Poème:Invasion
A Propos du Poeme
Le texte contient 247 mots qui sont répartis dans 7 strophes avec 4 vers chacune. Il est possible qu’il suive une forme de poésie classique.
Le Poème
Ni que les sourires vivent déjà dans d’autres jardins.
Seule la peur, la soif, la faim et le long l’itinérance,
Marche parmi le courage des nobles combattants.
Peu importe que le soldat ait perdu sa mère – patrie,
Ni que la liberté soit une grande utopie, un panthéon.
La politique a suspendu à un échafaud la démocratie,
Qui a été planifiée avec des armes cybernétiques au néon.
Peu importe que les héros veulent se battre avec loyauté.
Pas même si le sang gèle sur les champs bombardés.
Restera la folie qui assassine des innocents désarmés,
Honorant la lâcheté et, à genoux, glorifiant la cruauté.
Peu importe que les gens souffrent de privations.
Ni si les salutations sont des coups de canons.
Le nuage radioactif apporte des dangereuses mutations,
Où le paradis a des fleurs mesurées en mégatonnes.
Dans la symphonie morbide, il y a des gémissements.
Sous l’aquarelle du mal paranoïaque et délirant.
Le ciel sombre est étoilé d’explosions terrifiantes.
Même si la tendresse veut chercher de nouveaux câlins,
Peu importe que le plus beau printemps arrive encore,
Et puisse ressusciter la paix et l’union des continents,
Mais les portées de la compassion humanitaire sont morts,
Dans les accords diplomatiques et dans l’esprit humain.
Peu importe si la pire économie prospère.
Toutes les sanctions sont un médicament amer.
La mort et la misère est le prix d’une guerre,
Car ceux qui la planifient survireront sur terre !
PostScriptum
Les dirigeants des nations qui font la guerre survivent, car ils ne vont sur le champ de bataille !

