Poème-France.com

Texte : Cacosmie



A Propos

Un poème rien que pour me détendre (rien d’autre ! ) .

Cacosmie

Tôt le matin, les ouvriers s’affairent,
sous le gris reflet de l’aube.
Déjà, ils vaquent aux affaires,
pourtant fatigués de leur nuit.
Faut-il qu’on les en daube ?

Soudain, le soleil luit,
le jour vient de poindre,
mais pour eux, il fait toujours nuit !

Car dans les égouts de la ville
péniblement ils se sont enfouis,
d’une morsure de rat à la merci,
et, toute cette peine…
… au bénéfice du bourgeois.

Qui dort toujours dans son lit,
un maîtresse auprès de lui,
qui dans ses rêves s’alanguit,
la journée n’étant pas finie.

Pourtant, disparité il y a !
Derrière son bureau le bourgeois s’ assoira,
bien loin des rats,
bien sûr d’une très bonne fin de mois.

Tandis que l’ égoutier,
perpétuellement de cacosmie,
hiver comme été,
les relents sentira, toute sa vie !
Poldereaux

PostScriptum

Comme d’habitude.


Pour mettre un commentaire

Poème en Phonétique

to lə matɛ̃, lεz- uvʁje safεʁe,
su lə ɡʁi ʁəflε də lobə.
deʒa, il vake oz- afεʁə,
puʁtɑ̃ fatiɡe də lœʁ nɥi.
fo til kɔ̃ lεz- ɑ̃ dobə ?

sudɛ̃, lə sɔlεj lɥi,
lə ʒuʁ vjɛ̃ də pwɛ̃dʁə,
mε puʁ ø, il fε tuʒuʁ nɥi !

kaʁ dɑ̃ lεz- eɡu də la vilə
penibləmɑ̃ il sə sɔ̃t- ɑ̃fui,
dynə mɔʁsyʁə də ʁa a la mεʁsi,
e, tutə sεtə pεnə…
… o benefisə dy buʁʒwa.

ki dɔʁ tuʒuʁ dɑ̃ sɔ̃ li,
œ̃ mεtʁεsə opʁε də lɥi,
ki dɑ̃ sε ʁεvə salɑ̃ɡi,
la ʒuʁne netɑ̃ pa fini.

puʁtɑ̃, dispaʁite il i a !
dəʁjεʁə sɔ̃ byʁo lə buʁʒwa saswaʁa,
bjɛ̃ lwɛ̃ dε ʁa,
bjɛ̃ syʁ dynə tʁε bɔnə fɛ̃ də mwa.

tɑ̃di kə leɡutje,
pεʁpetɥεllmɑ̃ də kakɔsmi,
ivεʁ kɔmə ete,
lε ʁəlɑ̃ sɑ̃tiʁa, tutə sa vi !