Poème:Vol Entre Espaces
Le Poème
I
C’est un vol entre espaces, ma pensée et j’espère
Cacher en moi un morceau de ciel
Les yeux fermés pressentir l’aurore
La ronde cachée et vibrante du cosmos
Ce n’est qu’une seule danse, invisible, inéfable -
Seulement qui la croit, peut la sentir palpable
Si le monde entier est un mystère
Né sans cesse de l’Impénétrable
Je l’attendrai devenir, de la sourde mutation
La divine et ravissante révélation
On reste seulement
Que tu me fasses signe
Pour m’encourager
Pour me faire flotter
Pour qo’on dirige vers la Lumière
Qui ne s’assombrit jamais sur la terre
Tandis que tout glisse autour d’elle
Pour qu\on dirige notre attention
Vers les philosophes de l’ancienne plèiade -
Les grecs ont laissé l’immortalité
Comme but et tentation
Ils considéraient comme source
De la vie et de la mort
L’infini où on tourne en rond sans effort
C’est l’injuste récompence de l’issue en lumière
Quand tous les êtres se considèrent coupables ?
C’est une lutte fratricide qui les incite sans cesse
À réveiller la vie de l’éternel repos
Avec l’herbe et le sable ?
C’est, peut-être, un sacrifice
Qui retourne son don
Pour enlever du néant
Toujours autre point ?
L’infini se cache en lui-même sans cesse
Bien qu’il se montre sans cesse à nos yeux
Tu peux toucher seulement ses apparitions
Qui t’enveloppe - l’eau, l’air ou le feu
Nous-mêmes - un arrangement dans cet infini -
Entourés d’eau, brouillard ou soleil -
Nous flottons comme icebergs
Sur les eaux de l’océan
En ayant le mal de l’Absence pour qu’Elle assouvisse notre soif comme êtres humains
Nous sommes un miracle divin, mais en deuil -
Nous laissons nos êtres à l’indiférence
Et on garde notre rythme dans une autre présence
Si tu veux que l’entousiasme enveloppe ton être
Offre-toi à l’amour pour remplir ton désir
L’amour est le mouvement qui pénètre
Totalement la ronde des élèments
Pour les rouler tour à tour
Dans sa joie sur les ondes
C’est L’Étre inéfable qui dort en Olimp
En laissant sur nos fronts une auréole, un nimbe
Choisis la forêt comme cachots de l’amour -
C’est ici le vivant, selons les anciens -
Mais ne t’endors pas sous les feuilles d’alentour
Pour ne pas te croître ainsi des racines
Pour ne pas devenir le fruit et la tige -
Un tronc de sapin voudrait croître de toi
La couronne céleste et l’axe de La Terre
Tu te défairas alors en vagues de chaleur
En laissant germer, enveloppée de frisson
La Semence qui sait qu’en Elle tu te défait
Elle se défait de joie pour retourner ton don
En étant Elle-même La Femme et L’Homme
Qui veille Son Saint Autel
C’est encore saint l’instant
Quand Elle veut se défaire
Mais l’instant suivant ne peut pas se fermer
C’est un flux latent qui ne peut plus s’arrêter -
Il nous amène en présence
Et nous roule de nouveau -
Forêt, mer, lune, soleil et champs -
C’est ici qu’elle se cache
En se séparant en morceaux de paysages
Elle multiplie les choses en changeant Sa place -
L’eau devient air et l’air devient feu -
Et tout rentre dans le brouillard de l’oubli
Mais à cause du mal de Soi-Même
Elle y revient sans cesse avec Grâce
Elle rajeunit de Soi-Même
En naissant de Son rêve
Se reconnait dans l’instant qu’il divide sans trêve
Mais qui reste toujours entier -
De tout ce qu’il nous offre, rien n’est gaspillage
Elle s’oppose à Elle- même, cachée dans son don
Et seulement le temps reste son Dieu
Seulement le temps dévoile ses secrets
Pour les cacher de nouveau en brouillard
Tout comme un château de sable sur une plage
Qui est dêtruit par les vagues de la mer
Elle pense à Soi avec une soif infinie
En se dévoilant en mille porte - empreintes
Qui sont détruites sans cesse
Dans cette ronde mystérieuse
Qui fait de leur mort toujours autre vie
Et, enfin, à l’ instant, Elle observe Son Image
Qui luit en nuit dans des étoiles chanseuses
En faisant de l’eau, air et de l’air, feu
Dans la descente et la montée
Du destin de l’homme.
