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Poème:La Paranoïa

Le Poème

Quand on va mal en soi, on ne peut pas trouver la solution en soi. On ne peut pas se motiver, si toutes nos motivations se perdent dans des symptômes pathologiques ; si tout ce qui vient, ne vient qu’en réponse à ce qui nécessite davantage des questionnements que des réponses…
La paranoïa
Dans la paranoïa, l’être est souvent « victimisé » par des conflits intérieurs, qui le rendent relativement tranquille lorsqu’il est seul, mais qui souvent complexifient ses relations, lorsqu’il est accompagné socialement.
Très souvent donc, l’être en question n’a pas conscience de ses relations sociales compliquées, et pense que le problème vient des autres, de la société, du système, de la vie en elle-même : il se met alors à intellectualiser ce qui lui pose des difficultés, à accuser les circonstances, et à penser que tout irait mieux s’il changeait de vie ou de cadre, ou si le monde en lui-même changeait.
Cela peut alors inaugurer une sorte de « victimisation malgré soi », mais plus véritablement un début de névrose à tendance paranoïaque.
L’être, devenant peu à peu névrosé, est alors sans cesse dans la recherche de l’absolue véracité de tout rapport humain. Il cherche en vain de « vrais rapports » ; des rapports humains plus vrais que nature, afin de soulager son début de paranoïa, déja bien installé en lui. Il questionne les autres en permanance, en étant déjà presque sûr de leurs réponses. Il affirme ensuite dit-il, « qu’il le savait bien ! », ce qui provoque chez les autres une espèce d’agacement exaspéré. Puis chez ces autres, ensuite, se développe une sorte de presque « crainte », de devoir à nouveau répondre à une question, de la part de cet être névrosé, à force de la perpétuelle appréhension de leurs réponses, toujours remises en question par le malade.
Derrière cette discordance dans les rapports, il se cache, souvent, un grand besoin de reconnaissance de l’ « illusoire » légitimité de la souffrance de l’être déséquilibré en question, au détriment de la conscience de son sentiment constant de persécution, certes oui construit et légitime, mais surtout purement imaginaire.
Le persécuté cherche toujours, en vain, un équilibre fictionnel et surnaturel, une fusion affective avec les autres, et se barricade d’intéressements futiles et dérisoires, auxquels il veut et force les autres à adhérer, par pure volonté d’obtenir des certitudes affectives et relationnelles.
Car l’être souffrant de sentiments de persécution, est bourré de doutes et d’incertitudes, par rapport à la véracité de la spontanéité des autres, justement ! ; ce qui dissimule alors sa propre incertitude, quant à sa satisfaction affective et relationnelle lors de rapports humains, dont il exige toujours des justifications consolatrices.
Le persécuté est donc, par essence, non seulement un être épuisant pour les autres, à force de toujours leur solliciter des explications, dont malgré tout, il suspectera toujours l’invraisemblable, mais il est aussi un être épuisant, car il fait de lui, involontairement, un être particulièrement tyrannisant, du fait de son éternelle insistance en tout et pour tout.
La conséquence de tout ceci est que les autres ne peuvent que fuir, et donc le repousser ; fuite et repoussement, dont le persécuté n’y verra que trahison et injustice, ce qui ne fera que gonfler son ego frustré et amer, pour rien comme pour tout.
Cette personne névrosée deviendra alors sûre et certaine d’être en proie à la cruauté d’autrui, d’être une victime, cherchant avidement à être comprise.
Mais personne ne saurait alors le comprendre, puisqu’aux yeux de tous, il aurait alors absolument raison de souffrir, et surtout car si les autres tentaient réellement de le comprendre, de l’écouter, et de tenter de lui expliquer le mal-fondé de sa persécution, il y verrait alors immédiatement un jugement et une critique déplacée.
Il n’accepterait alors pas de se remettre en question, car son refoulement à l’idée d’être responsable de sa vie, et non une victime, non seulement dans ce cas représenterait sa sécurité intérieure, mais en plus, cela l’obligerait à s’en sortir ; ce qui le forcerait à accepter qu’il ait pu avoir tort pendant toutes ces années, ce qui en tant que paranoïaque est « absolument inconcevable ».
