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Poème:Jeune Fille Suicide Et Voyeur

Le Poème

Il était à son poste d’observation favori à la même heure chaque matin ; il lui fallait la voir de nouveau ; il ne pouvait s’empêcher de la voir effectuer tous ses petits gestes quotidiens qu’elle effectuait à son levé. Il était là, avant même que l’alarme de l’adolescente ne sonne, avant même qu’elle n’ébauche son premier sourire de la journée vers sa fenêtre.

Cela faisait maintenant deux mois qu’il l’espionnait et elle, elle ne se doutait de rien encore.

Ce matin, le soleil brillait de mille et un feux et lui en était plutôt heureux car pour une journée d’automne il ne faisait pas trop froid. L’alarme de la jeune fille se fit entendre et il porta son regard vers l’immense lit où le jeune corps semblait perdu. En une quinzaine de minutes, elle était vêtue d’une chemise d’homme noire avec un pantalon rouge sang. Cet accoutrement était inhabituel chez une femme mais il la dotait d’un style unique lui donnant un air fragile et sexy à la fois.

Le tableau s’offrant aux yeux du curieux était super, mais quelque chose clochait… Des larmes roulaient sur les joues enfantines. Le voyeur comprit que quelque chose n’allait pas bien pour l’adolescente mais que pouvait-il bien faire ?

Il essaya de se rapprocher discrètement de la fenêtre, mais d’un coup de vent, l’adolescente sortit de sa chambre laissant la pièce vide. Le voyeur décida donc de ne plus se tracasser pour le jeune visage aux grands yeux tristes et s’en alla tout bonnement.

Le voyeur revint à son poste le lendemain matin, c’était un samedi donc l’adolescente dormirait plus longtemps, mais il s’en foutait, il voulait seulement la voir et ce le plus longtemps possible.
Quelle ne fut pas sa surprise alors de voir le lit inoccupé, pas même défait ! Inquiet, il se promit de revenir au couché du soleil avant d’aller dormir.

La journée s’écoula lentement ; minute par minute ; seconde par seconde. Dès que le soleil se colora des teintes orangées il se précipita vers sa fenêtre favorite !

L’adolescente était enfin dans sa chambre, seule comme toujours, les yeux rouges de pleures tout comme la veille. Vêtu d’un déshabillé bleu pâle, les cheveux d’un brun doré flottant librement, elle ressemblait à un jeune fantôme errant avec son visage pâle de tristesse. Le voyeur se rapprocha pour mieux la voir, essayant de déterminé les causes de son chagrin.

Ce qu’il y vu l’effraya à un plus haut point ; l’adolescente avait entre les mains un flacon vide d’aspirines. La nuit était tombée rapidement et la jeune fille éteignit sa lampe de chevet, se plongeant dans la noirceur des ténèbres.

Le voyeur ne put se résoudre à quitter le bord de la fenêtre. Il ne savait que faire. Et si l’adolescente avait vidé la bouteille de pilule au complet ? Ou au contraire, peut-être s’inquiétait-il inutilement et qu’elle n’en avait prit qu’une. Peut-être pleurait-elle à cause d’une migraine… Mais encore ! Peut-être pleurait-elle pour une raison beaucoup plus grave… Il ne savait pas trop à quoi s’en tenir mais son instinct le poussa à frapper légèrement à la fenêtre.

Si la jeune fille au regard affligé venait voir ce qui était la cause du bruit il s’en irait aussi discrètement qu’à son habitude, dans le cas contraire.

Elle ne vint pas et il décida de s’acharner en frappant plus fort contre la vitre. Plus le temps s’écoulait et plus il cognait fort, mais il était frêle et il devait faire beaucoup d’efforts pour faire beaucoup de vacarme. Après une bonne vingtaine de minutes, une femme d’âge mûr entra dans la chambre et alluma la lampe de chevet pour voir ce qui entraînait tout ce chahut. Elle se dirigea vers la fenêtre et lorsqu’elle l’ouvrit, elle n’y vu personne. Malgré tout le voyeur était toujours là, caché dans la pénombre souffrant silencieusement.
La femme se dirigea alors vers le lit de sa fille adorée et ce qu’elle y vu lui glaça le sang des veines. Le flacon d’aspirines neuf, qu’elle venait à peine d’acheter, était vide auprès de sa fille. Le voyeur su alors qu’il avait bien fait de s’acharner contre la fenêtre car l’adolescente serait morte sinon.

