Poème:Petite Soeur, Un Vrai Cauhemrad…

Je me souviens de ton sourire qui embrasait mon cœur,
Je me souviens de ta douce et délicate odeur,
Tu n’étais qu’une petite fille, tu n’étais que ma petite sœur,
Tu faisais partie de ma vie, et l’imaginer sans toi me fait peur,

Mon portable sonne, je décroche, j’entends ma mère paniquée :
« Justine, camille a disparu, elle a été kidnapée,
Rentre vite du lycée, on va signaler son enlèvement »
Voilà comment m’a prévenu ma maman,

Je prends le bus à toute vitesse, les larmes coulant sur mes joues,
Je retrouve mes parents à la gendarmerie, tu n’es plus avec nous,
Ainsi passe deux mois de cauchemars, ma vie ne ressemble plus à rien,
Nous n’avons plus d’espoir, et je hais ce putain de destin,

Le lundi 4 avril, tout bascule, tout prend fin,
C’est dans un petit village, dans un coin,
Que l’on ta retrouvée, ma chère petite sœur,
Tu étais là, reposant sur le sol, me brisant le cœur,

Tu étais couchée, le sang avait déjà seché, ton corps moisissait,
Seul ton sublime visage n’était pas touchée,
Les larmes coulaient, je ne pouvais plus respirer, je ne voyais plus rien,
Et je comprends à présent ce que c’est que de se noyer dans son chagrin,

2 jours plus tard, alors qu’à ton enterrement j’allais faire un discours,
Je fus projeté loin de là, me reveillant dans mon lit à strasbourg,
Le réveil sonnant sans fin, me sortit de ce cauchemard de folie,
Et je courus dans ta chambre, tu étais encore en vie…