Pour terminer, je dirais que comme dans tout déséquilibre psychique et affectif, le malade devrait pouvoir accepter le soin, peu à peu, pour enfin trouver le point d’ancrage de cet engrenage infernal que sont les névroses, qui dépendent toujours de causes extérieures à soi, se conjuguant avec une inadaptabilité quelconque mais certaine.
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Poeme de Pendantce

Poète Pendantce

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Syllabation De L'Écrit

Syllabes Hyphénique: La Paranoïaquand=on=va=mal=en=soi=on=ne=peut=pas=trou=ver=la=so=lu=ti=on=en=soi=on=ne=peut=pas=se=mo=ti=ver=si=tou=tes=nos=mo=ti=va=tions=se=per=dent=dans=des=symp=tô=mes=pa=tho=lo=gi=ques=si=tout=ce=qui=vient=ne=vient=quen=ré=pon=se=à=ce=qui=né=ces=si=te=da=van=ta=ge=des=ques=ti=on=ne=ments=que=des=ré=ponses 80
la=pa=ra=noïa 4
dans=la=pa=ra=noïa=lê=tre=est=sou=vent=vic=ti=mi=sé=par=des=con=flits=in=té=ri=eurs=qui=le=ren=dent=re=la=ti=ve=ment=tran=qui=lle=lors=quil=est=seul=mais=qui=sou=vent=com=plexi=fient=ses=re=la=ti=ons=lors=quil=est=ac=com=pa=gné=so=cia=le=ment 61
très=souvent=donc=lê=treen=ques=tion=na=pas=cons=cien=ce=de=ses=re=la=tions=so=cia=les=com=pli=quées=et=pen=se=que=le=pro=blè=me=vient=des=au=tres=de=la=so=cié=té=du=sys=tè=me=de=la=vie=en=elle=mê=me=il=se=met=a=lors=à=in=tel=lec=tua=li=ser=ce=qui=lui=po=se=des=dif=fi=cul=tés=à=ac=cu=ser=les=cir=cons=tan=ces=et=à=pen=ser=que=tout=i=rait=mieux=sil=chan=geait=de=vie=ou=de=ca=dre=ou=si=le=mon=de=en=lui=mê=me=chan=geait 111
ce=la=peut=a=lors=i=nau=gu=rer=u=ne=sor=te=de=vic=ti=mi=sa=ti=on=mal=gré=soi=mais=plus=vé=ri=ta=ble=ment=un=dé=but=de=né=vro=se=à=ten=dan=ce=pa=ra=noïaque 44
lêtre=de=ve=nant=peu=à=peu=né=vro=sé=est=a=lors=sans=ces=se=dans=la=re=cher=che=de=lab=so=lue=vé=ra=ci=té=de=tout=rap=port=hu=main=il=cher=cheen=vain=de=vrais=rap=ports=des=rap=ports=hu=mains=plus=vrais=que=na=tu=re=a=fin=de=sou=la=ger=son=dé=but=de=pa=ra=noïa=dé=ja=bien=ins=tal=lé=en=lui=il=ques=tion=ne=les=au=tres=en=per=ma=nan=ce=en=é=tant=dé=jà=pres=que=sûr=de=leurs=ré=ponses=il=af=fir=me=en=sui=te=dit=til=quil=le=sa=vait=bien=ce=qui=pro=vo=que=chez=les=au=tres=u=ne=es=pè=ce=da=ga=ce=ment=exas=pé=ré=puis=chez=ces=au=tres=en=sui=te=se=dé=ve=lop=pe=u=ne=sor=te=de=pres=que=crain=te=de=de=voir=à=nou=veau=ré=pon=dre=à=u=ne=ques=tion=de=la=part=de=cet=ê=tre=né=vro=sé=à=for=ce=de=la=per=pé=tuel=le=ap=pré=hen=sion=de=leurs=ré=pon=ses=tou=jours=re=mi=ses=en=ques=ti=on=par=le=ma=lade 211