Lui pourtant mourut le cœur heureux d’avoir sauvé la jeune fille aux yeux mélancoliques… Il mourut car sa fragile carcasse n’était pas faite pour frapper aux fenêtres aussi fort que cela… Il mourut car n’étant qu’un oiseau, ses os n’avaient pas résistés aux collisions répétées contre sa fenêtre préférée
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Poeme de (F)Petite Fee Ange

Poète (F)Petite Fee Ange

(F)Petite Fee Ange a publié sur le site 259 écrits. (F)Petite Fee Ange est membre du site depuis l'année 2006.

Syllabation De L'Écrit

Syllabes Hyphénique: Jeune Fille Suicide Et Voyeuril=é=tait=à=son=pos=te=dob=ser=va=ti=on=fa=vo=ri=à=la=même=heu=re=cha=que=ma=tin=il=lui=fal=lait=la=voir=de=nou=veau=il=ne=pou=vait=sem=pê=cher=de=la=voir=ef=fec=tuer=tous=ses=pe=tits=ges=tes=quo=ti=diens=quel=le=ef=fec=tuait=à=son=le=vé=il=é=tait=là=a=vant=mê=me=que=la=lar=me=de=la=do=les=cen=te=ne=son=ne=a=vant=mê=me=quel=le=né=bau=che=son=pre=mier=sou=ri=re=de=la=jour=née=vers=sa=fe=nêtre 108

ce=la=fai=sait=main=te=nant=deux=mois=quil=les=pi=on=nait=et=el=le=el=le=ne=se=dou=tait=de=rien=en=co=re 28

ce=ma=tin=le=so=leil=brillait=de=milleet=un=feux=et=lui=en=é=tait=plu=tôt=heu=reux=car=pour=une=jour=née=dau=tom=ne=il=ne=fai=sait=pas=trop=froid=la=lar=me=de=la=jeu=ne=fille=se=fit=en=ten=dre=et=il=por=ta=son=re=gard=vers=lim=men=se=lit=où=le=jeu=ne=corps=sem=blait=per=du=en=u=ne=quin=zai=ne=de=mi=nu=tes=el=le=é=tait=vê=tue=du=ne=che=mi=se=dhom=me=noi=re=a=vec=un=pan=ta=lon=rou=ge=sang=cet=ac=cou=tre=ment=é=tait=in=ha=bi=tuel=chez=u=ne=fem=me=mais=il=la=do=tait=dun=sty=le=u=ni=que=lui=don=nant=un=air=fra=gi=le=et=sexy=à=la=fois 143

le=ta=bleau=sof=frant=aux=y=eux=du=cu=rieux=é=tait=su=per=mais=quel=que=cho=se=clo=chait=des=lar=mes=rou=laient=sur=les=joues=en=fan=ti=nes=le=voy=eur=com=prit=que=quel=que=cho=se=nal=lait=pas=bien=pour=la=do=les=cen=te=mais=que=pou=vait=til=bien=fai=re 62

il=es=say=a=de=se=rap=pro=cher=dis=crè=te=ment=de=la=fe=nê=tre=mais=dun=coup=de=vent=la=do=les=cen=te=sor=tit=de=sa=cham=bre=lais=sant=la=pi=è=ce=vi=de=le=voy=eur=dé=ci=da=donc=de=ne=plus=se=tra=cas=ser=pour=le=jeu=ne=vi=sa=ge=aux=grands=y=eux=tris=tes=et=sen=al=la=tout=bon=ne=ment 77

le=voy=eur=re=vint=à=son=pos=te=le=len=de=main=ma=tin=cé=tait=un=sa=me=di=donc=la=do=les=cen=te=dor=mi=rait=plus=long=temps=mais=il=sen=fou=tait=il=vou=lait=seu=le=ment=la=voir=et=ce=le=plus=long=temps=pos=si=ble 55
quel=le=ne=fut=pas=sa=sur=pri=se=a=lors=de=voir=le=lit=i=noc=cu=pé=pas=mê=me=dé=fait=in=quiet=il=se=pro=mit=de=re=ve=nir=au=cou=ché=du=so=leil=a=vant=dal=ler=dor=mir 46

