Poème:Fleur De Coton
A Propos du Poeme
Il fut une époque où des hommes et femmes ne pouvaient revendiquer le droit d’être humain.
Le Poème
Douce fleur blanche arrosée par le flot des larmes
Tu as poussé dans les champs du désespoir
Cueillie pour embellir donner du charme
Essuyer les yeux soigner les plaies de tes peuples noirs
Sur les dos les sillons de la rudesse demeurent à jamais
Prisonniers d’une vie qui s’est arrêtée sur un autre continent
Infernales cadences rythmées par le claquement du fouet
Ils n’ont plus revu leur terre depuis ce voyage sur l’océan
Ils ont adopté la religion de celui devenu maître à présent
Leurs âmes encombrées n’ont pas eu le choix d’un autre spirituel
Accrochés à ce semblant de vie, ils ont prié le Dieu des blancs
Dans leurs rêves ils regagnent un monde moins cruel
Cette apocalypse n’était pas prévue dans les testaments
L’auteur de la genèse ne leur a pas rendu justice
Seront-ils pour l’éternité esclaves du passé comme du présent ?
Combien de temps durera le plus grand des préjudices ?
Petite fleur jamais ne meurt comme le soufflait Sydney
Tu ne repousses pas pour adoucir les âmes
Tu bouges au gré du vent avant d’être arrachée à ton sommet
Tu t’anoblis entre les mains des belles dames
On entend toujours les voix de la souffrance sur ces terres
Où les chœurs s’unissaient pour endurer le dur labeur
Jamais ces chants ne pourront se taire
Ils ont tenu debout ces êtres, ont refoulé la peur
Du tréfonds de la Louisiane des notes de guitare et d’harmonica
Ont gravé d’autres sillons, creusé et enfouis les douleurs
D’hommes et femmes qui ont été sacrifiés dans le plus grand anonymat
Les éléments n’ont pas délavé la couleur de l’horreur
Les chaînes se sont brisées mais n’ont pas délivré les peines
Les maillons désunis rouillent et saignent encore dans le Mississippi
Le lit de ce fleuve recèle une histoire, celle de la haine
Perpétrée par ceux qui ont nourri leur suprématie
Tu as poussé dans les champs du désespoir
Cueillie pour embellir donner du charme
Essuyer les yeux soigner les plaies de tes peuples noirs
Sur les dos les sillons de la rudesse demeurent à jamais
Prisonniers d’une vie qui s’est arrêtée sur un autre continent
Infernales cadences rythmées par le claquement du fouet
Ils n’ont plus revu leur terre depuis ce voyage sur l’océan
Ils ont adopté la religion de celui devenu maître à présent
Leurs âmes encombrées n’ont pas eu le choix d’un autre spirituel
Accrochés à ce semblant de vie, ils ont prié le Dieu des blancs
Dans leurs rêves ils regagnent un monde moins cruel
Cette apocalypse n’était pas prévue dans les testaments
L’auteur de la genèse ne leur a pas rendu justice
Seront-ils pour l’éternité esclaves du passé comme du présent ?
Combien de temps durera le plus grand des préjudices ?
Petite fleur jamais ne meurt comme le soufflait Sydney
Tu ne repousses pas pour adoucir les âmes
Tu bouges au gré du vent avant d’être arrachée à ton sommet
Tu t’anoblis entre les mains des belles dames
On entend toujours les voix de la souffrance sur ces terres
Où les chœurs s’unissaient pour endurer le dur labeur
Jamais ces chants ne pourront se taire
Ils ont tenu debout ces êtres, ont refoulé la peur
Du tréfonds de la Louisiane des notes de guitare et d’harmonica
Ont gravé d’autres sillons, creusé et enfouis les douleurs
