Prose:Oublie,
La Prose
Oublie-toi
Pour nous renaître ?
Pour ne plus être ?
Pour être à moi…
Assez de salves
Assez de larves
De malaisé
D’a priori
Finies les langues
Si déliées
Des parturientes
Baisées
Assez de gras
Et gros édiles
Gorgés de leurs
Rugueux coutils
Assez de fourbes
Et de crevés
De caves rats
Et de benêts
Assez…
Assez…
Assez de drames
Dès l’orée
Et dès la mars
En tas de boutasse
Assez de son
De flou, de bu
De rond et
De pointu
Assez de ça
C’en est assez
J’en suis grugé
De ces excès
Assez de sots
De sales garces
De tas d’artistes
Aux joies éparses
Assez de froid
De doux, de vie
De sombre et
De lumière jolie
- Assez des rares éphémères.
Assez de rois
De pacotille,
De Quincampoix,
Nogent ou Lille
Assez de ces
Prières aimées
Et des colères
Désarmées
- J’en suis rassasié.
Assez…
Assez…
La foi n’est plus, les oiseaux volent, ici parfois, sans se presser. Ils brisent l’air de leur henné. Quelle hérésie…
Que dire des autres
Enamourés
Comme tant d’apôtres
Exécrables
Que dire de l’antre
Où un gisant
Gobe des vers
En médisant ?
Qu’ils sont stupides
Et étranges
Avec leurs sapides
Regards d’anges
- Et leur longe au cou rattachée.
Comme un souci
Brisant des reins
Oh, l’air de rien :
Du pain rassis
C’est qu’ils sont fous
Au reste, sans espoir
A parler fort
De leur moustoir
Oublie tout tort
Toute maison
Et tout remord
De pendaison
Oublie tout leste
Toute flambée
Tout palimpseste
Vers le bûcher
Oublie tout art
Tout reniement
Tout dépotoir
Ou boniment
Oublie tout
De toi.
Reste sourd
A tes émois.
Oublie…
Oublie…
Car… tout homme bé
Rêve d’ailleurs
Comme un pari
Vers le meilleur.
Rêve d’ailleurs, donc !
Et de miracle !
Encor’ ! d’ailleurs,
Tu vis relaps.
Oublie assez
Assez d’oubli
Oublie assez pour oublier.
Pour nous renaître ?
Pour ne plus être ?
Pour être à moi…
Assez de salves
Assez de larves
De malaisé
D’a priori
Finies les langues
Si déliées
Des parturientes
Baisées
Assez de gras
Et gros édiles
Gorgés de leurs
Rugueux coutils
Assez de fourbes
Et de crevés
De caves rats
Et de benêts
Assez…
Assez…
Assez de drames
Dès l’orée
Et dès la mars
En tas de boutasse
Assez de son
De flou, de bu
De rond et
De pointu
Assez de ça
C’en est assez
J’en suis grugé
De ces excès
Assez de sots
De sales garces
De tas d’artistes
Aux joies éparses
Assez de froid
De doux, de vie
De sombre et
De lumière jolie
- Assez des rares éphémères.
Assez de rois
De pacotille,
De Quincampoix,
Nogent ou Lille
Assez de ces
Prières aimées
Et des colères
Désarmées
- J’en suis rassasié.
Assez…
Assez…
La foi n’est plus, les oiseaux volent, ici parfois, sans se presser. Ils brisent l’air de leur henné. Quelle hérésie…
Que dire des autres
Enamourés
Comme tant d’apôtres
Exécrables
Que dire de l’antre
Où un gisant
Gobe des vers
En médisant ?
Qu’ils sont stupides
Et étranges
Avec leurs sapides
Regards d’anges
- Et leur longe au cou rattachée.
Comme un souci
Brisant des reins
Oh, l’air de rien :
Du pain rassis
C’est qu’ils sont fous
Au reste, sans espoir
A parler fort
De leur moustoir
Oublie tout tort
Toute maison
Et tout remord
De pendaison
Oublie tout leste
Toute flambée
Tout palimpseste
Vers le bûcher
Oublie tout art
Tout reniement
Tout dépotoir
Ou boniment
Oublie tout
De toi.
Reste sourd
A tes émois.
Oublie…
Oublie…
Car… tout homme bé
Rêve d’ailleurs
Comme un pari
Vers le meilleur.