la=jour=née=sé=cou=la=len=te=ment=mi=nu=te=par=mi=nu=te=se=con=de=par=se=con=de=dès=que=le=so=leil=se=co=lo=ra=des=tein=tes=o=ran=gées=il=se=pré=ci=pi=ta=vers=sa=fe=nê=tre=fa=vo=ri=te 53

la=do=les=cen=te=é=tait=en=fin=dans=sa=cham=bre=seu=le=com=me=tou=jours=les=y=eux=rou=ges=de=pleu=res=tout=com=me=la=vei=lle=vê=tu=dun=dé=sha=bil=lé=bleu=pâ=le=les=che=veux=dun=brun=do=ré=flot=tant=li=bre=ment=el=le=res=sem=blait=à=un=jeu=ne=fan=tô=me=er=rant=a=vec=son=vi=sa=ge=pâ=le=de=tris=tesse=le=voy=eur=se=rap=pro=cha=pour=mieux=la=voir=es=say=ant=de=dé=ter=mi=né=les=cau=ses=de=son=cha=grin 106

ce=quil=y=vu=lef=fray=a=à=un=plus=haut=point=la=do=les=cen=te=a=vait=en=tre=les=mains=un=fla=con=vi=de=das=pi=ri=nes=la=nuit=é=tait=tom=bée=ra=pi=de=ment=et=la=jeu=ne=fil=le=é=tei=gnit=sa=lam=pe=de=che=vet=se=plon=geant=dans=la=noir=ceur=des=té=nè=bres 68

le=voyeur=ne=put=se=ré=soudreà=quit=ter=le=bord=de=la=fe=nêtre=il=ne=sa=vait=que=faire=et=si=la=do=les=cen=te=a=vait=vi=dé=la=bou=tei=lle=de=pi=lu=le=au=com=plet=ou=au=con=trai=re=peut=tê=tre=sin=quié=tait=til=i=nu=tile=ment=et=quel=le=nen=a=vait=prit=quune=peut=tê=tre=pleu=rait=tel=le=à=cau=se=du=ne=mi=grai=ne=mais=en=co=re=peut=tê=tre=pleu=rait=tel=le=pour=u=ne=rai=son=beau=coup=plus=gra=ve=il=ne=sa=vait=pas=trop=à=quoi=sen=te=nir=mais=son=ins=tinct=le=pous=sa=à=frap=per=lé=gè=re=ment=à=la=fe=nêtre 132

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la=fem=me=se=di=ri=gea=a=lors=vers=le=lit=de=sa=fillea=do=rée=et=ce=quel=le=y=vu=lui=gla=ça=le=sang=des=veines=le=fla=con=das=pi=rines=neuf=quel=le=ve=nait=à=pei=ne=da=che=ter=é=tait=vi=de=au=près=de=sa=fille=le=voyeur=su=a=lors=quil=a=vait=bien=fait=de=sa=char=ner=con=tre=la=fe=nê=tre=car=la=do=les=cen=te=se=rait=mor=te=si=non 88

lui=pour=tant=mou=rut=le=cœur=heu=reux=da=voir=sau=vé=la=jeune=filleaux=yeux=mé=lan=co=li=ques=il=mou=rut=car=sa=fra=gi=le=car=cas=se=né=tait=pas=fai=te=pour=frap=per=aux=fe=nê=tres=aus=si=fort=que=ce=la=il=mou=rut=car=né=tant=quun=oi=seau=ses=os=na=vaient=pas=ré=sis=tés=aux=col=li=sions=ré=pé=tées=con=tre=sa=fe=nê=tre=pré=fé=rée 84
Phonétique : Jeune Fille Suicide Et Voyeuril etε a sɔ̃ pɔstə dɔpsεʁvasjɔ̃ favɔʁi a la mεmə œʁ ʃakə matɛ̃, il lɥi falε la vwaʁ də nuvo, il nə puvε sɑ̃pεʃe də la vwaʁ efεktɥe tus sε pəti ʒεstə kɔtidjɛ̃ kεllə efεktɥε a sɔ̃ ləve. il etε la, avɑ̃ mεmə kə lalaʁmə də ladɔlesɑ̃tə nə sɔnə, avɑ̃ mεmə kεllə neboʃə sɔ̃ pʁəmje suʁiʁə də la ʒuʁne vεʁ sa fənεtʁə.