der=rière=cet=te=dis=cor=dan=ce=dans=les=rap=ports=il=se=ca=che=sou=vent=un=grand=be=soin=de=re=con=nais=san=ce=de=l=illu=soi=re=lé=gi=ti=mi=té=de=la=souf=fran=ce=de=lê=tre=dé=sé=qui=li=bré=en=ques=tion=au=dé=tri=ment=de=la=cons=cien=ce=de=son=sen=ti=ment=cons=tant=de=per=sé=cu=tion=cer=tes=oui=cons=truit=et=lé=gi=ti=me=mais=sur=tout=pu=re=ment=i=ma=gi=naire 95
le=per=sé=cu=té=cherche=tou=jours=en=vain=un=é=qui=li=bre=fic=tion=nel=et=sur=na=tu=rel=u=ne=fu=sion=af=fec=ti=vea=vec=les=au=tres=et=se=bar=ri=ca=de=din=té=res=se=ments=fu=tiles=et=dé=ri=soi=res=aux=quels=il=veut=et=for=ce=les=au=tres=à=adhé=rer=par=pu=re=vo=lon=té=dob=te=nir=des=cer=ti=tu=des=af=fec=ti=ves=et=re=la=ti=on=nelles 90
car=lêtre=souf=frant=de=sen=ti=ments=de=per=sé=cu=tion=est=bour=ré=de=dou=tes=et=din=cer=ti=tu=des=par=rap=port=à=la=vé=ra=ci=té=de=la=s=pon=ta=néi=té=des=au=tres=jus=te=ment=ce=qui=dis=si=mu=lea=lors=sa=pro=pre=in=cer=ti=tu=de=quant=à=sa=sa=tis=fac=tion=af=fec=ti=ve=et=re=la=ti=on=nel=le=lors=de=rap=ports=hu=mains=dont=il=exi=ge=tou=jours=des=jus=ti=fi=ca=tions=con=so=la=trices 102
le=per=sé=cu=té=est=donc=par=es=sence=non=seu=le=ment=un=ê=treé=pui=sant=pour=les=au=tres=à=for=ce=de=tou=jours=leur=sol=li=ci=ter=des=ex=pli=ca=tions=dont=mal=gré=tout=il=sus=pec=te=ra=tou=jours=lin=vrai=sem=bla=ble=mais=il=est=aus=si=un=ê=tre=é=pui=sant=car=il=fait=de=lui=in=vo=lon=tai=re=ment=un=ê=tre=par=ti=cu=liè=re=ment=ty=ran=ni=sant=du=fait=de=son=é=ter=nel=le=in=sis=tan=ce=en=tout=et=pour=tout 107
la=con=sé=quen=ce=de=tout=ce=ci=est=que=les=au=tres=ne=peu=vent=que=fu=ir=et=donc=le=re=pous=ser=fui=te=et=re=pous=se=ment=dont=le=per=sé=cu=té=ny=ver=ra=que=tra=hi=son=et=in=jus=ti=ce=ce=qui=ne=fe=ra=que=gon=fler=son=e=go=frus=tré=et=a=mer=pour=rien=com=me=pour=tout 73
cet=te=per=son=ne=né=vro=sée=de=vien=dra=a=lors=sû=re=et=cer=tai=ne=dê=tre=en=proie=à=la=cruau=té=dau=trui=dê=tre=u=ne=vic=ti=me=cher=chant=a=vi=de=ment=à=ê=tre=com=pri=se 48
mais=per=sonne=ne=sau=rait=a=lors=le=com=pren=dre=puis=quaux=yeux=de=tous=il=au=rait=a=lors=ab=so=lu=ment=rai=son=de=souf=frir=et=sur=tout=car=si=les=au=tres=ten=taient=réel=le=ment=de=le=com=pren=dre=de=lé=cou=ter=et=de=ten=ter=de=lui=ex=pli=quer=le=mal=fon=dé=de=sa=per=sé=cu=tion=il=y=ver=rait=a=lors=im=mé=dia=te=ment=un=ju=ge=ment=et=u=ne=cri=ti=que=dé=pla=cée 96
