Poème:Diablesses…

Au diable les donneuses
De leçons au doux tangage
Endiablé, et qui songeuses
Se vengent d’un jeûne d’âge

Et elles ne prendront point l’an
Il est suspecté de foule…
Et les nanas de ces cancans
Prédisent le temps à la houle.

Nuptiaux Marsupiaux Nubiens
Se donnent dès Madagascar
On aurait péché, et bien
Que cela n’aurait été car…

Les galoches sont déversées
Sur le terre-plain, déroute
Un paon les aurait traversé
Quid ? je veux parler de ces routes

Si seulement ces maîtres ès
Creusaient d’un faux-pas leurs tombes
Mais je crois que de haut je tombe
Tant ils piochent par hardiesse

Je les aimais ces gredines
A dégoiser belles paroles
Sur des cités de grenadine
Encor’ qu’elles aient le beau rôle

Mais je me suis bien foulé
La cheville pour rien, Cézanne
N’a-t-il peint que pour ses ânes
Quoique me voilà aboulé

Dans quelque chose de plus mat
Ces plumes qui lui sortent mal
Lui donne un air pas très net
De bonnet pour benêt d’annales.

Ah… madre de dios, je rosse
La suivante qui me dit non
Je lui plaque canon et crosse
Ni une ni, d’entre nichons

Elle camait la gourdine !
Des choses à te décalquer
Et son corps sur papier calqué
M’a laissé engourdi. Je dîne

D’un regard et d’une œillade
Dans les grands hémisphères
Je suis l’Hercule des pommades
Pommeau l [y] ssé je laisse faire.

Je prenais ces blondes barges
Pour ce qu’elles n’étaient pas vrai-
Ment et j’aurais dû au large
Mentir gaiement, au gréement près.