səla fəzε mɛ̃tənɑ̃ dø mwa kil lεspjɔnε e εllə, εllə nə sə dutε də ʁjɛ̃ ɑ̃kɔʁə.

sə matɛ̃, lə sɔlεj bʁijε də milə e œ̃ føz- e lɥi ɑ̃n- etε plyto œʁø kaʁ puʁ ynə ʒuʁne dotɔmnə il nə fəzε pa tʁo fʁwa. lalaʁmə də la ʒənə fijə sə fi ɑ̃tɑ̃dʁə e il pɔʁta sɔ̃ ʁəɡaʁ vεʁ limɑ̃sə li u lə ʒənə kɔʁ sɑ̃blε pεʁdy. ɑ̃n- ynə kɛ̃zεnə də minytə, εllə etε vεtɥ dynə ʃəmizə dɔmə nwaʁə avεk œ̃ pɑ̃talɔ̃ ʁuʒə sɑ̃. sεt akutʁəmɑ̃ etε inabitɥεl ʃez- ynə famə mεz- il la dɔtε dœ̃ stilə ynikə lɥi dɔnɑ̃ œ̃n- εʁ fʁaʒilə e sεksi a la fwa.

lə tablo sɔfʁɑ̃ oz- iø dy kyʁjøz- etε sype, mε kεlkə ʃozə kloʃε… dε laʁmə- ʁulε syʁ lε ʒuz- ɑ̃fɑ̃tinə. lə vwajœʁ kɔ̃pʁi kə kεlkə ʃozə nalε pa bjɛ̃ puʁ ladɔlesɑ̃tə mε kə puvε til bjɛ̃ fεʁə ?

il esεja də sə ʁapʁoʃe diskʁεtəmɑ̃ də la fənεtʁə, mε dœ̃ ku də vɑ̃, ladɔlesɑ̃tə sɔʁti də sa ʃɑ̃bʁə lεsɑ̃ la pjεsə vidə. lə vwajœʁ desida dɔ̃k də nə plys sə tʁakase puʁ lə ʒənə vizaʒə o ɡʁɑ̃z- iø tʁistəz- e sɑ̃n- ala tu bɔnəmɑ̃.

lə vwajœʁ ʁəvɛ̃ a sɔ̃ pɔstə lə lɑ̃dəmɛ̃ matɛ̃, setε œ̃ samədi dɔ̃k ladɔlesɑ̃tə dɔʁmiʁε plys lɔ̃tɑ̃, mεz- il sɑ̃ futε, il vulε sələmɑ̃ la vwaʁ e sə lə plys lɔ̃tɑ̃ pɔsiblə.
kεllə nə fy pa sa syʁpʁizə alɔʁ də vwaʁ lə li inɔkype, pa mεmə defε ! ɛ̃kjε, il sə pʁɔmi də ʁəvəniʁ o kuʃe dy sɔlεj avɑ̃ dale dɔʁmiʁ.

la ʒuʁne sekula lɑ̃təmɑ̃, minytə paʁ minytə, səɡɔ̃də paʁ səɡɔ̃də. dε kə lə sɔlεj sə kɔlɔʁa dε tɛ̃təz- ɔʁɑ̃ʒez- il sə pʁesipita vεʁ sa fənεtʁə favɔʁitə !

ladɔlesɑ̃tə etε ɑ̃fɛ̃ dɑ̃ sa ʃɑ̃bʁə, sələ kɔmə tuʒuʁ, lεz- iø ʁuʒə də plœʁə tu kɔmə la vεjə. vεty dœ̃ dezabije blø palə, lε ʃəvø dœ̃ bʁœ̃ dɔʁe flɔtɑ̃ libʁəmɑ̃, εllə ʁəsɑ̃blε a œ̃ ʒənə fɑ̃tomə eʁɑ̃ avεk sɔ̃ vizaʒə palə də tʁistεsə. lə vwajœʁ sə ʁapʁoʃa puʁ mjø la vwaʁ, esεjɑ̃ də detεʁmine lε kozə də sɔ̃ ʃaɡʁɛ̃.

