Poème:Le Voile De Croire

J’ai imploré, les diables et les dieux,
J’ai mal prié, ou ils ont fermé les yeux.
Je demeure dans mes malheurs,
Dégouté de cette vie, je pleure.

Tout mon temps j’ai travaillé,
En fait ! Ça ne m’a rien apporté,
Les centimes de ma retraite,
Ne permette plus, de faire la fête.

Croire en une chose qui n’existe pas,
C’est un peu croire au bonheur
On l’attend sans cesse ici ou là,
Mais on ferme les yeux, dès sa première lueur.

J’ai crue, en la société,
Mais, elle n’a point de pitié.
J’ai crue en la fatalité,
Ce n’est pas ça qui va m’aider.

J’ai attendu la paix.
Je ne vois que la guerre.
J’ai vu des gens danser,
Et d’autre mourir, dans la misère.

Croire en une chose qui n’existe pas,
C’est un peu croire au bonheur
On l’attend sans cesse ici ou là,
Mais on ferme les yeux, dès sa première lueur.

J’ai espéré, me marier,
A la mairie je me suis présenté,
Mais comme ma belle, n’était venue,
Une part de ma vie était foutue.

J’ai ressenti l’amour en moi,
Qui c’est émoussé et dissipé.
Je n’ai pas gardé la foi.
Maintenant, je me sens vidé.

Croire en une chose qui n’existe pas,
C’est un peu croire au bonheur
On l’attend sans cesse ici ou là,
Moi, je ferme les yeux, à sa première lueur.