C’est un vol entre espaces, ma pensée et j’espère
Cacher en moi un morceau de ciel
Les yeux fermés pressentir l’aurore
La ronde cachée et vibrante du cosmos
Ce n’est qu’une seule danse, invisible, inéfable -
Seulement qui la croit, peut la sentir palpable
Si le monde entier est un mystère
Né sans cesse de l’Impénétrable
Je l’attendrai devenir, de la sourde mutation
La divine et ravissante révélation
On reste seulement
Que tu me fasses signe
Pour m’encourager
Pour me faire flotter
Pour qo’on dirige vers la Lumière
Qui ne s’assombrit jamais sur la terre
Tandis que tout glisse autour d’elle
Pour qu\on dirige notre attention
Vers les philosophes de l’ancienne plèiade -
Les grecs ont laissé l’immortalité
Comme but et tentation
Ils considéraient comme source
De la vie et de la mort
L’infini où on tourne en rond sans effort
C’est l’injuste récompence de l’issue en lumière
Quand tous les êtres se considèrent coupables ?
C’est une lutte fratricide qui les incite sans cesse
À réveiller la vie de l’éternel repos
Avec l’herbe et le sable ?
C’est, peut-être, un sacrifice
Qui retourne son don
Pour enlever du néant
Toujours autre point ?
L’infini se cache en lui-même sans cesse
Bien qu’il se montre sans cesse à nos yeux
Tu peux toucher seulement ses apparitions
Qui t’enveloppe - l’eau, l’air ou le feu
Nous-mêmes - un arrangement dans cet infini -
Entourés d’eau, brouillard ou soleil -
Nous flottons comme icebergs
Sur les eaux de l’océan
En ayant le mal de l’Absence pour qu’Elle assouvisse notre soif comme êtres humains
Nous sommes un miracle divin, mais en deuil -
Nous laissons nos êtres à l’indiférence
Et on garde notre rythme dans une autre présence
Si tu veux que l’entousiasme enveloppe ton être
Offre-toi à l’amour pour remplir ton désir
L’amour est le mouvement qui pénètre
Totalement la ronde des élèments
Pour les rouler tour à tour
Dans sa joie sur les ondes
C’est L’Étre inéfable qui dort en Olimp
En laissant sur nos fronts une auréole, un nimbe
Choisis la forêt comme cachots de l’amour -
C’est ici le vivant, selons les anciens -
Mais ne t’endors pas sous les feuilles d’alentour
Pour ne pas te croître ainsi des racines
Pour ne pas devenir le fruit et la tige -
Un tronc de sapin voudrait croître de toi
La couronne céleste et l’axe de La Terre
Tu te défairas alors en vagues de chaleur
En laissant germer, enveloppée de frisson
La Semence qui sait qu’en Elle tu te défait
Elle se défait de joie pour retourner ton don
En étant Elle-même La Femme et L’Homme
Qui veille Son Saint Autel
C’est encore saint l’instant
Quand Elle veut se défaire
Mais l’instant suivant ne peut pas se fermer
C’est un flux latent qui ne peut plus s’arrêter -
Il nous amène en présence
Et nous roule de nouveau -
Forêt, mer, lune, soleil et champs -
C’est ici qu’elle se cache
En se séparant en morceaux de paysages
Elle multiplie les choses en changeant Sa place -
L’eau devient air et l’air devient feu -
Et tout rentre dans le brouillard de l’oubli
Mais à cause du mal de Soi-Même
Elle y revient sans cesse avec Grâce
Elle rajeunit de Soi-Même
En naissant de Son rêve
Se reconnait dans l’instant qu’il divide sans trêve
Mais qui reste toujours entier -
De tout ce qu’il nous offre, rien n’est gaspillage
Elle s’oppose à Elle- même, cachée dans son don
Et seulement le temps reste son Dieu
Seulement le temps dévoile ses secrets
Pour les cacher de nouveau en brouillard
Tout comme un château de sable sur une plage
Qui est dêtruit par les vagues de la mer
Elle pense à Soi avec une soif infinie
En se dévoilant en mille porte - empreintes
Qui sont détruites sans cesse
Dans cette ronde mystérieuse
Qui fait de leur mort toujours autre vie
Et, enfin, à l’ instant, Elle observe Son Image
Qui luit en nuit dans des étoiles chanseuses
En faisant de l’eau, air et de l’air, feu
Dans la descente et la montée
Du destin de l’homme.