sə kil i vy lefʁεja a œ̃ plys-o pwɛ̃, ladɔlesɑ̃tə avε ɑ̃tʁə lε mɛ̃z- œ̃ flakɔ̃ vidə daspiʁinə. la nɥi etε tɔ̃be ʁapidəmɑ̃ e la ʒənə fijə etεɲi sa lɑ̃pə də ʃəvε, sə plɔ̃ʒɑ̃ dɑ̃ la nwaʁsœʁ dε tenεbʁə.

lə vwajœʁ nə pyt sə ʁezudʁə a kite lə bɔʁ də la fənεtʁə. il nə savε kə fεʁə. e si ladɔlesɑ̃tə avε vide la butεjə də pilylə o kɔ̃plε ? u o kɔ̃tʁεʁə, pø tεtʁə sɛ̃kjetε til inytiləmɑ̃ e kεllə nɑ̃n- avε pʁi kynə. pø tεtʁə pləʁε tεllə a kozə dynə miɡʁεnə… mεz- ɑ̃kɔʁə ! pø tεtʁə pləʁε tεllə puʁ ynə ʁεzɔ̃ boku plys ɡʁavə… il nə savε pa tʁo a kwa sɑ̃ təniʁ mε sɔ̃n- ɛ̃stɛ̃ lə pusa a fʁape leʒεʁəmɑ̃ a la fənεtʁə.

si la ʒənə fijə o ʁəɡaʁ afliʒe vənε vwaʁ sə ki etε la kozə dy bʁɥi il sɑ̃n- iʁε osi diskʁεtəmɑ̃ ka sɔ̃-abitydə, dɑ̃ lə ka kɔ̃tʁεʁə.

εllə nə vɛ̃ pa e il desida də saʃaʁne ɑ̃ fʁapɑ̃ plys fɔʁ kɔ̃tʁə la vitʁə. plys lə tɑ̃ sekulε e plysz- il kɔɲε fɔʁ, mεz- il etε fʁεlə e il dəvε fεʁə boku defɔʁ puʁ fεʁə boku də vakaʁmə. apʁεz- ynə bɔnə vɛ̃tεnə də minytə, ynə famə daʒə myʁ ɑ̃tʁa dɑ̃ la ʃɑ̃bʁə e alyma la lɑ̃pə də ʃəvε puʁ vwaʁ sə ki ɑ̃tʁεnε tu sə ʃay. εllə sə diʁiʒa vεʁ la fənεtʁə e lɔʁskεllə luvʁi, εllə ni vy pεʁsɔnə. malɡʁe tu lə vwajœʁ etε tuʒuʁ la, kaʃe dɑ̃ la penɔ̃bʁə sufʁɑ̃ silɑ̃sjøzəmɑ̃.
la famə sə diʁiʒa alɔʁ vεʁ lə li də sa fijə adɔʁe e sə kεllə i vy lɥi ɡlasa lə sɑ̃ dε vεnə. lə flakɔ̃ daspiʁinə nəf, kεllə vənε a pεnə daʃəte, etε vidə opʁε də sa fijə. lə vwajœʁ sy alɔʁ kil avε bjɛ̃ fε də saʃaʁne kɔ̃tʁə la fənεtʁə kaʁ ladɔlesɑ̃tə səʁε mɔʁtə sinɔ̃.

