Poème:Rève Diabolik

Soudain, nous nous sommes arrêtés
Il m’a fait face un instant
Avant de poser
Ses mains sur mes épaules doucement

Les laisser descendre lentement
Le long de mon dos.
Il a empoigné mes fesses fermement
À travers le manteau

Il m’a embrassée tendrement
D’abord mes lèvres de sa langue douce
Avant de violemment
Prendre ma bouche.

Une étreinte, un baiser

Il a passé ses mains
Sous mes vêtements
Et glissait maintenant
Ses doigts froids

Dans ma culotte
Il s’est dirigé
Vers mon sexe palpitant,
Le choc

Il commence à caresser
Ma vulve excitée
J’étais trempée.
Nos doigts s’entremêlaient

Une caresse, un frisson

Je sentais que j’étais
Dans un état nettement
Plus avancé
Que 5 minutes avant.

J’ai posé
Une main sur sa queue.
Il bandait
Dressé au mieux

Avec son caleçon
Assez peu serré
Je pouvais presque le branler
À travers son pantalon

Tu te dégages de ma rage et me dévisage

J’ai été
En un instant assaillie
Par l’odeur légère et adoucie
Que sa queue dégageait

En un regard
Il m’a comprise
Et quelques minutes plus tard
Nous arrivions à mon domicile ?

A l’entrée sans en débattre
Nous avons grimpé
Les marches escarpées
Quatre à quatre

Un seul étage et tu seras en cage, je ne serais alors plus sage

Arrivé au premier
J’ai eu peine à glisser
Dans la serrure ma clé
Tellement J’étais excitée

Une fois à l’intérieur
Nous avons jeté avec ardeurs
Nos manteaux en cœur
Afin d’abattre un peu de chaleur ?

Face à face, coté face je t’embrasse

A ce moment précis
Il s’est mis
À m’embrasser
À m’enlacer

Puis sans autre forme de procès
Il s’est laissé tomber en bas
A genoux devant moi
Je le dominais ?

Je met à bas tes bas, je veux des ébats et pas de débats

Faisant rapidement glisser
Ma culotte toute humidifiée
Le long de mes jambes effilées
Je sentais le désir monter

Il se relève vite fait
Avant de me retourner
Et de me plaquer
Contre le mur de l’entrée !

Je me suis penchée en avant
Alors qu’il écartait fermement
Mes cuisses de ses deux mains
Je me sentais offerte enfin

J’avais envie qu’il me caresse
Qu’il me lèche et me mord
Qu’il me prenne et me dévore
Mon sexe et mes fesses

Avant de me livrer Corps et Ame, délivre toi

J’ai glissé ma main droite
Entre le mur et mon ventre
Lançant mes doigts dans mon antre
A la rencontre de la chaleur moite

Crevant de désir j’ai caressé
Mon clito tout gonflé
Avant d’enfoncer
Deux doigts mouillés !

Dans mon ventre
Le feu me dévore
Un peu plus fort
Vivement qu il y rentre

Une pente, suit une fente, je rentre ?

En moi son index s’est immiscé
Je suis surexcitée
Par l’idée d’être branlée
Par nos doigts entremêlés.

Il s’est mis à embrasser longuement
Mon clito, de la langue, du bout
Très délicatement
En pénétrant a répétition mon trou

J’ai retiré mes doigts
De mon vagin brûlant
Et je l’ai laissé s’occuper de moi
Pendant un bon moment

Te livrant sans condition, tu fais monter la tension

Il léchait
Comme j’aime être léchée
Ni aller trop vite tout d’abord
Et sans appuyer trop fort

Il se relève dans un élan instantané
Ses deux mains fermement appuyées contre le mur
Il m’a pénétrée de sa queue alors très dure
Dans mon vagin étroit il s’est enfoncé

Résistant quand il a débuté
Il s’est soudain relâché
Son sexe lui ne m’a pas la lâché
Dans des vas et viens il ma baisé

A demie retournée
J’ai pris son visage
Que j’ai embrassé
Autre chose déjà je m’imaginais

Plus de pièces, ni de murs, assez murs nous jouons notre pièce

De ma mouille humectée
Prendre sa queue élevée
Dans ma bouche assoiffée
Et éteindre un temps le brasier

Pour mieux le réactiver
Mon corps tout entier
Pour m’accompagner
Dans cette pensée

Se meut et s extirpe de son emprise
Où je me sentais soumise
Peu importait
De ce qu il spéculait

Sur le parquet de l’entrée
Je me suis ainsi agenouillée
Je le regardais
Dans ses yeux je lisais

Un peu d’amertume
Mais il ne lui a pas fallu longtemps
Avant de me tenir fermement
Ma nuque dans sa main en tremblant

Pendant ce temps j’ai commencé
À descendre son pantalon trop serré
Et je ne serais sans doute arrivée
S’il ne m’avait pas aidée.

Prenant dans ma main
Son pénis encore bouillant
Si doux et si brûlant maintenant,
Si vivant, fragile et fin

J’ai ressenti une vague d’émotions
Aussi violente que familière.
Il savait avec quelle passion
J’allais lui faire la misère

Avant même
Que mes lèvres aient atteint
Son membre rougissant et blême
Il était déjà parcouru en son sein

D’un intense
Tremblement d’excitation
Qui a mon sens
Provenait du fait de mes intentions

Et quand J’ai donné élégamment
À son gland le premier
Coup de langue il s’est abandonné totalement
Je l’ai pris dans ma bouche tout entier

Très doucement
Le décalottant
À fond au passage
Le laissant ressortir complètement.

Courbant légèrement
Le cou j’ai commencé
À lui lécher
Les couilles en le branlant

Ma main, légère et aérienne
Sentais son sexe déjà palpité
Il a posé sa main sur la mienne
Et de son mouvement me guidait

Je percevais que je lui faisais
Ce qu’il aimait le mieux
De l autre main il tenait
Ma nuque en serrant un peu

Et c’était étonnant
Comme ce mouvement
Détestable chez certains
Etait excitant par sa main.

J’avais presque l’effet
De le sentir grossir
Entre ma langue et mon palais
Je prenais moi-même du plaisir

Il m’a attirée
Vers lui
Et s’est mis
À me doigter

C’est excitant
D’être à la fois investie
En même temps
Par le minou et la bouche réunis

Subitement, j’ai arrêté de bouger, corps envahis de spasmes

Son sexe arrosa
Au secret de moi
Toute l humanité
Réunie dans un même jet

Continuant à le suçoter
Le fluide se déversa
Le long de ma gorge déployée
Ou dans mon ventre il s’étendra

J’ai cligné des yeux
Revenant brusquement à la réalité.
Les souvenirs que je venais
D’évoquer l’espace d’un temps oublieux…

Avaient suffi à me mettre dans un sacré état…