Poète Olgaalexandra.diaconu
Olgaalexandra.diaconu a publié sur le site 177 écrits. Olgaalexandra.diaconu est membre du site depuis l'année 2013.Lire le profil du poète Olgaalexandra.diaconuSyllabation De L'Écrit
Syllabes Hyphénique: Vol Entre Espaces
i 1cest=un=vol=entrees=pa=ces=ma=pen=sée=et=jes=père 12
ca=cher=en=moi=un=mor=ceau=de=ciel 9
les=y=eux=fer=més=pres=sen=tir=lau=ro=re 11
la=ron=de=ca=chée=et=vi=bran=te=du=cos=mos 12
ce=nest=quune=seu=le=danse=in=vi=si=ble=i=né=fable 13
seu=le=ment=qui=la=croit=peut=la=sen=tir=pal=pable 12
si=le=mon=de=en=ti=er=est=un=mys=tè=re 12
né=sans=ces=se=de=lim=pé=né=tra=ble 10
je=lat=ten=drai=de=ve=nir=de=la=sourde=mu=ta=tion 13
la=di=vine=et=ra=vis=san=te=ré=vé=la=tion 12
on=res=te=seu=le=ment 6
que=tu=me=fas=ses=si=gne 7
pour=men=cou=ra=ger 5
pour=me=fai=re=flot=ter 6
pour=qo=on=di=ri=ge=vers=la=lu=miè=re 11
qui=ne=sas=som=brit=ja=mais=sur=la=ter=re 11
tan=dis=que=tout=glis=se=au=tour=delle 9
pour=qu=backs=la=sh=on=di=rige=no=treat=ten=tion 12
vers=les=phi=lo=so=phes=de=lan=ci=en=ne=plèiade 12
les=grecs=ont=lais=sé=lim=mor=ta=li=té 10
com=me=but=et=ten=ta=ti=on 8
ils=con=si=dé=raient=com=me=sour=ce 9
de=la=vie=et=de=la=mort 7
lin=fi=ni=où=on=tour=ne=en=rond=sans=ef=fort 12
cest=lin=jus=te=ré=compen=ce=de=lis=sueen=lu=mière 12
quand=tous=les=ê=tres=se=con=si=dè=rent=cou=pables 12
cest=une=lut=te=fra=tri=ci=de=qui=les=in=ci=te=sans=cesse 15
à=ré=vei=ller=la=vie=de=lé=ter=nel=re=pos 12
a=vec=l=her=be=et=le=sa=ble 9
cest=peut=tê=tre=un=sa=cri=fi=ce 9
qui=re=tour=ne=son=don 6
pour=en=le=ver=du=né=ant 7
tou=jours=au=tre=point 5
lin=fi=ni=se=ca=che=en=lui=mê=me=sans=cesse 12
bien=quil=se=mon=tre=sans=ces=se=à=nos=y=eux 12
tu=peux=tou=cher=seu=le=ment=ses=ap=pa=ri=tions 12
qui=ten=ve=lop=pe=leau=lair=ou=le=feu 10
nous=mêmes=un=ar=ran=ge=ment=dans=cet=in=fi=ni 12
en=tou=rés=deau=brouil=lard=ou=so=leil 9
nous=flot=tons=com=me=i=ce=berg=s 9
sur=les=eaux=de=lo=cé=an 7
en=ayant=le=mal=de=lab=sence=pour=quel=leas=sou=vis=se=no=tre=soif=com=me=ê=tres=hu=mains 22
nous=som=mes=un=mi=ra=cle=di=vin=mais=en=deuil 12
nous=lais=sons=nos=ê=tres=à=lin=di=fé=ren=ce 12
et=on=gar=de=notre=ryth=me=dans=u=neau=tre=pré=sence 13
si=tu=veux=que=len=tou=siasmeen=ve=lop=pe=ton=être 12
of=fre=toi=à=la=mour=pour=rem=plir=ton=dé=sir 12
la=mour=est=le=mou=ve=ment=qui=pé=nè=tre 11
to=ta=le=ment=la=ron=de=des=é=lè=ments 11
pour=les=rou=ler=tour=à=tour 7
dans=sa=joie=sur=les=on=des 7
cest=lé=tre=i=né=fa=ble=qui=dort=en=o=limp 12
en=lais=sant=sur=nos=fronts=une=au=réo=le=un=nimbe 12
choi=sis=la=fo=rêt=com=me=ca=chots=de=la=mour 12
cest=i=ci=le=vi=vant=se=lons=les=an=ci=ens 12
mais=ne=ten=dors=pas=sous=les=feu=illes=da=len=tour 12
pour=ne=pas=te=croî=tre=ain=si=des=ra=ci=nes 12
pour=ne=pas=de=ve=nir=le=fruit=et=la=ti=ge 12