lɥi puʁtɑ̃ muʁy lə kœʁ œʁø davwaʁ sove la ʒənə fijə oz- iø melɑ̃kɔlik… il muʁy kaʁ sa fʁaʒilə kaʁkasə netε pa fεtə puʁ fʁape o fənεtʁəz- osi fɔʁ kə səla… il muʁy kaʁ netɑ̃ kœ̃n- wazo, sεz- os navε pa ʁezistez- o kɔlizjɔ̃ ʁepete kɔ̃tʁə sa fənεtʁə pʁefeʁe
Syllabes Phonétique : Jeune Fille Suicide Et Voyeuril=e=tε=a=sɔ̃=pɔs=tə=dɔp=sεʁ=va=sjɔ̃=fa=vɔ=ʁi=a=la=mεmə=œʁ=ʃa=kə=ma=tɛ̃=il=lɥi=fa=lε=la=vwaʁ=də=nu=vo=il=nə=pu=vε=sɑ̃=pε=ʃe=də=la=vwaʁ=e=fεk=tɥe=tus=sε=pə=ti=ʒεs=tə=kɔ=ti=djɛ̃=kεlləe=fεk=tɥε=a=sɔ̃=lə=ve=il=e=tε=la=a=vɑ̃=mε=mə=kə=la=laʁ=mə=də=la=dɔ=le=sɑ̃=tə=nə=sɔ=nə=a=vɑ̃=mε=mə=kεl=lə=ne=bo=ʃə=sɔ̃=pʁə=mje=su=ʁi=ʁə=də=la=ʒuʁ=ne=vεʁ=sa=fə=nεtʁə 104

sə=la=fə=zε=mɛ̃=tə=nɑ̃=dø=mwa=kil=lεs=pj=ɔ=nε=e=εl=lə=εl=lə=nə=sə=du=tε=də=ʁjɛ̃=ɑ̃=kɔ=ʁə 28

sə=ma=tɛ̃=lə=sɔ=lεj=bʁi=jεdə=mi=ləe=œ̃=fø=ze=lɥi=ɑ̃=ne=tε=ply=to=œ=ʁø=kaʁ=puʁ=y=nə=ʒuʁ=ne=do=tɔm=nə=il=nə=fə=zε=pa=tʁo=fʁwa=la=laʁ=mə=də=la=ʒə=nə=fi=jə=sə=fi=ɑ̃=tɑ̃=dʁə=e=il=pɔʁ=ta=sɔ̃=ʁə=ɡaʁ=vεʁ=li=mɑ̃=sə=li=u=lə=ʒə=nə=kɔʁ=sɑ̃=blε=pεʁ=dy=ɑ̃=ny=nə=kɛ̃=zε=nə=də=mi=ny=tə=εl=lə=e=tε=vε=tɥ=dy=nə=ʃə=mi=zə=dɔ=mə=nwa=ʁə=a=vεk=œ̃=pɑ̃=ta=lɔ̃=ʁu=ʒə=sɑ̃=sεt=a=ku=tʁə=mɑ̃=e=tε=i=na=bit=ɥεl=ʃe=zy=nə=fa=mə=mε=zil=la=dɔ=tε=dœ̃=sti=lə=y=ni=kə=lɥi=dɔ=nɑ̃=œ̃=nεʁ=fʁa=ʒi=lə=e=sεk=si=a=la=fwa 147

lə=ta=blo=sɔ=fʁɑ̃=o=ziø=dy=ky=ʁjø=ze=tε=sy=pe=mε=kεl=kə=ʃozə=klo=ʃε=dε=laʁ=mə=ʁu=lε=syʁ=lε=ʒu=zɑ̃=fɑ̃=ti=nə=lə=vwa=jœʁ=kɔ̃=pʁi=kə=kεl=kə=ʃo=zə=na=lε=pa=bjɛ̃=puʁ=la=dɔ=le=sɑ̃=tə=mε=kə=pu=vε=til=bjɛ̃=fεʁə 59

il=e=sε=jadə=sə=ʁa=pʁo=ʃe=dis=kʁε=tə=mɑ̃=də=la=fə=nε=tʁə=mε=dœ̃=ku=də=vɑ̃=la=dɔ=le=sɑ̃=tə=sɔʁ=ti=də=sa=ʃɑ̃=bʁə=lε=sɑ̃=la=pjε=sə=vi=də=lə=vwa=jœʁ=de=si=da=dɔ̃k=də=nə=plys=sə=tʁa=ka=se=puʁ=lə=ʒə=nə=vi=za=ʒəo=ɡʁɑ̃=ziø=tʁis=tə=ze=sɑ̃=na=la=tu=bɔ=nə=mɑ̃ 73

