Poème:J’attend

Je survis seul dans cet océan déchaîné,
En cherchant dans le ciel une étoile.

Voir dans sa lueur météorique, la beauté de cette tempête,
En oublier le destin incertain.
Un court scintillement suffirait à calmer les vagues qui pètent.
X serait plus ou moins la durée de cet instant.

Espoir, tu m’évites de chavirer, car dans ces milliers de lumières,
Je trouverai ce point briller plus fort que tout :
Rameur qui s’entraide quand il coule avec sa galère,
Et la famille qui, à jamais, attend.

Atteindre de mes yeux cet astre au plus brûlant de ces flammes.
Instant éternel, éphémère, opportun.
Manger ne serait-ce qu’une seule fois le feu qui l’enflamme,
Embrasé par le souffle du vent.