un=tronc=de=sa=pin=vou=drait=croî=tre=de=toi 11
la=cou=ron=ne=cé=les=te=et=laxe=de=la=terre 12
tu=te=dé=fai=ras=a=lors=en=va=gues=de=cha=leur 13
en=lais=sant=ger=mer=en=ve=lop=pée=de=fris=son 12
la=se=mence=qui=sait=quen=el=le=tu=te=dé=fait 12
elle=se=dé=fait=de=joie=pour=re=tour=ner=ton=don 12
en=é=tant=el=le=même=la=fem=me=et=l=homme 12
qui=vei=lle=son=saint=au=tel 7
cest=en=co=re=saint=lins=tant 7
quand=el=le=veut=se=dé=fai=re 8
mais=lins=tant=sui=vant=ne=peut=pas=se=fer=mer 11
cest=un=flux=la=tent=qui=ne=peut=plus=sar=rê=ter 12
il=nous=a=mè=ne=en=pré=sen=ce 9
et=nous=rou=le=de=nou=veau 7
fo=rêt=mer=lu=ne=so=leil=et=champs 9
cest=i=ci=quel=le=se=ca=che 8
en=se=sé=pa=rant=en=mor=ceaux=de=pay=sa=ges 12
el=le=mul=ti=plie=les=choses=en=chan=geant=sa=place 12
leau=de=vient=air=et=lair=de=vient=feu 9
et=tout=ren=tre=dans=le=brouil=lard=de=lou=bli 11
mais=à=cau=se=du=mal=de=soi=mê=me 10
el=le=y=re=vient=sans=ces=se=a=vec=grâce 11
el=le=ra=jeu=nit=de=soi=mê=me 9
en=nais=sant=de=son=rê=ve 7
se=re=con=nait=dans=lins=tant=quil=di=vide=sans=trêve 12
mais=qui=res=te=tou=jours=en=ti=er 9
de=tout=ce=quil=nous=of=fre=rien=nest=gas=pilla=ge 12
elle=sop=poseà=el=le=mê=me=ca=chée=dans=son=don 12
et=seu=le=ment=le=temps=res=te=son=dieu 10
seu=le=ment=le=temps=dé=voi=le=ses=se=crets 11
pour=les=ca=cher=de=nou=veau=en=brouil=lard 10
tout=comme=un=châ=teau=de=sa=ble=sur=u=ne=plage 12
qui=est=dê=truit=par=les=va=gues=de=la=mer 11
elle=pense=à=soi=a=vec=u=ne=soif=in=fi=nie 12
en=se=dé=voi=lant=en=mil=le=por=te=em=preintes 12
qui=sont=dé=trui=tes=sans=cesse 7
dans=cet=te=ron=de=mys=té=rieu=se 9
qui=fait=de=leur=mort=tou=jours=au=tre=vie 10
et=en=fin=à=lins=tant=el=leob=serve=son=i=mage 12
qui=luit=en=nuit=dans=des=é=toi=les=chan=seu=ses 12
en=fai=sant=de=leau=air=et=de=lair=feu 10
dans=la=des=cen=te=et=la=mon=tée 9
du=des=tin=de=l=hom=me 7
Phonétique : Vol Entre Espaces
isεt- œ̃ vɔl ɑ̃tʁə εspasə, ma pɑ̃se e ʒεspεʁə
kaʃe ɑ̃ mwa œ̃ mɔʁso də sjεl
lεz- iø fεʁme pʁəsɑ̃tiʁ loʁɔʁə
la ʁɔ̃də kaʃe e vibʁɑ̃tə dy kɔsmos
sə nε kynə sələ dɑ̃sə, ɛ̃viziblə, inefablə
sələmɑ̃ ki la kʁwa, pø la sɑ̃tiʁ palpablə
si lə mɔ̃də ɑ̃tje εt- œ̃ mistεʁə
ne sɑ̃ sεsə də lɛ̃penetʁablə
ʒə latɑ̃dʁε dəvəniʁ, də la suʁdə mytasjɔ̃
la divinə e ʁavisɑ̃tə ʁevelasjɔ̃
ɔ̃ ʁεstə sələmɑ̃
kə ty mə fasə siɲə
puʁ mɑ̃kuʁaʒe
puʁ mə fεʁə flɔte
puʁ kɔɔ̃ diʁiʒə vεʁ la lymjεʁə
ki nə sasɔ̃bʁi ʒamε syʁ la teʁə
tɑ̃di kə tu ɡlisə otuʁ dεllə
puʁ k bakslaʃ ɔ̃ diʁiʒə nɔtʁə atɑ̃sjɔ̃
vεʁ lε filozɔfə də lɑ̃sjεnə plεjadə
lε ɡʁεkz- ɔ̃ lεse limɔʁtalite
kɔmə byt e tɑ̃tasjɔ̃
il kɔ̃sideʁε kɔmə suʁsə
də la vi e də la mɔʁ
lɛ̃fini u ɔ̃ tuʁnə ɑ̃ ʁɔ̃ sɑ̃z- efɔʁ
sε lɛ̃ʒystə ʁekɔ̃pɑ̃sə də lisɥ ɑ̃ lymjεʁə
kɑ̃ tus lεz- εtʁə- sə kɔ̃sidεʁe kupablə ?
sεt- ynə lytə fʁatʁisidə ki lεz- ɛ̃sitə sɑ̃ sεsə
a ʁevεje la vi də letεʁnεl ʁəpo
avεk lεʁbə e lə sablə ?