lə=vwa=jœʁ=ʁə=vɛ̃=a=sɔ̃=pɔs=tə=lə=lɑ̃də=mɛ̃=ma=tɛ̃=se=tε=œ̃=sa=mə=di=dɔ̃k=la=dɔ=le=sɑ̃=tə=dɔʁ=mi=ʁε=plys=lɔ̃=tɑ̃=mε=zil=sɑ̃=fu=tε=il=vu=lε=sə=lə=mɑ̃=la=vwaʁ=e=sə=lə=plys=lɔ̃=tɑ̃=pɔ=siblə 53
kεl=lə=nə=fy=pa=sa=syʁ=pʁi=zə=a=lɔʁ=də=vwaʁ=lə=li=i=nɔ=ky=pe=pa=mε=mə=de=fε=ɛ̃=kjε=il=sə=pʁɔ=mi=də=ʁə=və=niʁ=o=ku=ʃe=dy=sɔ=lεj=a=vɑ̃=da=le=dɔʁ=miʁ 46

la=ʒuʁ=ne=se=ku=la=lɑ̃tə=mɑ̃=mi=ny=tə=paʁ=mi=ny=tə=sə=ɡɔ̃=də=paʁ=sə=ɡɔ̃=də=dε=kə=lə=sɔ=lεj=sə=kɔ=lɔ=ʁa=dε=tɛ̃=tə=zɔ=ʁɑ̃=ʒe=zil=sə=pʁe=si=pi=ta=vεʁ=sa=fə=nε=tʁə=fa=vɔ=ʁitə 51

la=dɔ=le=sɑ̃tə=e=tε=ɑ̃=fɛ̃=dɑ̃=sa=ʃɑ̃=bʁə=sə=lə=kɔ=mə=tu=ʒuʁ=lε=ziø=ʁu=ʒə=də=plœ=ʁə=tu=kɔ=mə=la=vεjə=vε=ty=dœ̃=de=za=bi=je=blø=pa=lə=lε=ʃə=vø=dœ̃=bʁœ̃=dɔ=ʁe=flɔ=tɑ̃=li=bʁə=mɑ̃=εl=lə=ʁə=sɑ̃=blε=a=œ̃=ʒə=nə=fɑ̃=to=mə=e=ʁɑ̃=a=vεk=sɔ̃=vi=za=ʒə=pa=lə=də=tʁis=tε=sə=lə=vwa=jœʁ=sə=ʁa=pʁo=ʃa=puʁ=mjø=la=vwaʁ=e=sε=jɑ̃=də=de=tεʁ=mi=ne=lε=ko=zə=də=sɔ̃=ʃa=ɡʁɛ̃ 104

sə=kil=i=vy=le=fʁε=ja=a=œ̃=plys-o=pwɛ̃=la=dɔ=le=sɑ̃=tə=a=vε=ɑ̃=tʁə=lε=mɛ̃=zœ̃=fla=kɔ̃=vi=də=das=pi=ʁi=nə=la=nɥi=e=tε=tɔ̃=be=ʁa=pi=də=mɑ̃=e=la=ʒə=nə=fi=jə=e=tε=ɲi=sa=lɑ̃=pə=də=ʃə=vε=sə=plɔ̃=ʒɑ̃=dɑ̃=la=nwaʁ=sœ=ʁə=dε=te=nε=bʁə 69

lə=vwa=jœʁ=nə=pyt=sə=ʁe=zudʁəa=ki=te=lə=bɔʁ=də=la=fə=nε=tʁə=il=nə=sa=vε=kə=fε=ʁə=e=si=la=dɔ=le=sɑ̃=tə=a=vε=vi=de=la=bu=tεjə=də=pi=ly=lə=o=kɔ̃=plε=u=o=kɔ̃=tʁε=ʁə=pø=tε=tʁə=sɛ̃=kje=tε=til=i=ny=ti=lə=mɑ̃=e=kεllə=nɑ̃=na=vε=pʁi=ky=nə=pø=tε=tʁə=plə=ʁε=tεl=lə=a=ko=zə=dy=nə=mi=ɡʁε=nə=mε=zɑ̃=kɔ=ʁə=pø=tε=tʁə=plə=ʁε=tεl=lə=puʁ=y=nə=ʁε=zɔ̃=bo=ku=plys=ɡʁa=və=il=nə=sa=vε=pa=tʁo=a=kwa=sɑ̃=tə=niʁ=mε=sɔ̃=nɛ̃s=tɛ̃=lə=pu=sa=a=fʁa=pe=le=ʒε=ʁə=mɑ̃=a=la=fə=nεtʁə 135