il=nac=cep=te=rait=a=lors=pas=de=se=re=mettreen=ques=tion=car=son=re=fou=le=ment=à=li=dée=dê=tre=res=pon=sa=ble=de=sa=vie=et=non=u=ne=vic=ti=me=non=seu=le=ment=dans=ce=cas=re=pré=sen=te=rait=sa=sé=cu=ri=té=in=té=rieu=re=mais=en=plus=ce=la=lo=bli=ge=rait=à=sen=sor=tir=ce=qui=le=for=ce=rait=à=ac=cep=ter=quil=ait=pu=a=voir=tort=pen=dant=tou=tes=ces=an=nées=ce=qui=en=tant=que=pa=ra=noïa=que=est=ab=so=lu=ment=in=con=ce=va=ble 115
pour=ter=mi=ner=je=di=rais=que=comme=dans=tout=dé=sé=qui=li=bre=psy=chi=queet=af=fec=tif=le=ma=la=de=de=vrait=pou=voir=ac=cep=ter=le=soin=peu=à=peu=pour=en=fin=trou=ver=le=point=dan=cra=ge=de=cet=en=gre=na=ge=in=fer=nal=que=sont=les=né=vro=ses=qui=dé=pen=dent=tou=jours=de=cau=ses=ex=té=rieu=res=à=soi=se=con=ju=guant=a=vec=u=ne=i=na=dap=ta=bi=li=té=quel=con=que=mais=cer=taine 99
Phonétique : La Paranoïakɑ̃t- ɔ̃ va mal ɑ̃ swa, ɔ̃ nə pø pa tʁuve la sɔlysjɔ̃ ɑ̃ swa. ɔ̃ nə pø pa sə mɔtive, si tutə no mɔtivasjɔ̃ sə pεʁde dɑ̃ dε sɛ̃ptomə patɔlɔʒik, si tu sə ki vjɛ̃, nə vjɛ̃ kɑ̃ ʁepɔ̃sə a sə ki nesesitə davɑ̃taʒə dε kεstjɔnəmɑ̃ kə dε ʁepɔ̃sə…
la paʁanɔia
dɑ̃ la paʁanɔia, lεtʁə ε suvεnt « viktimize » paʁ dε kɔ̃fliz- ɛ̃teʁjœʁ, ki lə ʁɑ̃de ʁəlativəmɑ̃ tʁɑ̃kjə lɔʁskil ε səl, mε ki suvɑ̃ kɔ̃plεksifje sε ʁəlasjɔ̃, lɔʁskil εt- akɔ̃paɲe sɔsjaləmɑ̃.
tʁε suvɑ̃ dɔ̃k, lεtʁə ɑ̃ kεstjɔ̃ na pa kɔ̃sjɑ̃sə də sε ʁəlasjɔ̃ sɔsjalə kɔ̃plike, e pɑ̃sə kə lə pʁɔblεmə vjɛ̃ dεz- otʁə, də la sɔsjete, dy sistεmə, də la vi ɑ̃n- εllə mεmə : il sə mεt alɔʁz- a ɛ̃tεllεktɥalize sə ki lɥi pozə dε difikylte, a akyze lε siʁkɔ̃stɑ̃sə, e a pɑ̃se kə tut- iʁε mjø sil ʃɑ̃ʒε də vi u də kadʁə, u si lə mɔ̃də ɑ̃ lɥi mεmə ʃɑ̃ʒε.
səla pø alɔʁz- inoɡyʁe ynə sɔʁtə də « viktimizasjɔ̃ malɡʁe swa », mε plys veʁitabləmɑ̃ œ̃ deby də nevʁozə a tɑ̃dɑ̃sə paʁanɔiakə.
lεtʁə, dəvənɑ̃ pø a pø nevʁoze, εt- alɔʁ sɑ̃ sεsə dɑ̃ la ʁəʃεʁʃə də labsɔlɥ veʁasite də tu ʁapɔʁ ymɛ̃. il ʃεʁʃə ɑ̃ vɛ̃ də « vʁε ʁapɔʁts », dε ʁapɔʁz- ymɛ̃ plys vʁε kə natyʁə, afɛ̃ də sulaʒe sɔ̃ deby də paʁanɔia, deʒa bjɛ̃ ɛ̃stale ɑ̃ lɥi. il kεstjɔnə lεz- otʁəz- ɑ̃ pεʁmanɑ̃sə, ɑ̃n- etɑ̃ deʒa pʁεskə syʁ də lœʁ ʁepɔ̃sə. il afiʁmə ɑ̃sɥitə di til, « kil lə savε bjɛ̃ ! », sə ki pʁɔvɔkə ʃe lεz- otʁəz- ynə εspεsə daɡasəmɑ̃ εɡzaspeʁe. pɥi ʃe sεz- otʁə, ɑ̃sɥitə, sə devəlɔpə ynə sɔʁtə də pʁεskə « kʁɛ̃tə », də dəvwaʁ a nuvo ʁepɔ̃dʁə a ynə kεstjɔ̃, də la paʁ də sεt εtʁə nevʁoze, a fɔʁsə də la pεʁpetɥεllə apʁeɑ̃sjɔ̃ də lœʁ ʁepɔ̃sə, tuʒuʁ ʁəmizəz- ɑ̃ kεstjɔ̃ paʁ lə maladə.
