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Texte : La Pintade.



A Propos

Histoire en partie vraie.

La Pintade.

J’aimais tant voir la pintade marcher
dans la basse-cour
de ce gros fermier balourd
J’aimais l’entendre criailler.

J’aimais la voir picorer
les graines que lançait
la fille du fermier.
Ça me détendait.

Elle marchait sans se tracasser,
parmi d’autres gallinacés,
dans cette basse-cour,
au grillagé pourtour.

Mais un jour je ne la vis plus.
Était-elle morte ou disparue ?
Je suis intimement convaincu
que le fermier en a fait son menu.
Poldereaux

PostScriptum

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Poème en Phonétique

ʒεmε tɑ̃ vwaʁ la pɛ̃tadə maʁʃe
dɑ̃ la basə kuʁ
də sə ɡʁo fεʁmje baluʁ
ʒεmε lɑ̃tɑ̃dʁə kʁjaje.

ʒεmε la vwaʁ pikɔʁe
lε ɡʁεnə kə lɑ̃sε
la fijə dy fεʁmje.
sa mə detɑ̃dε.

εllə maʁʃε sɑ̃ sə tʁakase,
paʁmi dotʁə- ɡalinase,
dɑ̃ sεtə basə kuʁ,
o ɡʁijaʒe puʁtuʁ.

mεz- œ̃ ʒuʁ ʒə nə la vis plys.
etε tεllə mɔʁtə u dispaʁy ?
ʒə sɥiz- ɛ̃timəmɑ̃ kɔ̃vɛ̃ky
kə lə fεʁmje ɑ̃n- a fε sɔ̃ məny.