sε, pø tεtʁə, œ̃ sakʁifisə
ki ʁətuʁnə sɔ̃ dɔ̃
puʁ ɑ̃ləve dy neɑ̃
tuʒuʁz- otʁə pwɛ̃ ?
lɛ̃fini sə kaʃə ɑ̃ lɥi mεmə sɑ̃ sεsə
bjɛ̃ kil sə mɔ̃tʁə sɑ̃ sεsə a noz- iø
ty pø tuʃe sələmɑ̃ sεz- apaʁisjɔ̃
ki tɑ̃vəlɔpə lo, lεʁ u lə fø
nu mεməz- œ̃n- aʁɑ̃ʒəmɑ̃ dɑ̃ sεt ɛ̃fini
ɑ̃tuʁe do, bʁujaʁ u sɔlεj
nu flɔtɔ̃ kɔmə isəbεʁɡ
syʁ lεz- o də lɔseɑ̃
ɑ̃n- εjɑ̃ lə mal də labsɑ̃sə puʁ kεllə asuvisə nɔtʁə swaf kɔmə εtʁə- ymɛ̃
nu sɔməz- œ̃ miʁaklə divɛ̃, mεz- ɑ̃ dəj
nu lεsɔ̃ noz- εtʁəz- a lɛ̃difeʁɑ̃sə
e ɔ̃ ɡaʁdə nɔtʁə ʁitmə dɑ̃z- ynə otʁə pʁezɑ̃sə
si ty vø kə lɑ̃tuzjasmə ɑ̃vəlɔpə tɔ̃n- εtʁə
ɔfʁə twa a lamuʁ puʁ ʁɑ̃pliʁ tɔ̃ deziʁ
lamuʁ ε lə muvəmɑ̃ ki penεtʁə
tɔtaləmɑ̃ la ʁɔ̃də dεz- elεmɑ̃
puʁ lε ʁule tuʁ a tuʁ
dɑ̃ sa ʒwa syʁ lεz- ɔ̃də
sε letʁə inefablə ki dɔʁ ɑ̃n- ɔlɛ̃p
ɑ̃ lεsɑ̃ syʁ no fʁɔ̃z- ynə oʁeɔlə, œ̃ nɛ̃bə
ʃwazi la fɔʁε kɔmə kaʃo də lamuʁ
sεt- isi lə vivɑ̃, səlɔ̃ lεz- ɑ̃sjɛ̃
mε nə tɑ̃dɔʁ pa su lε fœjə dalɑ̃tuʁ
puʁ nə pa tə kʁwatʁə ɛ̃si dε ʁasinə
puʁ nə pa dəvəniʁ lə fʁɥi e la tiʒə
œ̃ tʁɔ̃k də sapɛ̃ vudʁε kʁwatʁə də twa
la kuʁɔnə selεstə e laksə də la teʁə
ty tə defεʁaz- alɔʁz- ɑ̃ vaɡ də ʃalœʁ
ɑ̃ lεsɑ̃ ʒεʁme, ɑ̃vəlɔpe də fʁisɔ̃
la səmɑ̃sə ki sε kɑ̃n- εllə ty tə defε
εllə sə defε də ʒwa puʁ ʁətuʁne tɔ̃ dɔ̃
ɑ̃n- etɑ̃ εllə mεmə la famə e lɔmə
ki vεjə sɔ̃ sɛ̃ otεl
sεt- ɑ̃kɔʁə sɛ̃ lɛ̃stɑ̃
kɑ̃t- εllə vø sə defεʁə
mε lɛ̃stɑ̃ sɥivɑ̃ nə pø pa sə fεʁme
sεt- œ̃ flyks late ki nə pø plys saʁεte
il nuz- amεnə ɑ̃ pʁezɑ̃sə
e nu ʁulə də nuvo
fɔʁε, mεʁ, lynə, sɔlεj e ʃɑ̃
sεt- isi kεllə sə kaʃə
ɑ̃ sə sepaʁɑ̃ ɑ̃ mɔʁso də pεizaʒə
εllə myltipli lε ʃozəz- ɑ̃ ʃɑ̃ʒɑ̃ sa plasə
lo dəvjɛ̃ εʁ e lεʁ dəvjɛ̃ fø
e tu ʁɑ̃tʁə dɑ̃ lə bʁujaʁ də lubli
mεz- a kozə dy mal də swa mεmə
εllə i ʁəvjɛ̃ sɑ̃ sεsə avεk ɡʁasə
εllə ʁaʒəni də swa mεmə
ɑ̃ nεsɑ̃ də sɔ̃ ʁεvə
sə ʁəkɔnε dɑ̃ lɛ̃stɑ̃ kil dividə sɑ̃ tʁεvə
mε ki ʁεstə tuʒuʁz- ɑ̃tje
