Texte : Les Petits Chats

Couchés sur les doux coussins
dans la corbeille en osier,
les petits chats s’amusent.
Ils se dorlotent,
s’emberlificotent
à démêler la pelote
de laine que la propriétaire a tricotée.
Ils se donnent des coups de patte,
ils se battent,
mais seulement pour jouer,
car ils sont nés de la même portée !
Leurs journées sont insouciantes,
ils s’amusent, ils se détendent.
Ils sont si heureux, entre eux.
Un soir, ils virent passer la petite boule grise
celle que leur maman attrape, méprise
bouscule dans tous les sens ;
mais leur maman est encore partie rejoindre
les gros matous du quartier !
Ils vont devoir seuls se débrouiller ;
ce sera une façon d’apprendre.
l’un d’eux, en premier, sort de la corbeille,
et très vite s’élance pour la prendre,
mais la boule est bien plus rapide,
elle est allée se réfugier sous le plancher.
Alors, le petit chat, très fâché
rentre bredouille auprès des autres,
entre lesquels il se vautre.
Mais maman viendra les venger !
Puis, les petits chats s’endorment,
et pour moi les regarder ainsi
heureux dans leur cagibi,
est une joie infinie.

kuʃe syʁ lε du kusɛ̃
dɑ̃ la kɔʁbεjə ɑ̃n- ozje,
lε pəti ʃa samyze.
il sə dɔʁlɔte,
sɑ̃bεʁlifikɔte
a demεle la pəlɔtə
də lεnə kə la pʁɔpʁjetεʁə a tʁikɔte.
il sə dɔne dε ku də patə,
il sə bate,
mε sələmɑ̃ puʁ ʒue,
kaʁ il sɔ̃ nes də la mεmə pɔʁte !
lœʁ ʒuʁne sɔ̃t- ɛ̃susjɑ̃tə,
il samyze, il sə detɑ̃de.
il sɔ̃ si œʁø, ɑ̃tʁə ø.
œ̃ swaʁ, il viʁe pase la pətitə bulə ɡʁizə
sεllə kə lœʁ mamɑ̃ atʁapə, mepʁizə
buskylə dɑ̃ tus lε sɑ̃s,
mε lœʁ mamɑ̃ εt- ɑ̃kɔʁə paʁti ʁəʒwɛ̃dʁə
lε ɡʁo matus dy kaʁtje !
il vɔ̃ dəvwaʁ səl sə debʁuje,
sə səʁa ynə fasɔ̃ dapʁɑ̃dʁə.
lœ̃ dø, ɑ̃ pʁəmje, sɔʁ də la kɔʁbεjə,
e tʁε vitə selɑ̃sə puʁ la pʁɑ̃dʁə,
mε la bulə ε bjɛ̃ plys ʁapidə,
εllə εt- ale sə ʁefyʒje su lə plɑ̃ʃe.
alɔʁ, lə pəti ʃa, tʁε faʃe
ʁɑ̃tʁə bʁədujə opʁε dεz- otʁə,
ɑ̃tʁə lekεlz- il sə votʁə.
mε mamɑ̃ vjɛ̃dʁa lε vɑ̃ʒe !
pɥi, lε pəti ʃa sɑ̃dɔʁme,
e puʁ mwa lε ʁəɡaʁde ɛ̃si
œʁø dɑ̃ lœʁ kaʒibi,
εt- ynə ʒwa ɛ̃fini.