Poète Printemps
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Syllabes Hyphénique: Invasion
peu=im=porte=que=la=dis=tan=ce=vien=ne=ef=fa=cer=la=pré=sence 16ni=que=les=sou=ri=res=vi=vent=dé=jà=dans=dau=tres=jar=dins 15
seu=le=la=peur=la=soif=la=faim=et=le=long=li=ti=né=ran=ce 16
mar=che=par=mi=le=cou=ra=ge=des=no=bles=com=bat=tants 14
peu=im=porte=que=le=sol=dat=ait=per=du=sa=mè=re=–=pa=trie 16
ni=que=la=li=ber=té=soit=une=gran=de=u=to=pie=un=pan=théon 16
la=po=li=ti=quea=sus=pen=du=à=un=é=cha=faud=la=dé=mo=cra=tie 18
qui=a=é=té=pla=ni=fi=ée=a=vec=des=ar=mes=cy=ber=né=ti=ques=au=néon 20
peu=im=porte=que=les=hé=ros=veu=lent=se=bat=tre=a=vec=loyau=té 16
pas=mê=me=si=le=sang=gè=le=sur=les=champs=bom=bar=dés 14
res=te=ra=la=fo=lie=qui=as=sas=sine=des=in=nocents=dé=sar=més 16
ho=no=rant=la=lâ=che=té=et=à=ge=noux=glo=ri=fiant=la=cruau=té 17
peu=im=por=te=que=les=gens=souf=frent=de=pri=va=ti=ons 14
ni=si=les=sa=lu=ta=ti=ons=sont=des=coups=de=ca=nons 14
le=nu=age=ra=dio=ac=tif=ap=porte=des=dange=reu=ses=mu=ta=tions 16
où=le=pa=ra=dis=a=des=fleurs=me=su=rées=en=mé=ga=ton=nes 16
dans=la=sym=pho=nie=mor=bi=de=il=y=a=des=gé=mis=se=ments 16
sous=la=qua=rel=le=du=mal=pa=ra=noïa=que=et=dé=li=rant 15
le=ciel=som=bre=est=é=toi=lé=dex=plo=si=ons=ter=ri=fian=tes 16
mê=me=si=la=ten=dres=se=veut=cher=cher=de=nou=veaux=câ=lins 15
peu=im=por=te=que=le=plus=beau=prin=temps=ar=ri=ve=en=co=re 16
et=puis=se=res=sus=ci=ter=la=paix=et=lu=nion=des=con=ti=nents 16
mais=les=por=tées=de=la=com=pas=sion=hu=ma=ni=tai=re=sont=morts 16
dans=les=ac=cords=di=plo=ma=ti=ques=et=dans=les=prit=hu=main 15
peu=im=por=te=si=la=pi=re=é=co=no=mie=pros=pè=re 15
tou=tes=les=sanc=ti=ons=sont=un=mé=di=ca=ment=a=mer 14
la=mort=et=la=mi=sè=re=est=le=prix=du=ne=gue=rre 14
car=ceux=qui=la=pla=ni=fient=sur=vi=re=ront=sur=ter=re 14
Phonétique : Invasion
pø ɛ̃pɔʁtə kə la distɑ̃sə vjεnə efase la pʁezɑ̃sə,ni kə lε suʁiʁə vive deʒa dɑ̃ dotʁə- ʒaʁdɛ̃.
sələ la pœʁ, la swaf, la fɛ̃ e lə lɔ̃ litineʁɑ̃sə,
maʁʃə paʁmi lə kuʁaʒə dε nɔblə kɔ̃batɑ̃.
pø ɛ̃pɔʁtə kə lə sɔlda ε pεʁdy sa mεʁə patʁi,
ni kə la libεʁte swa ynə ɡʁɑ̃də ytɔpi, œ̃ pɑ̃teɔ̃.
la pɔlitikə a syspɑ̃dy a œ̃n- eʃafo la demɔkʁasi,
ki a ete planifje avεk dεz- aʁmə- sibεʁnetikz- o neɔ̃.
pø ɛ̃pɔʁtə kə lεz- eʁo vəle sə batʁə avεk lwajote.
pa mεmə si lə sɑ̃ ʒεlə syʁ lε ʃɑ̃ bɔ̃baʁde.
ʁεstəʁa la fɔli ki asasinə dεz- inɔsɑ̃ dezaʁme,
onoʁɑ̃ la laʃəte e, a ʒənu, ɡlɔʁifjɑ̃ la kʁɥote.
pø ɛ̃pɔʁtə kə lε ʒɑ̃ sufʁe də pʁivasjɔ̃.
ni si lε salytasjɔ̃ sɔ̃ dε ku də kanɔ̃.
lə nɥaʒə ʁadjɔaktif apɔʁtə dε dɑ̃ʒəʁøzə mytasjɔ̃,
u lə paʁadiz- a dε flœʁ məzyʁez- ɑ̃ meɡatɔnə.
dɑ̃ la sɛ̃fɔni mɔʁbidə, il i a dε ʒemisəmɑ̃.
su lakaʁεllə dy mal paʁanɔiakə e deliʁɑ̃.
lə sjεl sɔ̃bʁə εt- etwale dεksplozjɔ̃ teʁifjɑ̃tə.
mεmə si la tɑ̃dʁεsə vø ʃεʁʃe də nuvo kalɛ̃,
pø ɛ̃pɔʁtə kə lə plys bo pʁɛ̃tɑ̃z- aʁivə ɑ̃kɔʁə,
e pɥisə ʁesysite la pε e lynjɔ̃ dε kɔ̃tinɑ̃,
mε lε pɔʁte də la kɔ̃pasjɔ̃ ymanitεʁə sɔ̃ mɔʁ,
dɑ̃ lεz- akɔʁd diplɔmatikz- e dɑ̃ lεspʁi ymɛ̃.
pø ɛ̃pɔʁtə si la piʁə ekɔnɔmi pʁɔspεʁə.
tutə lε sɑ̃ksjɔ̃ sɔ̃t- œ̃ medikame ame.
la mɔʁ e la mizεʁə ε lə pʁi dynə ɡeʁə,
kaʁ sø ki la planifje syʁviʁəʁɔ̃ syʁ teʁə !
Syllabes Phonétique : Invasion
pø=ɛ̃=pɔʁtə=kə=la=dis=tɑ̃=sə=vjε=nə=e=fa=se=la=pʁe=zɑ̃sə 16ni=kə=lε=su=ʁi=ʁə=vi=ve=de=ʒa=dɑ̃=do=tʁə=ʒaʁ=dɛ̃ 15
sə=lə=la=pœʁ=la=swaf=la=fɛ̃=e=lə=lɔ̃=li=ti=ne=ʁɑ̃=sə 16
maʁ=ʃə=paʁ=mi=lə=ku=ʁa=ʒə=dε=nɔ=blə=kɔ̃=ba=tɑ̃ 14
pø=ɛ̃=pɔʁ=tə=kə=lə=sɔl=da=ε=pεʁ=dy=sa=mε=ʁə=pa=tʁi 16
nikə=la=li=bεʁ=te=swa=y=nə=ɡʁɑ̃=dəy=tɔ=pi=œ̃=pɑ̃=te=ɔ̃ 16
la=pɔ=li=tikəa=sys=pɑ̃=dy=a=œ̃=ne=ʃa=fo=la=de=mɔ=kʁa=si 17
ki=a=e=te=pla=ni=fje=a=vεk=dεzaʁmə=si=bεʁ=ne=tik=zo=ne=ɔ̃ 17
pø=ɛ̃=pɔʁtə=kə=lε=ze=ʁo=və=le=sə=ba=tʁəa=vεk=lwa=jo=te 16
pa=mε=mə=si=lə=sɑ̃=ʒε=lə=syʁ=lε=ʃɑ̃=bɔ̃=baʁ=de 14
ʁεstə=ʁa=la=fɔ=li=ki=a=sa=sinə=dε=zi=nɔ=sɑ̃=de=zaʁ=me 16
o=no=ʁɑ̃=la=laʃə=te=e=a=ʒə=nu=ɡlɔ=ʁi=fjɑ̃=la=kʁɥo=te 16
pø=ɛ̃=pɔʁ=tə=kə=lε=ʒɑ̃=su=fʁe=də=pʁi=va=s=j=ɔ̃ 15
ni=si=lε=sa=ly=ta=sj=ɔ̃=sɔ̃=dε=ku=də=ka=nɔ̃ 14
lə=nɥ=aʒə=ʁa=djɔ=ak=tif=apɔʁtə=dε=dɑ̃=ʒə=ʁø=zə=my=ta=sjɔ̃ 16
u=lə=pa=ʁa=di=za=dε=flœʁ=mə=zy=ʁe=zɑ̃=me=ɡa=tɔ=nə 16
dɑ̃=la=sɛ̃=fɔ=ni=mɔʁ=bi=də=il=i=a=dε=ʒe=mi=sə=mɑ̃ 16
su=la=ka=ʁεl=lə=dy=mal=pa=ʁa=nɔ=i=akə=e=de=li=ʁɑ̃ 16
lə=sjεl=sɔ̃=bʁə=ε=te=twa=le=dεk=spl=zj=ɔ̃=te=ʁi=fjɑ̃=tə 16
mε=mə=si=la=tɑ̃=dʁε=sə=vø=ʃεʁ=ʃe=də=nu=vo=ka=lɛ̃ 15
pø=ɛ̃=pɔʁ=tə=kə=lə=plys=bo=pʁɛ̃=tɑ̃=za=ʁi=və=ɑ̃=kɔ=ʁə 16
e=pɥi=sə=ʁe=sy=si=te=la=pε=e=ly=njɔ̃=dε=kɔ̃=ti=nɑ̃ 16
mε=lε=pɔʁ=te=də=la=kɔ̃=pa=sjɔ̃=y=ma=ni=tε=ʁə=sɔ̃=mɔʁ 16
dɑ̃=lε=za=kɔʁd=di=plɔ=ma=tik=ze=dɑ̃=lεs=pʁi=y=mɛ̃ 14
pø=ɛ̃=pɔʁ=tə=si=la=pi=ʁə=e=kɔ=nɔ=mi=pʁɔs=pεʁ=ə 15
tu=tə=lε=sɑ̃k=sj=ɔ̃=sɔ̃=tœ̃=me=di=ka=me=a=meʁ 14
la=mɔʁ=e=la=mi=zε=ʁə=ε=lə=pʁi=dy=nə=ɡe=ʁə 14
kaʁ=sø=ki=la=pla=ni=fj=e=syʁ=vi=ʁə=ʁɔ̃=syʁ=te=ʁə 15
Récompense
Commentaires Sur La Poesie