də tu sə kil nuz- ɔfʁə, ʁjɛ̃ nε ɡaspijaʒə
εllə sɔpozə a εllə mεmə, kaʃe dɑ̃ sɔ̃ dɔ̃
e sələmɑ̃ lə tɑ̃ ʁεstə sɔ̃ djø
sələmɑ̃ lə tɑ̃ devwalə sε sεkʁε
puʁ lε kaʃe də nuvo ɑ̃ bʁujaʁ
tu kɔmə œ̃ ʃato də sablə syʁ ynə plaʒə
ki ε dεtʁɥi paʁ lε vaɡ də la mεʁ
εllə pɑ̃sə a swa avεk ynə swaf ɛ̃fini
ɑ̃ sə devwalɑ̃ ɑ̃ milə pɔʁtə ɑ̃pʁɛ̃tə
ki sɔ̃ detʁɥitə sɑ̃ sεsə
dɑ̃ sεtə ʁɔ̃də misteʁjøzə
ki fε də lœʁ mɔʁ tuʒuʁz- otʁə vi
e, ɑ̃fɛ̃, a lɛ̃stɑ̃, εllə ɔpsεʁvə sɔ̃n- imaʒə
ki lɥi ɑ̃ nɥi dɑ̃ dεz- etwalə ʃɑ̃zøzə
ɑ̃ fəzɑ̃ də lo, εʁ e də lεʁ, fø
dɑ̃ la desɑ̃tə e la mɔ̃te
dy dεstɛ̃ də lɔmə.
Syllabes Phonétique : Vol Entre Espaces
i 1sε=tœ̃=vɔl=ɑ̃tʁə=εs=pa=sə=ma=pɑ̃=se=e=ʒεspεʁə 12
ka=ʃe=ɑ̃=mwa=œ̃=mɔʁ=so=də=sjεl 9
lε=zi=ø=fεʁ=me=pʁə=sɑ̃=tiʁ=lo=ʁɔʁ=ə 11
la=ʁɔ̃=də=ka=ʃe=e=vi=bʁɑ̃=tə=dy=kɔs=mos 12
sə=nε=kynə=sə=lə=dɑ̃sə=ɛ̃=vi=zi=blə=i=ne=fablə 13
sə=lə=mɑ̃=ki=la=kʁwa=pø=la=sɑ̃=tiʁ=pal=pablə 12
si=lə=mɔ̃=də=ɑ̃=tj=e=ε=tœ̃=mis=tεʁ=ə 12
ne=sɑ̃=sε=sə=də=lɛ̃=pe=ne=tʁa=blə 10
ʒə=la=tɑ̃=dʁεdə=və=niʁ=də=la=suʁ=də=my=ta=sjɔ̃ 13
la=di=vinəe=ʁa=vi=sɑ̃=tə=ʁe=ve=la=s=jɔ̃ 12
ɔ̃=ʁεs=tə=sə=lə=mɑ̃ 6
kə=ty=mə=fa=sə=si=ɲə 7
puʁ=mɑ̃=ku=ʁa=ʒe 5
puʁ=mə=fε=ʁə=flɔ=te 6
puʁ=kɔ=ɔ̃=di=ʁi=ʒə=vεʁ=la=ly=mjεʁ=ə 11
ki=nə=sa=sɔ̃=bʁi=ʒa=mε=syʁ=la=te=ʁə 11
tɑ̃=di=kə=tu=ɡli=sə=o=tuʁ=dεl=lə 10
puʁ=k=bak=slaʃ=ɔ̃=di=ʁiʒə=nɔ=tʁəa=tɑ̃=s=jɔ̃ 12
vεʁ=lε=fi=lo=zɔ=fə=də=lɑ̃=sjε=nə=plε=jadə 12
lε=ɡʁεk=zɔ̃=lε=se=li=mɔʁ=ta=li=te 10
kɔ=mə=byt=e=tɑ̃=ta=s=j=ɔ̃ 9
il=kɔ̃=si=de=ʁε=kɔ=mə=suʁ=sə 9
də=la=vi=e=də=la=mɔʁ 7
lɛ̃=fi=ni=u=ɔ̃=tuʁ=nə=ɑ̃=ʁɔ̃=sɑ̃=ze=fɔʁ 12
sε=lɛ̃=ʒys=tə=ʁe=kɔ̃=pɑ̃sə=də=lisɥ=ɑ̃=ly=mjεʁə 12
kɑ̃=tus=lε=zε=tʁə=sə=kɔ̃=si=dε=ʁe=ku=pablə 12
sε=tynə=ly=tə=fʁa=tʁi=si=də=ki=lε=zɛ̃=si=tə=sɑ̃=sεsə 15
a=ʁe=vε=je=la=vi=də=le=tεʁ=nεl=ʁə=po 12
a=vεk=lεʁ=bə=e=lə=sa=blə 8
sε=pø=tε=tʁə=œ̃=sa=kʁi=fis=ə 9
ki=ʁə=tuʁ=nə=sɔ̃=dɔ̃ 6
puʁ=ɑ̃=lə=ve=dy=ne=ɑ̃ 7