dəʁjεʁə sεtə diskɔʁdɑ̃sə dɑ̃ lε ʁapɔʁ, il sə kaʃə, suvɑ̃, œ̃ ɡʁɑ̃ bəzwɛ̃ də ʁəkɔnεsɑ̃sə də l « ijyzwaʁə » leʒitimite də la sufʁɑ̃sə də lεtʁə dezekilibʁe ɑ̃ kεstjɔ̃, o detʁime də la kɔ̃sjɑ̃sə də sɔ̃ sɑ̃timɑ̃ kɔ̃stɑ̃ də pεʁsekysjɔ̃, sεʁtəz- ui kɔ̃stʁɥi e leʒitimə, mε syʁtu pyʁəmɑ̃ imaʒinεʁə.
lə pεʁsekyte ʃεʁʃə tuʒuʁ, ɑ̃ vɛ̃, œ̃n- ekilibʁə fiksjɔnεl e syʁnatyʁεl, ynə fyzjɔ̃ afεktivə avεk lεz- otʁə, e sə baʁikadə dɛ̃teʁəsəmɑ̃ fytiləz- e deʁizwaʁə, okεlz- il vø e fɔʁsə lεz- otʁəz- a adeʁe, paʁ pyʁə vɔlɔ̃te dɔptəniʁ dε sεʁtitydəz- afεktivəz- e ʁəlasjɔnεllə.
kaʁ lεtʁə sufʁɑ̃ də sɑ̃timɑ̃ də pεʁsekysjɔ̃, ε buʁʁe də dutəz- e dɛ̃sεʁtitydə, paʁ ʁapɔʁ a la veʁasite də la spɔ̃taneite dεz- otʁə, ʒystəmɑ̃ ! , sə ki disimylə alɔʁ sa pʁɔpʁə ɛ̃sεʁtitydə, kɑ̃ a sa satisfaksjɔ̃ afεktivə e ʁəlasjɔnεllə lɔʁ də ʁapɔʁz- ymɛ̃, dɔ̃ il εɡziʒə tuʒuʁ dε ʒystifikasjɔ̃ kɔ̃sɔlatʁisə.
lə pεʁsekyte ε dɔ̃k, paʁ esɑ̃sə, nɔ̃ sələmɑ̃ œ̃n- εtʁə epɥizɑ̃ puʁ lεz- otʁə, a fɔʁsə də tuʒuʁ lœʁ sɔlisite dεz- εksplikasjɔ̃, dɔ̃ malɡʁe tu, il syspεktəʁa tuʒuʁ lɛ̃vʁεsɑ̃blablə, mεz- il εt- osi œ̃n- εtʁə epɥizɑ̃, kaʁ il fε də lɥi, ɛ̃vɔlɔ̃tεʁəmɑ̃, œ̃n- εtʁə paʁtikyljεʁəmɑ̃ tiʁanizɑ̃, dy fε də sɔ̃n- etεʁnεllə ɛ̃sistɑ̃sə ɑ̃ tut- e puʁ tu.
la kɔ̃sekɑ̃sə də tu səsi ε kə lεz- otʁə- nə pəve kə fɥiʁ, e dɔ̃k lə ʁəpuse, fɥitə e ʁəpusəmɑ̃, dɔ̃ lə pεʁsekyte ni veʁa kə tʁaizɔ̃ e ɛ̃ʒystisə, sə ki nə fəʁa kə ɡɔ̃fle sɔ̃n- əɡo fʁystʁe e ame, puʁ ʁjɛ̃ kɔmə puʁ tu.
