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Texte : Un Coeur



A Propos

en hommage à un jeune homme, simple d’esprit, martyrisé, battu, humilié, violé, puis jeté vivant les mains attachées derrière le dos, dans un canal où il est mort noyé. Ce tragique fait divers s’ est déroulé il y a quelques années en région liégeoise (une jeune femme faisait partie du groupe des bourreaux ! ) . Dans mon poème, je le laisse en vie, … autant rêver.

Un Coeur

Vous m’avez tant honni,
humilié, maltraité,
rendu aigri.

Et pourtant,
vous m’avez laissé en vie,
car vous aviez encore envie
de continuer à me meurtrir.

Et tout ça pourquoi ?
Pour être forts devant les filles ?
Fort, je l’étais bien plus que vous,
mais beaucoup trop gentil,
incapable de porter le moindre coup.

Vous m’avez brisé le coeur.
Vous croyez, alors, qu’il ne bat plus ?
Eh non, il bat la chamade,
il oublie vos rebuffades.
C’est à vous rendre encore plus envieux,
car il bat sans cesse pour les malheureux.
Poldereaux

PostScriptum

rien de spécial. Du chagrin quand je lis ces terribles faits divers.


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Poème en Phonétique

vu mave tɑ̃ ɔni,
ymilje, maltʁεte,
ʁɑ̃dy εɡʁi.

e puʁtɑ̃,
vu mave lεse ɑ̃ vi,
kaʁ vuz- avjez- ɑ̃kɔʁə ɑ̃vi
də kɔ̃tinɥe a mə məʁtʁiʁ.

e tu sa puʁkwa ?
puʁ εtʁə fɔʁ dəvɑ̃ lε fijə ?
fɔʁ, ʒə letε bjɛ̃ plys kə vu,
mε boku tʁo ʒɑ̃til,
ɛ̃kapablə də pɔʁte lə mwɛ̃dʁə ku.

vu mave bʁize lə kœʁ.
vu kʁwaje, alɔʁ, kil nə ba plys ?
ε nɔ̃, il ba la ʃamadə,
il ubli vo ʁəbyfadə.
sεt- a vu ʁɑ̃dʁə ɑ̃kɔʁə plysz- ɑ̃vjø,
kaʁ il ba sɑ̃ sεsə puʁ lε maləʁø.