D’hommes et femmes qui ont été sacrifiés dans le plus grand anonymat
Les éléments n’ont pas délavé la couleur de l’horreur
Les chaînes se sont brisées mais n’ont pas délivré les peines
Les maillons désunis rouillent et saignent encore dans le Mississippi
Le lit de ce fleuve recèle une histoire, celle de la haine
Perpétrée par ceux qui ont nourri leur suprématie
Poète Pehel
Pehel a publié sur le site 135 écrits. Pehel est membre du site depuis l'année 2018.Lire le profil du poète PehelSyllabation De L'Écrit
Syllabes Hyphénique: Fleur De Coton
dou=ce=fleur=blan=che=ar=ro=sée=par=le=flot=des=la=rmes 14tu=as=pous=sé=dans=les=champs=du=dé=ses=poir 11
cueil=lie=pour=em=bel=lir=don=ner=du=cha=rme 11
es=suyer=les=y=eux=soi=gner=les=plaies=de=tes=peu=ples=noirs 14
sur=les=dos=les=sillons=de=la=rudes=se=de=meurent=à=ja=mais 14
pri=son=niers=dune=vie=qui=sest=ar=rê=tée=sur=un=autre=con=tinent 15
in=fer=nales=caden=ces=ryth=mées=par=le=cla=que=ment=du=fouet 14
ils=nont=plus=re=vu=leur=terre=de=puis=ce=voyage=sur=lo=cé=an 15
ils=ont=a=dop=té=la=re=li=gion=de=ce=lui=de=ve=nu=maîtreà=présent 17
leurs=â=mes=en=com=brées=nont=pas=eu=le=choix=dun=autre=s=pi=ri=tuel 17
ac=cro=chés=à=ce=sem=blant=de=vie=ils=ont=prié=le=dieu=des=blancs 16
dans=leurs=rê=ves=ils=re=ga=gnent=un=mon=de=moins=cru=el 14
cettea=po=ca=lyp=se=né=tait=pas=pré=vue=dans=les=tes=taments 14
lau=teur=de=la=ge=nèse=ne=leur=a=pas=ren=du=jus=tice 14
se=ront=tils=pour=lé=ter=ni=té=es=claves=du=pas=sé=comme=du=présent 16
com=bien=de=temps=du=re=ra=le=plus=grand=des=pré=ju=dices 14
pe=tite=fleur=ja=mais=ne=meurt=com=me=le=souf=flait=syd=ney 14
tu=ne=re=pous=ses=pas=pour=a=dou=cir=les=âmes 12
tu=bouges=au=gré=du=vent=a=vant=dê=trear=ra=chée=à=ton=sommet 15
tu=ta=no=blis=en=tre=les=mains=des=bel=les=da=mes 13
on=en=tend=tou=jours=les=voix=de=la=souf=france=sur=ces=terres 14
où=les=chœurs=su=nis=saient=pour=en=du=rer=le=dur=la=beur 14
ja=mais=ces=chants=ne=pour=ront=se=tai=re 10
ils=ont=te=nu=de=bout=ces=êtres=ont=re=fou=lé=la=peur 14
du=tré=fonds=de=la=loui=siane=des=notes=de=gui=ta=reet=dhar=mo=ni=ca 17
ont=gra=vé=dau=tres=sillons=creu=sé=et=en=fouis=les=dou=leurs 14
dhommes=et=fem=mes=qui=ont=é=té=sa=cri=fiés=dans=le=plus=grand=a=no=ny=mat 19
les=éléments=nont=pas=dé=la=vé=la=cou=leur=de=l=hor=reur 14
les=chaînes=se=sont=bri=sées=mais=nont=pas=dé=li=vré=les=peines 14
les=maillons=dé=su=nis=rouillent=et=saignent=en=core=dans=le=mis=sis=sip=pi 16
le=lit=de=ce=fleuve=re=cè=leune=his=toire=cel=le=de=la=haine 15
per=pé=trée=par=ceux=qui=ont=nour=ri=leur=su=pré=ma=tie 14
Phonétique : Fleur De Coton
dusə flœʁ blɑ̃ʃə aʁoze paʁ lə flo dε laʁməty a puse dɑ̃ lε ʃɑ̃ dy dezεspwaʁ
kœji puʁ ɑ̃bεlliʁ dɔne dy ʃaʁmə
esyie lεz- iø swaɲe lε plε də tε pəplə nwaʁ
syʁ lε do lε sijɔ̃ də la ʁydεsə dəməʁe a ʒamε
pʁizɔnje dynə vi ki sεt- aʁεte syʁ œ̃n- otʁə kɔ̃tine
ɛ̃fεʁnalə kadɑ̃sə ʁitme paʁ lə klakəmɑ̃ dy fuε
il nɔ̃ plys ʁəvy lœʁ teʁə dəpɥi sə vwajaʒə syʁ lɔseɑ̃
ilz- ɔ̃ adɔpte la ʁəliʒjɔ̃ də səlɥi dəvəny mεtʁə a pʁezɑ̃
lœʁz- aməz- ɑ̃kɔ̃bʁe nɔ̃ pa y lə ʃwa dœ̃n- otʁə spiʁitɥεl
akʁoʃez- a sə sɑ̃blɑ̃ də vi, ilz- ɔ̃ pʁje lə djø dε blɑ̃
dɑ̃ lœʁ ʁεvəz- il ʁəɡaɲe œ̃ mɔ̃də mwɛ̃ kʁyεl
sεtə apɔkalipsə netε pa pʁevɥ dɑ̃ lε tεstamɑ̃
lotœʁ də la ʒənεzə nə lœʁ a pa ʁɑ̃dy ʒystisə
səʁɔ̃ til puʁ letεʁnite εsklavə dy pase kɔmə dy pʁezɑ̃ ?
