Poème:Petite Fille…

La fillette regardait avec envi les enfants qui jouaient dehors à la balle.
Sa chambre était propre, humble, plaisible et silencieuse.
On voyait un poster d’une idole sur le mur vierge.
La jeune fille regardait ces enfants qui jouaient en pleurant lorsque
Son père comme tous les jours venait la rejoindre dans sa chambre.
Elle se laissait déshabiller en silence sa bouche pâle entre ouverte dans un crie silencieux.
La peur d’être battue ou pire d’être tué se noyait dans ses yeux bleus alors
Que ses bras pendants le long de son corps ne faisaient rien pour aretter cet homme
Qui brisait sa jeunesse par ses actes monstrueux indigne d’un père.
Comme une plaie qui se réouvre le père passe ses doigts le long du corps de la fillette
Qui sursaute de dégout et de honte par cette main adulte sur son corps frêle.
La nuit tombe, les enfants ont fini de jouer mais la jeune fille ne finit pas de pleurer
De sa honte, de sa fragilitée, de son père indigne et d’être un enfant.
Elle voudrait tuer cet homme mais elle n’en n’a pas la force ni le courage et
Elle voudrait avouer mais la peur de son père telle une ombre se dessine derrière elle alors
Elle se tait et pleure en silence dans sa chambre aux murs vierge témoin silencieux de
Ce père monstrueux qui a gaché sa jeunesse et lui a mis une peur profonde…