sεtə pεʁsɔnə nevʁoze dəvjɛ̃dʁa alɔʁ syʁə e sεʁtεnə dεtʁə ɑ̃ pʁwa a la kʁɥote dotʁɥi, dεtʁə ynə viktimə, ʃεʁʃɑ̃ avidəmɑ̃ a εtʁə kɔ̃pʁizə.
mε pεʁsɔnə nə soʁε alɔʁ lə kɔ̃pʁɑ̃dʁə, pɥiskoz- iø də tus, il oʁε alɔʁz- absɔlymɑ̃ ʁεzɔ̃ də sufʁiʁ, e syʁtu kaʁ si lεz- otʁə- tɑ̃tε ʁeεllmɑ̃ də lə kɔ̃pʁɑ̃dʁə, də lekute, e də tɑ̃te də lɥi εksplike lə mal fɔ̃de də sa pεʁsekysjɔ̃, il i veʁε alɔʁz- imedjatəmɑ̃ œ̃ ʒyʒəmɑ̃ e ynə kʁitikə deplase.
il naksεptəʁε alɔʁ pa də sə ʁəmεtʁə ɑ̃ kεstjɔ̃, kaʁ sɔ̃ ʁəfuləmɑ̃ a lide dεtʁə ʁεspɔ̃sablə də sa vi, e nɔ̃ ynə viktimə, nɔ̃ sələmɑ̃ dɑ̃ sə ka ʁəpʁezɑ̃təʁε sa sekyʁite ɛ̃teʁjəʁə, mεz- ɑ̃ plys, səla lɔbliʒəʁε a sɑ̃ sɔʁtiʁ, sə ki lə fɔʁsəʁε a aksεpte kil ε py avwaʁ tɔʁ pɑ̃dɑ̃ tutə sεz- ane, sə ki ɑ̃ tɑ̃ kə paʁanɔiakə εst « absɔlymɑ̃ ɛ̃kɔ̃səvablə ».
puʁ tεʁmine, ʒə diʁε kə kɔmə dɑ̃ tu dezekilibʁə psiʃikə e afεktif, lə maladə dəvʁε puvwaʁ aksεpte lə swɛ̃, pø a pø, puʁ ɑ̃fɛ̃ tʁuve lə pwɛ̃ dɑ̃kʁaʒə də sεt ɑ̃ɡʁənaʒə ɛ̃fεʁnal kə sɔ̃ lε nevʁozə, ki depɑ̃de tuʒuʁ də kozəz- εksteʁjəʁəz- a swa, sə kɔ̃ʒyɡɑ̃ avεk ynə inadaptabilite kεlkɔ̃kə mε sεʁtεnə.
Syllabes Phonétique : La Paranoïakɑ̃=tɔ̃=va=mal=ɑ̃=swa=ɔ̃=nə=pø=pa=tʁu=ve=la=sɔ=ly=sjɔ̃=ɑ̃=swa=ɔ̃=nə=pø=pa=sə=mɔ=ti=ve=si=tu=tə=no=mɔ=ti=va=sjɔ̃=sə=pεʁ=de=dɑ̃=dε=sɛ̃p=to=mə=pa=tɔ=lɔ=ʒik=si=tu=sə=ki=vjɛ̃=nə=vjɛ̃=kɑ̃=ʁe=pɔ̃=sə=a=sə=ki=ne=se=si=tə=da=vɑ̃=ta=ʒə=dε=kεs=tjɔ=nə=mɑ̃=kə=dε=ʁe=pɔ̃=sə 78
la=pa=ʁa=nɔ=i=a 6
dɑ̃=la=pa=ʁa=nɔ=i=a=lε=tʁə=ε=su=vεnt=vik=ti=mi=ze=paʁ=dε=kɔ̃=fli=zɛ̃=te=ʁjœ=ʁə=ki=lə=ʁɑ̃=de=ʁə=la=ti=və=mɑ̃=tʁɑ̃=kj=ə=lɔʁ=skil=ε=səl=mε=ki=su=vɑ̃=kɔ̃=plεk=si=fj=e=sε=ʁə=la=sjɔ̃=lɔʁ=skil=ε=ta=kɔ̃=pa=ɲe=sɔ=sja=lə=mɑ̃ 64
