Poème:Valérie, Pas Si Folle Que Ça…

Pauvre Valérie, la solitude la tua,
Sa vie au cauchemar tourna,
Lorsque des hallucinations commencèrent,
A lui faire la misère,

Autour d’elle, elle voyait des revenants,
Des proches, des membres de sa famille,
Tous morts, il venait tourmenter sa vie,
Elle voulait se défendre mais comment ?

Elle était en froid avec sa famille,
N’avait presque pas d’amis,
Alors à qui se confier ?
A qui parler de ce secret ?

Et puis, qui la croirait ? Tout le monde lui dirait qu’elle est timbrée,
Mais elle ne l’est pas, non, elle les voit, ils sont là,
Ils ne lui veulent pas de mal, mais elle ne supporte pas,
De se retourner, et des les voir juste derrière elle à la regarder,

Elle leur parle, mais seulement quand personne n’est à la maison,
Ils lui disent qu’ils en faut pas en parler, sinon on la ferait interner,
Mais elle ne peut pas garder ça pour elle, il faut trouver une solution,
Mais qui peut l’aider ? Comment leur dire de partir sans les vexer ?

Puis ces « fantômes » commencèrent à l’harceler,
Sa famille voyait bien qu’elle avait changée,
Elle fondait en larmes à tout moment,
Ne supporter plus de les voir, ces revenants,

Ils venaient la réveiller dans son sommeil, avec des couteaux à la main,
Puis ils l’insulter avec leur voix de miel, mais ils ne pouvaient pas directement changer son destin,
Ils lui rendaient la vie impossible, pauvre Valérie, personne à qui parler,
De ces fantômes qui viennent la hanter,

Un jour elle décida que tout devait finir,
Elle finit donc par se faire mourir,
Et à côté de son cadavre gisant dans le sang,
Une lettre était poser, écrite passionément,

« Papa, maman, je vous dis en revoir à présent,
J’aurais aimé vous parler des revenants,
Qui chaque jours, chaque nuit venaient me hanter,
Non je ne suis pas folle à lier,

Vous ne me croyait sans doute pas, mais moi je sais qu’ils étaient là,
Ils venaient mes voir, m’insultaient, je ne pouvais supporter ça,
Alors j’ai mis fin à ma vie, j’ai mis fin au cauchemar,
Je vais au paradis, où plus jamais je ne serais dans le noir… »