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Poeme : Aux Temps Natifs,



Aux Temps Natifs,

Plèbe indomptée, la foule roule, bouscule
Les âmes esseulées, les tendres minuscules ;
Enrhume de sons fous ces fiévreux qui divaguent,
Enveloppés d’un chandail tel qu’à la Madrague.

Et nos chers esseulés, dansantes particules,
Dans le vide sidéral des plus grandes villes,
Vont, viennent, ne savent plus qui du reste vague…
Tant le roulis les lèche, et de Venise à Prague…

Ô ! bel atome mis au travers des passants
Grattant sa tête, face aux joutes, en perplexe
S’agaçant, du reste, d’être en la cité d’Aix

Et perdu, égaré au milieu des puissants,
Les locaux mal-léchés ont mauvaises humeurs :
Pour l’étranger effaré, ville a ses rumeurs…
Talweg

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Poème en Phonétique

plεbə ɛ̃dɔ̃pte, la fulə ʁulə, buskylə
lεz- aməz- esəle, lε tɑ̃dʁə- minyskylə,
ɑ̃ʁymə də sɔ̃ fus sε fjevʁø ki divaɡe,
ɑ̃vəlɔpe dœ̃ ʃɑ̃daj tεl ka la madʁaɡ.

e no ʃεʁz- esəle, dɑ̃sɑ̃tə paʁtikylə,
dɑ̃ lə vidə sideʁal dε plys ɡʁɑ̃də vilə,
vɔ̃, vjεne, nə save plys ki dy ʁεstə vaɡ…
tɑ̃ lə ʁuli lε lεʃə, e də vənizə a pʁaɡ…

o ! bεl atɔmə miz- o tʁavεʁ dε pasɑ̃
ɡʁatɑ̃ sa tεtə, fasə o ʒutə, ɑ̃ pεʁplεksə
saɡasɑ̃, dy ʁεstə, dεtʁə ɑ̃ la site dε

e pεʁdy, eɡaʁe o miljø dε pɥisɑ̃,
lε lɔko mal leʃez- ɔ̃ movεzəz- ymœʁ :
puʁ letʁɑ̃ʒe efaʁe, vilə a sε ʁymœʁ…