tu=ʒuʁ=zo=tʁə=pwɛ̃ 5
lɛ̃=fi=ni=sə=ka=ʃə=ɑ̃=lɥi=mε=mə=sɑ̃=sεsə 12
bjɛ̃=kil=sə=mɔ̃=tʁə=sɑ̃=sε=sə=a=no=zi=ø 12
ty=pø=tu=ʃe=sə=lə=mɑ̃=sε=za=pa=ʁi=sjɔ̃ 12
ki=tɑ̃=və=lɔ=pə=lo=lεʁ=u=lə=fø 10
nu=mε=mə=zœ̃=na=ʁɑ̃ʒə=mɑ̃=dɑ̃=sεt=ɛ̃=fi=ni 12
ɑ̃=tu=ʁe=do=bʁu=jaʁ=u=sɔ=lεj 9
nu=flɔ=tɔ̃=kɔ=mə=i=sə=bεʁɡ 8
syʁ=lε=zo=də=lɔ=se=ɑ̃ 7
ɑ̃=nε=jɑ̃lə=mal=də=lab=sɑ̃=sə=puʁ=kεlləa=su=vi=sə=nɔ=tʁə=swaf=kɔ=mə=ε=tʁə=y=mɛ̃ 22
nu=sɔ=mə=zœ̃=mi=ʁa=klə=di=vɛ̃=mε=zɑ̃=dəj 12
nu=lε=sɔ̃=no=zε=tʁə=za=lɛ̃=di=fe=ʁɑ̃=sə 12
e=ɔ̃=ɡaʁdə=nɔ=tʁə=ʁit=mə=dɑ̃=zy=nəo=tʁə=pʁe=zɑ̃sə 13
si=ty=vøkə=lɑ̃=tu=zjas=mə=ɑ̃=və=lɔ=pə=tɔ̃nεtʁə 12
ɔ=fʁə=twa=a=la=muʁ=puʁ=ʁɑ̃=pliʁ=tɔ̃=de=ziʁ 12
la=muʁ=ε=lə=mu=və=mɑ̃=ki=pe=nε=tʁə 11
tɔ=ta=lə=mɑ̃=la=ʁɔ̃=də=dε=ze=lε=mɑ̃ 11
puʁ=lε=ʁu=le=tuʁ=a=tuʁ 7
dɑ̃=sa=ʒwa=syʁ=lε=zɔ̃=də 7
sε=le=tʁə=i=ne=fa=blə=ki=dɔʁ=ɑ̃=nɔ=lɛ̃p 12
ɑ̃=lε=sɑ̃=syʁ=no=fʁɔ̃=zynəo=ʁe=ɔ=lə=œ̃=nɛ̃bə 12
ʃwa=zi=la=fɔ=ʁε=kɔ=mə=ka=ʃo=də=la=muʁ 12
sε=ti=si=lə=vi=vɑ̃=sə=lɔ̃=lε=zɑ̃=sj=ɛ̃ 12
mε=nə=tɑ̃=dɔʁ=pa=su=lε=fœ=jə=da=lɑ̃=tuʁ 12
puʁ=nə=pa=tə=kʁwa=tʁə=ɛ̃=si=dε=ʁa=si=nə 12
puʁ=nə=pa=də=və=niʁ=lə=fʁɥi=e=la=ti=ʒə 12
œ̃=tʁɔ̃k=də=sa=pɛ̃=vu=dʁε=kʁwa=tʁə=də=twa 11
la=ku=ʁɔnə=se=lεs=tə=e=lak=sə=də=la=teʁə 12
tytə=de=fε=ʁa=za=lɔʁ=zɑ̃=va=ɡə=də=ʃa=lœʁ 12
ɑ̃=lε=sɑ̃=ʒεʁ=me=ɑ̃=və=lɔ=pe=də=fʁi=sɔ̃ 12
lasə=mɑ̃=sə=ki=sε=kɑ̃=nεl=lə=ty=tə=de=fε 12
εl=lə=sə=de=fεdə=ʒwa=puʁ=ʁə=tuʁ=ne=tɔ̃=dɔ̃ 12
ɑ̃=ne=tɑ̃=εl=lə=mε=mə=la=fa=mə=e=lɔmə 12
ki=vε=jə=sɔ̃=sɛ̃=o=tεl 7
sε=tɑ̃=kɔ=ʁə=sɛ̃=lɛ̃s=tɑ̃ 7
kɑ̃=tεl=lə=vø=sə=de=fε=ʁə 8
mε=lɛ̃s=tɑ̃=sɥi=vɑ̃=nə=pø=pa=sə=fεʁ=me 11
sε=tœ̃=flyks=la=te=ki=nə=pø=plys=sa=ʁε=te 12
il=nu=za=mε=nə=ɑ̃=pʁe=zɑ̃=sə 9
e=nu=ʁu=lə=də=nu=vo 7
fɔ=ʁε=mεʁ=ly=nə=sɔ=lεj=e=ʃɑ̃ 9
sε=ti=si=kεl=lə=sə=ka=ʃə 8
ɑ̃=sə=se=pa=ʁɑ̃=ɑ̃=mɔʁ=so=də=pε=i=zaʒə 12
εl=lə=myl=ti=pli=lε=ʃozə=zɑ̃=ʃɑ̃=ʒɑ̃=sa=plasə 12
lo=də=vj=ɛ̃=εʁ=e=lεʁ=də=vjɛ̃=fø 10