kɔ̃bjɛ̃ də tɑ̃ dyʁəʁa lə plys ɡʁɑ̃ dε pʁeʒydisə ?
pətitə flœʁ ʒamε nə məʁ kɔmə lə suflε sidne
ty nə ʁəpusə pa puʁ adusiʁ lεz- amə
ty buʒəz- o ɡʁe dy vɑ̃ avɑ̃ dεtʁə aʁaʃe a tɔ̃ sɔmε
ty tanɔbliz- ɑ̃tʁə lε mɛ̃ dε bεllə damə
ɔ̃n- ɑ̃tɑ̃ tuʒuʁ lε vwa də la sufʁɑ̃sə syʁ sε teʁə
u lε ʃœʁ synisε puʁ ɑ̃dyʁe lə dyʁ labœʁ
ʒamε sε ʃɑ̃ nə puʁʁɔ̃ sə tεʁə
ilz- ɔ̃ təny dəbu sεz- εtʁə, ɔ̃ ʁəfule la pœʁ
dy tʁefɔ̃ də la luizjanə dε nɔtə də ɡitaʁə e daʁmɔnika
ɔ̃ ɡʁave dotʁə- sijɔ̃, kʁøze e ɑ̃fui lε dulœʁ
dɔməz- e famə ki ɔ̃ ete sakʁifje dɑ̃ lə plys ɡʁɑ̃t- anɔnima
lεz- elemɑ̃ nɔ̃ pa delave la kulœʁ də lɔʁœʁ
lε ʃεnə sə sɔ̃ bʁize mε nɔ̃ pa delivʁe lε pεnə
lε majɔ̃ dezyni ʁuje e sεɲe ɑ̃kɔʁə dɑ̃ lə misisipi
lə li də sə fləvə ʁəsεlə ynə istwaʁə, sεllə də la-εnə
pεʁpetʁe paʁ sø ki ɔ̃ nuʁʁi lœʁ sypʁemati
Syllabes Phonétique : Fleur De Coton
du=sə=flœ=ʁə=blɑ̃=ʃə=a=ʁo=ze=paʁ=lə=flo=dε=laʁ=mə 15ty=a=pu=se=dɑ̃=lε=ʃɑ̃=dy=de=zεs=pwaʁ 11
kœj=i=puʁ=ɑ̃=bεl=liʁ=dɔ=ne=dy=ʃaʁ=mə 11
e=sy=i=e=lε=zi=ø=swa=ɲe=lε=plε=də=tε=pə=plə=nwaʁ 16
syʁ=lε=do=lε=si=jɔ̃də=la=ʁy=dε=sə=də=mə=ʁe=a=ʒa=mε 16
pʁi=zɔ=nje=dynə=vi=ki=sε=ta=ʁε=te=syʁ=œ̃=notʁə=kɔ̃=ti=ne 16
ɛ̃=fεʁ=nalə=ka=dɑ̃=sə=ʁit=me=paʁ=lə=kla=kə=mɑ̃=dy=fu=ε 16
il=nɔ̃=plys=ʁə=vy=lœʁ=teʁə=dəp=ɥisə=vwa=ja=ʒə=syʁ=lɔ=se=ɑ̃ 16
il=zɔ̃=a=dɔp=te=laʁə=li=ʒjɔ̃də=səl=ɥidə=və=ny=mε=tʁəa=pʁe=zɑ̃ 16
lœʁ=zamə=zɑ̃=kɔ̃=bʁe=nɔ̃=pa=y=lə=ʃwa=dœ̃=no=tʁə=spi=ʁit=ɥεl 16
a=kʁo=ʃe=za=sə=sɑ̃=blɑ̃=də=vi=il=zɔ̃=pʁje=lə=djø=dε=blɑ̃ 16
dɑ̃=lœ=ʁə=ʁε=və=zil=ʁə=ɡa=ɲe=œ̃=mɔ̃=də=mwɛ̃=kʁy=εl 15
sε=tə=a=pɔ=ka=lip=sə=ne=tε=pa=pʁevɥ=dɑ̃=lε=tεs=ta=mɑ̃ 16
lo=tœʁ=də=la=ʒə=nε=zə=nə=lœʁ=a=pa=ʁɑ̃=dy=ʒys=ti=sə 16
sə=ʁɔ̃=til=puʁ=le=tεʁ=ni=te=εsklavə=dy=pase=kɔ=mə=dy=pʁe=zɑ̃ 16
kɔ̃=bj=ɛ̃=də=tɑ̃=dy=ʁə=ʁa=lə=plys=ɡʁɑ̃=dε=pʁe=ʒy=dis=ə 16
pə=ti=tə=flœ=ʁə=ʒa=mε=nə=məʁ=kɔ=mə=lə=su=flε=sid=ne 16
ty=nə=ʁə=pu=sə=pa=puʁ=a=du=siʁ=lε=za=mə 13
ty=buʒə=zo=ɡʁe=dy=vɑ̃=a=vɑ̃=dε=tʁəa=ʁa=ʃe=a=tɔ̃=sɔ=mε 16