tʁε=su=vɑ̃=dɔ̃k=lεtʁəɑ̃=kεs=tjɔ̃=na=pa=kɔ̃=sjɑ̃=sə=də=sε=ʁə=la=sjɔ̃=sɔ=sja=lə=kɔ̃=pli=ke=e=pɑ̃=sə=kə=lə=pʁɔ=blε=mə=vjɛ̃=dε=zo=tʁə=də=la=sɔ=sje=te=dy=sis=tε=mə=də=la=vi=ɑ̃=nεllə=mε=mə=il=sə=mεt=a=lɔʁ=za=ɛ̃=tεl=lεk=tɥa=li=ze=sə=ki=lɥi=po=zə=dε=di=fi=kyl=te=a=a=ky=ze=lε=siʁ=kɔ̃s=tɑ̃=sə=e=a=pɑ̃=se=kə=tu=ti=ʁε=mjø=sil=ʃɑ̃=ʒε=də=vi=u=də=ka=dʁə=u=si=lə=mɔ̃=də=ɑ̃=lɥi=mε=mə=ʃɑ̃=ʒε 111
sə=la=pø=a=lɔʁ=zi=no=ɡy=ʁe=y=nə=sɔʁ=tə=də=vik=ti=mi=za=sj=ɔ̃=mal=ɡʁe=swa=mε=plys=ve=ʁi=ta=blə=mɑ̃=œ̃=de=by=də=ne=vʁo=zə=a=tɑ̃=dɑ̃=sə=pa=ʁa=nɔ=i=a=kə 47
lεtʁə=də=və=nɑ̃=pø=a=pø=ne=vʁo=ze=ε=ta=lɔʁ=sɑ̃=sε=sə=dɑ̃=la=ʁə=ʃεʁ=ʃə=də=lab=sɔlɥ=ve=ʁa=si=te=də=tu=ʁa=pɔʁ=y=mɛ̃=il=ʃεʁ=ʃəɑ̃=vɛ̃=də=vʁε=ʁa=pɔʁts=dε=ʁa=pɔʁ=zy=mɛ̃=plys=vʁε=kə=na=ty=ʁə=a=fɛ̃=də=su=la=ʒe=sɔ̃=de=by=də=pa=ʁa=nɔ=i=a=de=ʒa=bjɛ̃=ɛ̃s=ta=le=ɑ̃=lɥi=il=kεs=tjɔ=nə=lε=zo=tʁə=zɑ̃=pεʁ=ma=nɑ̃=sə=ɑ̃=ne=tɑ̃=de=ʒa=pʁεs=kə=syʁ=də=lœʁ=ʁe=pɔ̃=sə=il=a=fiʁ=mə=ɑ̃s=ɥi=tə=di=til=kil=lə=sa=vε=bjɛ̃=sə=ki=pʁɔ=vɔ=kə=ʃe=lε=zo=tʁə=zy=nə=εs=pε=sə=da=ɡa=sə=mɑ̃=εɡ=zas=pe=ʁe=pɥi=ʃe=sε=zo=tʁə=ɑ̃s=ɥi=tə=sə=de=və=lɔ=pə=y=nə=sɔʁ=tə=də=pʁεs=kə=kʁɛ̃=tə=də=də=vwaʁ=a=nu=vo=ʁe=pɔ̃=dʁə=a=y=nə=kεs=tjɔ̃=də=la=paʁ=də=sεt=ε=tʁə=ne=vʁo=ze=a=fɔʁ=sə=də=la=pεʁ=pet=ɥεllə=a=pʁe=ɑ̃=sjɔ̃=də=lœʁ=ʁe=pɔ̃=sə=tu=ʒuʁ=ʁə=mi=zə=zɑ̃=kεs=tjɔ̃=paʁ=lə=ma=ladə 212
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Poesie sans commentaire

Commentaire poème
19/04/2024Poeme-France
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Poème - Sans Thème -
Du 12/08/2012 17:32

L'écrit contient 757 mots qui sont répartis dans 1 strophes.