e=tu=ʁɑ̃=tʁə=dɑ̃=lə=bʁu=jaʁ=də=lu=bli 11
mε=za=ko=zə=dy=mal=də=swa=mε=mə 10
εl=lə=i=ʁə=vjɛ̃=sɑ̃=sε=sə=a=vεk=ɡʁa=sə 12
εl=lə=ʁa=ʒə=ni=də=swa=mε=mə 9
ɑ̃=nε=sɑ̃=də=sɔ̃=ʁε=və 7
sə=ʁə=kɔ=nε=dɑ̃=lɛ̃s=tɑ̃=kil=di=vidə=sɑ̃=tʁεvə 12
mε=ki=ʁεs=tə=tu=ʒuʁ=zɑ̃=tj=e 9
də=tu=sə=kil=nu=zɔ=fʁə=ʁjɛ̃=nε=ɡas=pi=jaʒə 12
εllə=sɔ=pozəa=εl=lə=mε=mə=ka=ʃe=dɑ̃=sɔ̃=dɔ̃ 12
e=sə=lə=mɑ̃=lə=tɑ̃=ʁεs=tə=sɔ̃=dj=ø 11
sə=lə=mɑ̃=lə=tɑ̃=de=vwa=lə=sε=sε=kʁε 11
puʁ=lε=ka=ʃe=də=nu=vo=ɑ̃=bʁu=jaʁ 10
tu=kɔ=mə=œ̃=ʃa=todə=sa=blə=syʁ=y=nə=plaʒə 12
ki=ε=dεt=ʁɥi=paʁ=lε=va=ɡə=də=la=mεʁ 11
εllə=pɑ̃sə=a=swa=a=vεk=y=nə=swaf=ɛ̃=fi=ni 12
ɑ̃=sə=de=vwa=lɑ̃=ɑ̃=mi=lə=pɔʁ=tə=ɑ̃=pʁɛ̃tə 12
ki=sɔ̃=det=ʁɥi=tə=sɑ̃=sε=sə 8
dɑ̃=sε=tə=ʁɔ̃=də=mis=te=ʁj=ø=zə 10
ki=fε=də=lœ=ʁə=mɔʁ=tu=ʒuʁ=zo=tʁə=vi 11
e=ɑ̃=fɛ̃=a=lɛ̃s=tɑ̃=εl=lə=ɔp=sεʁvə=sɔ̃=nimaʒə 12
ki=lɥi=ɑ̃=nɥi=dɑ̃=dε=ze=twa=lə=ʃɑ̃=zø=zə 12
ɑ̃=fə=zɑ̃=də=lo=εʁ=e=də=lεʁ=fø 10
dɑ̃=la=de=sɑ̃=tə=e=la=mɔ̃=te 9
dy=dεs=tɛ̃=də=lɔ=mə 6
Récompense
Commentaires Sur La Poesie
27/02/2014 18:15Daniel
Lecture appréciée...Merci du partage....J’aime
Dan....
27/02/2014 18:18Olgaalexandra.Diaconu
Merci pour ta lecture, Daniel.
28/02/2014 01:04Dolores
Les thèmes récurrents dans votre poésie sont la source de ma fascination. La nature, l’amour, la philosophie... tous entremêlés pour un résultat à la fois frappant et impénétrable. On pourrait dire que vous êtes une excentrique, mais ce serait vous sous-estimer je crois.
28/02/2014 13:19Olgaalexandra.Diaconu
Merci, Dolores, pour tes deux commentaires. "Vol entre espaces" et "La ronde des éléments" sont des poésies inspirées par des éléments philosophiques présocratiques ou par les essais mythques de Mircea Eliade dont j’ai écrit un essai plus vaste de 300 pages environ.
Poème - Sans Thème -
Du 27/02/2014 11:08
L'écrit contient 735 mots qui sont répartis dans 16 strophes.