si=la=ʒə=nə=fi=jə=o=ʁə=ɡaʁ=a=fli=ʒe=və=nε=vwaʁ=sə=ki=e=tε=la=ko=zə=dy=bʁɥi=il=sɑ̃=ni=ʁε=o=si=dis=kʁε=tə=mɑ̃=ka=sɔ̃-a=bi=ty=də=dɑ̃=lə=ka=kɔ̃=tʁε=ʁə 46

εllə=nə=vɛ̃=pa=e=il=de=si=dadə=sa=ʃaʁ=ne=ɑ̃=fʁa=pɑ̃=plys=fɔʁ=kɔ̃=tʁə=la=vi=tʁə=plys=lə=tɑ̃=se=ku=lε=e=plys=zil=kɔ=ɲε=fɔʁ=mε=zil=e=tε=fʁε=ləe=il=də=vε=fε=ʁə=bo=ku=de=fɔʁ=puʁ=fε=ʁə=bo=ku=də=va=kaʁ=mə=a=pʁε=zy=nə=bɔ=nə=vɛ̃=tε=nə=də=mi=ny=tə=y=nə=fa=mə=da=ʒə=myʁ=ɑ̃=tʁa=dɑ̃=la=ʃɑ̃=bʁə=e=a=ly=ma=la=lɑ̃=pə=də=ʃə=vε=puʁ=vwaʁ=sə=ki=ɑ̃=tʁε=nε=tu=sə=ʃa=y=εl=lə=sə=di=ʁi=ʒa=vεʁ=la=fə=nε=tʁə=e=lɔʁ=skεl=lə=lu=vʁi=εl=lə=ni=vy=pεʁ=sɔ=nə=mal=ɡʁe=tu=lə=vwa=jœʁ=e=tε=tu=ʒuʁ=la=ka=ʃe=dɑ̃=la=pe=nɔ̃=bʁə=su=fʁɑ̃=si=lɑ̃=sjø=zə=mɑ̃ 154
la=fa=mə=sə=di=ʁi=ʒa=a=lɔʁ=vεʁ=lə=li=də=sa=fi=jə=a=dɔ=ʁe=e=sə=kεl=lə=i=vy=lɥi=ɡla=sa=lə=sɑ̃=dε=vε=nə=lə=fla=kɔ̃=das=pi=ʁi=nə=nəf=kεl=lə=və=nε=a=pε=nə=da=ʃə=te=e=tε=vi=də=o=pʁε=də=sa=fi=jə=lə=vwa=jœ=ʁə=sy=a=lɔʁ=kil=a=vε=bj=ɛ̃=fε=də=sa=ʃaʁ=ne=kɔ̃=tʁə=la=fə=nε=tʁə=kaʁ=la=dɔ=le=sɑ̃=tə=sə=ʁε=mɔʁ=tə=si=nɔ̃ 96

lɥi=puʁ=tɑ̃=mu=ʁy=lə=kœ=ʁə=œ=ʁø=da=vwaʁ=so=ve=la=ʒə=nə=fi=jə=o=zi=ø=me=lɑ̃=kɔ=lik=il=mu=ʁy=kaʁ=sa=fʁa=ʒi=lə=kaʁ=ka=sə=ne=tε=pa=fε=tə=puʁ=fʁa=pe=o=fə=nε=tʁə=zo=si=fɔʁ=kə=sə=la=il=mu=ʁy=kaʁ=ne=tɑ̃=kœ̃=nwa=zo=sε=zos=na=vε=pa=ʁe=zis=te=zo=kɔ=li=zj=ɔ̃=ʁe=pe=te=kɔ̃=tʁə=sa=fə=nε=tʁə=pʁe=fe=ʁe 89

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Poesie sans commentaire

Commentaire poème
23/04/2024Poeme-France
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Poème Histoire
Du 13/04/2006 18:44

L'écrit contient 806 mots qui sont répartis dans 13 strophes.