars qui m’entrainent
Etant donné que mon cœur veut apprendre la vie
Je crains que de rêve, je me placarde, depuis j’aime.

Je vous salue esprit finalement punis
Pleins d’espoir endormit parfois même bannit
De ces jours glorieux, inquiétant esprit, mère nature,
Souvent mis à feu, imprégnant ma vie de vergeture
Du haut d’une tour, je regarde le monde qui m’inonde
En fermant les yeux, je plonge et tombe
Tout autour ces menaces m’affrontent à chaque seconde
Tendant ce pieu qui éponge ma tombe

Nue comme un ver,
Luisant d’incertitude.

Mort des ailes de ma citoyenneté
Dans un empire des anges en société
Si trop d’ailes peuvent si tôt t’emporter
Dans un an miroitant, le ciel pourrait tomber