un touchant poème sur les dégâts de la guerre et la mort des innocents, par l’entêtement des politiciens, alors que le printemps arrive avec sa splendeur, dommage que beaucoup de gens vont le vivre avec tristesse, un joli poème engagé qui mérite plus d’un coup de cœur poétique.
Quelle belle plume ! Si émotionnelle... Si engagée... J’aime ces prises de risques. J’aime les personnes capables de défendre l’humanité. Peu importe d’où ces âmes viennent. Car au final, elles sont toujours les victimes des esprits limités de nos dirigeants qui courent après des chimères. Mais là où je leur en veux, c’est qu’ils entraînent tous ceux qui demandent juste de la tranquilité. Juste car ils veulent marquer l’histoire... C’est pourquoi me touche énormément. Car je croix encore en l’éveil des consciences. Puisque en réalité, ce sont nous qui avons le véritable pouvoir !!! Celui de désobéir..

Merci pour son beau commentaire, Feethy!
Un grand souffle dans ce poème qui dénonce l’ineptie des guerres Je ne sais pas si les dictateurs survivront car il y a même dans leurs pays un vent qui se lève, aux yeux de l’histoire ils seront bannis et a tout jamais fermée sera la porte du paradis. Merci pour ce poème magnifique

C’est vrai que les dirigeants ne sont pas sous les bombes.
Ils se protègent eux et aussi leur famille.
Je ne comprends pas ceux qui suivent les dictateurs.
Ils savent manipuler le mental des humains.
Nos vies ont aucune valeur , pour eux.

Un poème merveilleux pour apaiser la guerre cruelle et appeler à la paix.
Merci chère princesse du printemps du partage!
Beau poème pour rappeler l ’absurdité de toutes les guerres. Chacune représente un non-sens à l’humanité. Un bon rappel ici des désastres de toute sorte causés par toutes formes de combats guerriers surtout à notre époque ou les consciences auraient dû suffisamment évoluer et que les moyens de négociation sont si nombreux. Un cœur pour ce superbe texte; Mes amitiés et au plaisir

En effet, je lisais une phrase qui disait que la guerre, c’était des inconnus qui se battent contre d’autres inconnus pour des chefs d’état qui se connaissent mais ne se battent pas...
Merci pour le partage de vos pensées à travers ce poème. J’aime toujours autant votre façon d’écrire et d’exprimer vos idées.

Merci Printemps pour ce poème qui relatent bien les désastres et conséquences de la guerre et de leurs décideurs. Mais cependant continue de prendre des vies inconsciemment.