ty=ta=nɔ=bli=zɑ̃=tʁə=lε=mɛ̃=dε=bεl=lə=da=mə 13
ɔ̃=nɑ̃=tɑ̃=tu=ʒuʁ=lε=vwa=də=la=su=fʁɑ̃=sə=syʁ=sε=te=ʁə 16
u=lε=ʃœ=ʁə=sy=ni=sε=puʁ=ɑ̃=dy=ʁe=lə=dyʁ=la=bœ=ʁə 16
ʒa=mε=sε=ʃɑ̃=nə=puʁ=ʁɔ̃=sə=tεʁ=ə 10
il=zɔ̃=tə=ny=də=bu=sε=zε=tʁə=ɔ̃=ʁə=fu=le=la=pœ=ʁə 16
dy=tʁe=fɔ̃də=la=lui=zjanə=dε=nɔtə=də=ɡi=ta=ʁəe=daʁ=mɔ=ni=ka 16
ɔ̃=ɡʁa=ve=do=tʁə=si=jɔ̃=kʁø=ze=e=ɑ̃=fu=i=lε=du=lœʁ 16
dɔmə=ze=famə=ki=ɔ̃=e=te=sa=kʁi=fje=dɑ̃lə=plys=ɡʁɑ̃=ta=nɔ=ni=ma 17
lε=ze=le=mɑ̃=nɔ̃=pa=de=la=ve=la=ku=lœ=ʁə=də=lɔ=ʁœʁ 16
lε=ʃε=nə=sə=sɔ̃=bʁi=ze=mε=nɔ̃=pa=de=li=vʁe=lε=pε=nə 16
lε=ma=jɔ̃=de=zy=ni=ʁu=je=e=sε=ɲe=ɑ̃kɔʁə=dɑ̃lə=mi=si=si=pi 17
lə=lidə=sə=flə=və=ʁə=sε=ləynə=is=twa=ʁə=sεl=lə=də=la-εnə 16
pεʁ=pe=tʁe=paʁ=sø=ki=ɔ̃=nuʁ=ʁi=lœ=ʁə=sy=pʁe=ma=ti 15
Historique des Modifications
30/10/2022 09:37
30/10/2022 09:36
17/09/2022 08:26
17/09/2022 07:16
Récompense
Commentaires Sur La Poesie
07/08/2018 16:49Tulipe Noire
Super ton poème et un grand plaisir de lire de tel écrit au site, merci pour le partage, merci.
17/09/2018 11:21Clown Blanc
Un devoir de mémoire évident.
23/10/2018 20:27Nadette
Excellent! Votre poème va droit au cœur. J’imagine que vous êtes américain.
12/02/2019 19:43Marie27
Coup de . Merci pour le partage
14/02/2021 09:01Barbegrise
Bravo l’ami. Votre texte est plein d’émotions. Il est beau par les mots et triste par son regard pourtant si juste de sens.. Le peuple noir à longtemps été méprisé et rabaissé. Puisse un jour la haine et le mépris s’arrêter ? SURSIS que j’ai écris récemment démontre à sa façon, un mépris hypocritement camouflé , malheureusement et encore de nos jours à leur encontre face à la maladie. Cordiales salutations.
Poème Racisme
Du 07/08/2018 11:36
L'écrit contient 328 mots qui sont répartis dans 8 strophes. Toutes les strophes sont composés de 4 vers. Il est possible que le texte suive une forme de poésie classique.