Rêve d’ailleurs, donc !
Et de miracle !
Encor’ ! d’ailleurs,
Tu vis relaps.
Oublie assez
Assez d’oubli
Oublie assez pour oublier.
Poète Talweg
Talweg a publié sur le site 105 écrits. Talweg est membre du site depuis l'année 2014.Lire le profil du poète TalwegSyllabation De L'Écrit
Phonétique : Oublie,
ubli twapuʁ nu ʁənεtʁə ?
puʁ nə plysz- εtʁə ?
puʁ εtʁə a mwa…
ase də salvə
ase də laʁvə
də malεze
da pʁjɔʁi
fini lε lɑ̃ɡ
si delje
dε paʁtyʁjɛ̃tə
bεze
ase də ɡʁa
e ɡʁoz- edilə
ɡɔʁʒe də lœʁ
ʁyɡø kuti
ase də fuʁbə
e də kʁəve
də kavə ʁa
e də bənε
ase…
ase…
ase də dʁamə
dε lɔʁe
e dε la maʁs
ɑ̃ tas də butasə
ase də sɔ̃
də flu, də by
də ʁɔ̃t- e
də pwɛ̃ty
ase də sa
sɑ̃n- εt- ase
ʒɑ̃ sɥi ɡʁyʒe
də sεz- εksε
ase də so
də salə ɡaʁsə
də tas daʁtistə
o ʒwaz- epaʁsə
ase də fʁwa
də du, də vi
də sɔ̃bʁə e
də lymjεʁə ʒɔli
ase dε ʁaʁəz- efemεʁə.
ase də ʁwa
də pakɔtijə,
də kɛ̃kɑ̃pwa,
nɔʒe u lijə
ase də sε
pʁjεʁəz- εme
e dε kɔlεʁə
dezaʁme
ʒɑ̃ sɥi ʁasazje.
ase…
ase…
la fwa nε plys, lεz- wazo vɔle, isi paʁfwa, sɑ̃ sə pʁese. il bʁize lεʁ də lœʁ εne. kεllə eʁezi…
kə diʁə dεz- otʁə
ɑ̃namuʁe
kɔmə tɑ̃ dapotʁə
εɡzekʁablə
kə diʁə də lɑ̃tʁə
u œ̃ ʒizɑ̃
ɡɔbə dε vεʁ
ɑ̃ medizɑ̃ ?
kil sɔ̃ stypidə
e etʁɑ̃ʒə
avεk lœʁ sapidə
ʁəɡaʁd dɑ̃ʒə
e lœʁ lɔ̃ʒə o ku ʁataʃe.
kɔmə œ̃ susi
bʁizɑ̃ dε ʁɛ̃
ɔ, lεʁ də ʁjɛ̃ :
dy pɛ̃ ʁasi
sε kil sɔ̃ fus
o ʁεstə, sɑ̃z- εspwaʁ
a paʁle fɔʁ
də lœʁ mustwaʁ
ubli tu tɔʁ
tutə mεzɔ̃
e tu ʁəmɔʁ
də pɑ̃dεzɔ̃
ubli tu lεstə
tutə flɑ̃be
tu palɛ̃psεstə
vεʁ lə byʃe
ubli tut- aʁ
tu ʁənimɑ̃
tu depɔtwaʁ
u bɔnime
ubli tu
də twa.
ʁεstə suʁ
a tεz- emwa.
ubli…
ubli…
kaʁ… tu ɔmə be
ʁεvə dajœʁ
kɔmə œ̃ paʁi
vεʁ lə mεjœʁ.
ʁεvə dajœʁ, dɔ̃k !
e də miʁaklə !
ɑ̃kɔʁ ! dajœʁ,
ty vis ʁəlap.
ubli ase
ase dubli
ubli ase puʁ ublje.
Récompense
Poesie sans commentaire

01/05/2025Poeme-France
En mettant un commentaire, vous pourrez exprimer sur cet écrit : votre ressenti, un encouragement, un conseil ou simplement dire que vous l'avez lu.De plus si vous écrivez aussi sur le site, vous gagnerez des liens vers vos écrits...
Pour mettre des commentaires vous devez être membre ou poète du site. Un simple inscription suffit pour le devenir.
Prose Vanité
Du 03/09/2016 07:06
L'écrit contient 320 mots qui sont répartis dans 28 strophes.